DUFILHO Jacques (1914-2005)

Cimetière de Ponsampère (32)
mardi 20 novembre 2012
par  Philippe Landru

Après des études d’agriculteur (il se qualifiait lui-même de « comédien-paysan »), il quitte monta à Paris afin d’y vivre sa passion pour la peinture et la sculpture. Mais grâce à son mentor, l’homme de théâtre Charles Dullin, il fit ses débuts au cabaret-théâtre en 1938 chez Agnès Capri dans son Petit Théâtre de nuit. Devenu comédien de théâtre, Jacques Dufilho obtint un Molière du meilleur acteur en 1988 pour son rôle dans Je ne suis pas Rappaport de Herb Garner. Il joua également dans Colombe de Jean Anouilh, fut l’interprète de Marcel Aymé, à chaque fois sous la direction d’André Barsacq, et dans des œuvres de Jacques Audiberti.

Sa carrière cinématographique, souvent dans des seconds rôles, en France et en Italie, fut également importante (plus de 160 films). En 1978, il obtient le César du meilleur acteur dans un second rôle pour sa prestation dans Le Crabe-tambour de Pierre Schoendoerffer, récompense qui lui fut à nouveau décernée 3 ans plus tard avec Un mauvais fils de Claude Sautet.

Homme de convictions, passionné par les chevaux et par les automobiles Bugatti, Jacques Dufilho était un catholique traditionaliste et un monarchiste légitimiste.


Merci à Patrick de Graide pour les photos.


Commentaires

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DUFILHO Jacques (1914-2005)
samedi 11 avril 2015 à 14h22 - par  ginger

Cher Jacques
Je n’ai pu te connaître que par ton œuvre d’artiste, lorsque j’étais tout jeune,
A travers tes premiers films dans des salles de cinéma a côté de Charleroi ou j’étais en vacances.
Chaque fois j’étais sous le charme de ta personnalité,ton style bien particulier.
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ah merde je ne suis pas sous le charme de l.informatique qui me pollue mon texte....comment se débarrasser de toutes ces tableaux...le rêve et cette conversation sont brisee.je hais l.informatique
Je voulais encore ...de notre passion pour les belles mécaniques. Et nous avons encore faillis nous rencontrer à Levallois Perret ou j’étais chez un mécanicien Italien sur Aston Martin,ascari, Alfa etc
Encore loupe ensuite lorsque j’étais enseignant en mécanique dans le Nord à Valenciennes entre autre ,Maubeuges etc...tu n’étais pas loin avec tes bagnoles...Écoute moi bien mon Ami Jacques
...il valait peut être mieux que l’on ne se croisent jamais sur cette Terre car si on avait vécu d’inoubliables « moments de frissons mécaniques » ça se serait terminé en apoteose délirante avec feux d’artifice à la lueur des échappements libres !
C’est mieux ainsi mon Ami Jacques. A bientôt ....eh oui a bientôt. (Et sans informatique) Claude HD

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samedi 11 avril 2015 à 18h56 - par  cp

Merci pour ce palimpseste psychédélique !

Non seulement Dufilho pouvait conduire des Bugatti, mais aussi des locomotives à vapeur. Un jour sur Radio Courtoisie, au micro de Jean-Gilles Maliarakis (Bienvenu au club des forces de progrès !) Dufilho évoquant sa jeunesse mentionna son appartenance avant guerre à un mouvement scout très catho et très monarchiste qui comportait à son programme l’apprentissage de la maîtrise des locomotives à vapeur ! Et pourquoi donc ? Nous étions dans les années trente, approchait le Front Populaire, et pour éventuellement remplacer les cheminots grévistes, il fallait bien avoir des volontaires formés…

La Bugatti jaune de Passepoil est avancée, si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira-t-à-toi !…