Tour nécropolitain du métropolitain - 3ème partie : de R à Z

Une autre manière de prendre le métro...
mardi 19 février 2008
par  Philippe Landru

On les fréquente tous les jours, et on ne se pose pas forcément la question de savoir qui ils étaient !

Plus spécifiquement adressé aux Parisiens (encore que tout le monde puisse y trouver son compte), cet article a pour but de présenter les lieux d’inhumation de toutes celles et ceux qui donnèrent leur nom à nos stations du métro et de RER intra-muros. Effectivement, si pour Voltaire, Zola ou Victor Hugo la question ne se pose pas, on sait moins que Antin, Botzaris, Lourmel ou même Jasmin désignent bien des personnalités ayant vécu à des époques diverses, tandis que Barbès-Rochechouart, Richelieu-Drouot, Faidherbe-Chaligny (et beaucoup d’autres encore) sont des associations de patronymes dont il est bon de démêler l’écheveau.

Dans la plupart des cas (même si ce n’est pas systématique), les stations de métro et de RER présentées ici tirent tout simplement leur nom de l’artère (ou du croisement de deux rues) sous lesquelles elles se trouvent. Dans quelques cas, les personnalités ont un rapport plus intime avec ces stations : nous le préciserons au fur et à mesure.

En raison de sa longueur et du temps de chargement des photos, cet article est divisé en trois parties :

- de A à I
- de J à Q
- de R à Z


Rambuteau

La station rend hommage à Claude-Philibert Barthelot, comte de Rambuteau (1781 - 1869), préfet de Paris de 1833 à 1848, qui développa l’éclairage au gaz dans la capitale. Inhumé dans le cimetière de l’église Sainte-Madeleine de Charnay-Lès-Mâcon (71) - France.


Ranelagh

On lit souvent que ce nom provient d’un vicomte anglais ayant ouvert son jardin de Chelsea, à Londres, à des concerts publics qui connurent le succès dès 1742, et qui furent imités à Paris, sous le nom de Petit Ranelagh, dans le quartier où se trouve cette station. Ce n’est pas totalement vrai : le Ranelagh qui donna son nom à cette station est Richard Jones, vicomte Ranelagh (1641-1712), qui acheta effectivement une propriété et ses jardins à Chelsea. Pourtant, en 1742, le terrain avait été racheté par le propriétaire du théâtre royal de Londres qui en fit un bal public. Delà le succès, l’imitation à Paris, et l’exportation de ce nom dans ce quartier, et donc à la station de métro. J’ignore où ce vicomte Ranelagh fut inhumé.


Raspail

La station porte le nom du chimiste et politicien François Vincent Raspail (1794-1878), inhumé dans la 18ème division du Père-Lachaise de Paris - France.


Réaumur

La station « Réaumur-Sebastopol » associe à une célèbre victoire de la guerre de Crimée la personne du chimiste et physicien français René-Antoine Ferchault de Réaumur (1683-1757), inventeur du thermomètre à alcool. Il avait été inhumé dans l’ancienne église - aujourd’hui disparue - de Saint-Julien-du-Terroux (Mayenne) - France. Cette station, de son ouverture en 1904 jusqu’en 1907, s’appelait « Rue Saint-Denis ».


Richard-Lenoir

Contrairement à ce qu’on lit parfois, il ne s’agit pas de deux personnes mais bien d’un seul : François Richard, dit Richard-Lenoir (1765-1839), industriel manufacturier d’étoffe français qui devint l’un des principaux négociants en coton durant le blocus anglais de 1806. Il fut inhumé dans la 42ème division du Père-Lachaise de Paris.


Richelieu

La station « Richelieu-Drouot » fait évidemment référence au cardinal Armand Jean du Plessis de Richelieu (1585-1642), l’habile ministre de Louis XIII. Il fut inhumé en la chapelle de la Sorbonne de Paris. En 1793, les révolutionnaires saccagèrent son tombeau. Les assaillants exhumèrent le corps du cardinal, puis le décapitèrent. Ce n’est qu’en 1866 que sa tête réintégra le tombeau. En 1896, Gabriel Hanotaux s’empara du crâne pour l’examiner une dernière fois avant de faire recouvrir le corps d’une chape de ciment armé.


