DECOUR Jacques (Daniel Decourdemanche : 1910-1942)
par
Jeune professeur au collège Rollin, passionné de littérature allemande, il fut l’un des plus jeunes auteurs de la NRF. Dès 1932, il s’inquiète du danger grandissant que représente le nazisme.
Après l’armistice, il refuse la censure et désire que la littérature continue à vivre : dans la clandestinité, il écrit des textes de combat, rédige des tracts en allemand pour les troupes d’occupation. Avec d’autres écrivains résistants, il rédige en 1940-41 l’Université libre, puis la Pensée libre. Il allait prendre la tête de cette résistance littéraire lorsque, arrêté par la police française et remis aux Allemands, il est fusillé à 32 ans au Mont-Valérien.
Après la libération, le collège Rollin prit son nom.
Il repose dans le caveau de famille "Decourdemanche". La tombe est dans un état pitoyable, les inscriptions étant à peine lisibles.
2016 : les inquiétudes que j’avais mentionnées sur l’état de sa tombe ont peut-être été entendues. Elle fut non seulement décapée et nettoyée, mais on y trouve depuis avril 2015 un buste par Peter Thomas.
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