Ce marathonien fut un miraculé : placé sous le feu des canons allemands en 1944 à Monte Cassino (Italie), sa jambe gauche, frappée par plusieurs éclats d’obus, fut finalement sauvée ! En 1947, il remporta à 26 ans le premier de ses 33 titres nationaux. Un an plus tard, aux Jeux de Londres, il se classa deuxième du 10.000 mètres derrière Zatopek. En 1952, aux JO d’Helsinki, il dut encore se contenter de médailles d’argent, sur 5000 et 10.000 mètres. Il triompha finalement en 1956 de Zapotek lors de l’épreuve olympique du marathon, disputée dans une indescriptible fournaise à Melbourne. Avec ses quatre médailles, il est l’athlète français le plus médaillé de l’histoire des Jeux Olympiques.

Il repose à Bugeat, où il se rendait chaque été, dans la résidence secondaire acquise avec son épouse.