Riquet

La station rend hommage à l’ingénieur français Pierre Paul de Riquet (1604-1680), qui conçut et réalisa, à partir de 1666, la construction du canal du Midi. Il fut inhumé dans la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse (Haute-Garonne) - France.


Robespierre

Cette station, sur la commune de Montreuil, porte le nom du révolutionnaire Maximilien de Robespierre (1758-1794), qui fut l’un des plus ardents défenseurs de la politique de Terreur de juin 1793 à juillet 1794. Décapité avec ses fidèles, son corps et sa tête furent déposés dans une fosse du cimetière aujourd’hui disparu des Errancis de Paris. Il repose donc certainement aujourd’hui aux Catacombes de Paris, à moins qu’il ne se trouve quelque part sous la chaussée du XVIIe arrondissement !


Rochechouart

De toutes les stations de métro, « Barbès-Rochechouart » est l’association la plus osée puisqu’au très républicain Barbès, elle accole celui de l’abbesse de Montmartre de 1717 à sa mort, Marguerite de Rochechouart de Montpipeau (1665-1727). Elle fut inhumée dans le Sanctum Martyrium de cette même abbaye, aujourd’hui disparue - Paris.


Franklin D.Roosevelt

La station tient son nom de Franklin Delano Roosevelt (1882-1945), président des Etats-Unis de 1933 à 1945. Fusion des anciennes stations « Rond-Point des Champs-Élysées » et « Marbeuf », elle prit ce nom en 1946 en hommage à la participation américaine durant la Seconde Guerre mondiale. Il est inhumé au Franklin D. Roosevelt National Historic Site de New York - Etats-Unis.

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Source : Findagrave.

Sabin

La station « Bréguet-Sabin » honore la mémoire de Charles Pierre Angelenne de Saint-Sabin qui fut échevin de Paris en 1777. On ignore où celui-ci fut inhumé.


Saint-Ambroise

Cette station porte le nom de Saint-Ambroise (340-397), évêque de Milan de 374 à sa mort, qui est devenu l’un des Pères de l’Eglise. Il est inhumé en la basilique Saint-Ambroise de Milan - Italie.


Saint-Augustin

Cette station porte le nom d’Augustin d’Hippone (354-430), l’un des saints les plus importants de l’Eglise chrétienne dont il est un Père et un Docteur. Mort durant le siège d’Hippone (actuelle Annaba, en Algérie) par les Vandales, il fut inhumé en la basilique Saint-Etienne d’Hippone. 70 ans plus tard, il fut transféré en Sardaigne. Le roi Liutprand racheta ses restes aux Arabes qui contrôlaient l’île au VIIIe siècle : ils furent déposés dans la basilique San Pietro in Ciel d’Oro de Pavie (Italie) où ils reposent aujourd’hui sous une arche marmoréenne. En 1848, son cubitus droit fut transféré à Bône (Annaba) où il se trouve toujours, dans la cathédrale Saint-Augustin de la ville.

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Tombeau de St Augustin à Pavie
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Tombeau de St Augustin à Annaba
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Reliquaire de St Augustin à Annaba

Saint-Cloud

La station « Porte de Saint-Cloud (Parc des Princes) », mais également « Boulogne - Pont de Saint-Cloud » tire son nom d’un saint du Vie siècle, Clodoald (522-560), prince mérovingien puisque petit-fils de Clovis et fils de Clodomir, roi d’Orléans, qui renonça à la royauté pour vivre une vie d’ermite. Il mourut à l’endroit où il avait fondé un monastère et y fut inhumé : le lieu devint plus tard la collégiale de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). En 1376, un bras du saint fut offert à sa famille tandis que les autres reliques étaient placées dans le chœur de la collégiale. Profanées à la Révolution, il ne reste plus que ce bras qui fut remis à l’église en 1848.


