CONSTANTIN Michel (Constantin Hokloff : 1924-2003)
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Cet acteur aux traits accusés et à la carrière impressionnante avait souvent campé des personnages de « durs », qu’ils soient gangsters ou flics. De père russe et de mère polonaise, Michel Constantin fut d’abord ouvrier avant d’entrer comme journaliste à « l’Equipe ». Il y passa quinze ans. Passionné de volley-ball, il avait été international et capitaine de l’équipe nationale. C’est d’ailleurs grâce à son club, le Racing Club de France, où il jouait avec Jean Becker (le futur réalisateur de l’Eté meurtrier), qu’il fut présenté au père de ce dernier, le metteur en scène Jacques Becker. Celui-ci l’engagea, en 1959, pour son premier film. Jacques Becker ne voulait que des acteurs inconnus. Il était à la recherche d’un « dur » et trouva, avec Constantin, une vraie gueule avec un physique de déménageur. Ainsi commença une carrière d’une quarantaine d’années. Il mourut d’un malaise cardiaque consécutif à la canicule de 2003.
Tordons le cou une bonne fois pour toute à plusieurs légendes qui circulèrent -et qui circulent encore- sur ce qu"il advint de son corps : il ne fut pas inhumé à Draguignan (comme l’indique sa fiche Wikipedia), ni même au cimetière de Ramatuelle (la légende fut tenace). Crématisé, ses cendres furent dispersées à partir de la plage de l’Almanarre de Hyères (83).
Merci à Simon Tiron pour la photo.
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