AURIOL (13) : cimetière
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Le cimetière d’Auriol est tout à fait caractéristique des cimetières méridionaux : partie ancienne (certaines tombes datent du début du XIXe siècle - composée de tombeaux souvent sévères abritée sous les arbres, partie moderne écrasée de soleil.
Ce cimetière fut médiatisé il y a quelques temps car c’est là que fut inhumé le comédien Mouss DIOUFF.
Plus récemment y fut inhumé l’acteur Marco PERRIN (Jean Markovicth : 1927-2014). Reconnaissable à sa moustache et à son accent méridional, sa carrière, étalée sur trois décennies, prit fin en 1983, lorsqu’il fut frappé d’hémiplégie. Ses apparitions furent éclectiques, et ne sauraient se résumer aux nanars de Max Pecas. On le vit beaucoup, ce qui explique que son visage reste fort connu, même s’il n’eut jamais de premier rôle. Il repose dans le caveau de sa mère et de son beau-père (Pontal).
On ne s’étonnera pas de trouver ici plusieurs tombeaux de la Légion étrangère : à Auriol se trouve effectivement depuis 1934 la Maison du Légionnaire, maison qui accueille les anciens légionnaires qui le souhaitent.
Parmi les tombeaux, on notera la présence d’un buste en bien mauvais état !
Une chapelle se signale également par un médaillon en bronze : c’est celle d’un mécanicien de la marine (Juramy). Ce médaillon est l’oeuvre de Sylvain Kinsburger, un artiste que l’on rencontre régulièrement dans les cimetières parisiens, mais que j’ai été étonné de retrouver dans ce cimetière.
Dans ce cimetière repose enfin l’enseignant et écrivain André VIOLA (1940-2006), spécialiste de la littérature post-coloniale africaine.
Merci à Stéphan Guérard pour la photo Perrin.
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