Saint-Denis

Plusieurs stations honorent celui qui, au IIIe siècle, aurait été le premier évêque de Paris : son martyr est connu, ainsi que la légende qui voudrait qu’il ait porté sa tête du lieu de son supplice, à Montmartre, jusqu’à l’endroit où il aurait été enseveli, l’actuelle abbaye royale de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Outre la station « Strasbourg - Saint-Denis », il a donné son nom aux stations « Saint-Denis Basilique », « Saint-Denis Porte de Paris », « Saint-Denis Université ». Saint-Denis fut également l’ancien nom de la station « Réaumur Sébastopol ».


Saint-Emilion

La station « Cour Saint-Emilion », donnant sur les anciens entrepôts de vins de Bercy, doit son nom à Saint-Emilion, moine breton du VIIIe siècle qui s’installa sur l’actuelle commune qui porte son nom, près de Bordeaux. On ignore où il fut inhumé.


Saint-Fargeau

La station n’honore pas un saint, comme on pourrait le croire, mais l’homme politique Louis-Michel Lepeletier, marquis de Saint-Fargeau (1760-1793), qui fut assassiné pour avoir fait voter la mort du roi, et qui devint ainsi un martyr de la Révolution. Inhumé après une cérémonie grandiose au Panthéon de Paris, ses restes furent récupérés par sa famille en 1795 et inhumés dans la chapelle du château de Saint-Fargeau (Yonne) - France.


Saint-François-Xavier

Cette station rend hommage à Saint François-Xavier (Francisco de Jassu : 1506-1562), jésuite espagnol qui fonda des missions aux Indes, au Japon et en Chine. Décédé en Chine, ses restes furent transférés en l’église du Bom Jésus de Goa - Inde.


Saint-Georges

Cette station porte le nom du très populaire Saint-Georges, qui selon la tradition fut un riche tribun de l’armée impériale rallié au christianisme et mis à mort sous Dioclétien, au IVe siècle. Son tombeau se trouve dans l’antique Lydda, actuelle Lod - Israël.


Saint-Germain

La station « Saint-Germain-des-Prés » honore la personne de Saint-Germain (496-576), évêque de Paris qui fut inhumé en la basilique qui porte son nom, construite par Childebert Ier à Paris - France.


Saint-Gervais

La station « Pré Saint-Gervais », sise sur la commune du même nom, tire son nom de Saint Gervais, persécuté par Néron à Milan. Une partie de ses reliques se trouvent dans la basilique Saint-Ambroise de Milan, mais un très grand nombre de reliques de ce saint sont présentes dans de nombreux endroits - Italie.


Saint-Jacques

La station tire son nom de l’apôtre Saint-Jacques, qui selon la tradition est inhumé dans cathédrale Saint-Jacques-de-Compostelle - Espagne.


Saint-Lazare

Cette station tire son nom du saint chrétien du Ier siècle, Lazare, qui selon la tradition aurait été le frère de Marthe et de Marie, et qui aurait été ressuscité quatre jours après sa mise au tombeau. Une légende en fait le premier évêque de Marseille. Ses restes se trouveraient dans l’église Saint-Lazare de Larnaca - Chypre.


Saint-Mandé

La station « Sainr-Mandé - Tourelles », qui se trouve sur la commune de Saint-Mandé, tire son nom d’un saint breton du Ve/Vie siècle. Au IXe siècle, ses reliques furent transportées à Bourges pour fuir l’arrivée des Normands. Rapportées en Bretagne, elles sont réparties entres neuf églises.


Saint-Marcel

La station porte le nom du neuvième évêque de Paris, mort en 436, aui aurait terrassé un dragon de sa crosse ! Il fut inhumé dans un cimetière qui porta son nom, qui était situé à l’angle sud que forment aujourd’hui le boulevard Saint-Marcel et l’avenue des Gobelins, en bordure de l’ancienne voie romaine. Ses reliques se trouvent désormais en l’église Saint-Marcel de Paris - France.


Saint-Martin

La station Saint-Martin est désormais une station fantôme : elle fut fermée en 1939 car elle fut jugée trop proche de la station Strasbourg - Saint-Denis. Elle tirait son nom de Saint-Martin, soldat de la garde impériale du IVe siècle qui s’était converti au christianisme et qui devint évêque de Tours. Il fut un grand artisan de la christianisation de la Gaule, et fonda des monastères (Noirmoutier). Son culte fut extrêmement populaire au nord de la Loire. Ses reliques se trouvent dans la basilique Saint-Martin de Tours (Indre-et-Loire) - France.


Saint-Maur

La station « Rue Saint-Maur » tire son nom d’un saint chrétien du VIe siècle, disciple de Saint-Benoît, dont les reliques furent portées au IXe siècle en l’abbaye de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) aujourd’hui disparue - France.


Saint-Ouen

Les stations « Porte de Saint-Ouen » et « Mairie de Saint-Ouen » porte le nom de Saint-Ouen (609-686), fonctionnaire des Mérovingiens puis évêque de Rouen. Il mourut à Clichy, sur le territoire de l’actuelle commune de Saint-Ouen où se trouve la station. Il fut inhumé en l’église Saint-Ouen de Rouen (Seine-Maritime) - France.


Saint-Paul

La station « St-Paul (le Marais) » tient son nom de « l’apôtre des Gentils » (ca5-ca64). Ses reliques se trouveraient dans la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs de Rome - Italie.


Saint-Philippe-du-Roule

Cette station porte le nom de l’église en surface dédiée à l’apôtre du Christ qui aurait évangélisé la Phrygie avant d’être martyrisé. Une tradition très discutée rapporte qu’il aurait été inhumé au martyrium de Hierapolis - Turquie.


Saint Placide

La station tient son nom de Saint-Placide (518-542), disciple de Saint-Benoît, qui aurait été sauvé de la noyade par Saint-Maur (ce qui en fait le patron des novices et des naufragés). On ignore son lieu de sépulture.


Saint-Sébastien

Honoré par la station « Saint-Sébastien - Froissart », ce martyr romain du IIIe siècle est le plus souvent représenté criblé de flèches. Selon certaines sources, son corps aurait été jeté dans le Tibre, retrouvé par des chrétiens et inhumés à Rome. Transporté de Rome à Soissons, en l’abbaye de Saint Médard, ses restes furent ensuite disséminés à la cathédrale Saint Prothais et Gervais, et dans diverses églises de l’Aisne. Pour d’autres, son corps est toujours au Vatican, transféré en 826 des catacombes près de la basilique qui lui est dédiée à Rome, sur la via Appia. La basilique de Saint-Sébastien-hors-les-Murs est visitée depuis 1552 par les pélerins du Tour des sept églises. En tout cas, ses reliques (ou prétendues) sont disséminées dans des églises catholiques de tous les continents.


Saint-Sulpice

La station tient son nom de Saint-Sulpice (fin Vie - 647), évêque de Bourges, qui fut inhumé en l’abbaye de Saint Sulpice, anciennement monastère de Notre-Dame de la Nef (aujourd’hui maison des Petites Sœurs des Pauvres) à Bourges (Cher). Des reliques du saint furent transférées en l’église Saint-Sulpice de Paris en 1518 - France.


Ségur

Rien à voir avec la comtesse (bien qu’elle épousa l’arrière-petit-fils de celui à qui on rend ici hommage) : La station tire son nom du marquis Philippe Henri de Ségur (1724-1801) qui fut maréchal de France et secrétaire d’État à la Guerre de 1780 à 1787. Il fut inhumé dans la 19ème division du cimetière Montmartre de Paris - France.


Marcel Sembat

La station rend hommage au journaliste Marcel Sembat (1862-1922) qui fut député socialiste du XVIIIe arrondissement et ministre. Il fut inhumé au cimetière de Bonnières-sur-Seine (Yvelines) - France.


Suffren

Ancien nom, jusqu’en 1907, de l’actuelle « Sèvres-Lecourbe », la station « Suffren » honorait le vice amiral Pierre André de Suffren (1729-1788), qui s’illustra comme chef d’escadre, aux Indes et en Amérique, et contre les Anglais. Il fut inhumé en l’église Sainte-marie du Temple, aujourd’hui détruite, à Paris : ses restes furent profanés en 1793 et son tombeau disparu - France.


Sully

La station « Sully-Morland » rend hommage à Maximilien de Béthune, baron de Rosny, duc de Sully (1559-1641), ami et ministre du roi Henri IV. Il est inhumé dans une chapelle funéraire de l’Hôtel-Dieu de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) - France.


Torcy

La station « Marx Dormoy » porta, de 1916 à 1946, le nom de « Torcy », en hommage à Jean-Baptiste Colbert de Torcy (1665-1746), neveu de Colbert, qui fut secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères. J’ignore où celui-ci fut inhumé.


Paul Vaillant-Couturier

Lastation« Villejuif- Paul Vaillant-Couturier (Hôpital Paul Brousse) » rend hommage au journaliste et député Paul Vaillant-Couturier (1892-1937),qui fut un élu communiste de la commune de Villejuif sur laquelle se trouve la station. Honoré par de nombreuses rues de villes communistes en 1937, puis en 1945,son nom tombe progressivement dans l’oubli.Il fut inhumé dans la 97ème division du Père-Lachaise de Paris - France.


Vaneau

La station honore la mémoire du Louis Vaneau (1811-1830), jeune polytechnicien mort sur les barricades en 1830. Il est inhumé dans la 1ère division du cimetière Montparnasse de Paris - France.


Vavin

La station honore le député de Paris Alexis Vavin (1792-1863), qui s’opposa au coup d’Etat de Napoléon III. Il est inhumé dans la 39ème division du Père-Lachaise de Paris - France.


Victor

La station de RER « Boulevard Victor » a reçu son nom du maréchal de France et duc de Bellune Claude Victor-Perrin, dit Victor (1764-1841). Il fut inhumé dans la 17ème division du Père-Lachaise de Paris - France.


Voltaire

La station « Voltaire - Léon Blum » honore le philosophe des Lumières François Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778). Ses restes furent d’abord inhumés à l’abbaye de Scellières (Aube) avant d’être solennellement portés au panthéon en 1791, sauf son coeur qui se trouve dans le socle de son buste en plâtre du salon d’honneur de la Bibliothèque nationale.


Wilhem

De sa création en 1913 jusqu’en 1921, la station « Eglise d’Auteuil » portait ce nom, en référence à la rue qui y aboutissait. Elle honorait le musicien français Wilhem (Louis Bocquillon : 1781-1842), créateur de l’Orphéon, qui fut inhumé dans la 11ème division du Père-Lachaise de Paris - France.


Emile Zola

La station « Avenue Emile Zola » honore la mémoire de l’écrivain Emile Zola (1840-1902), qui joua un rôle fondamental dans l’affaire Dreyfus. Il fut inhumé dans la 19ème division du cimetière Montmartre, puis fut transféré en 1908 au Panthéon de Paris - France.

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Tombeau de Zola - Panthéon.
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Tombeau de Zola - 19ème division du cimetière Montmartre.


Commentaires

Logo de benjamin 78
Tour nécropolitain du métropolitain - 3ème partie : de R à Z
mardi 15 juin 2010 à 10h27 - par  benjamin 78

Bonjour, petite précision supplémentaire au sujet du préfet Rambuteau, c’est à lui que nous devons le numéro de l’adresse, blanc sur fond bleu ! cordialement

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