Fernandel avait une devise : le comédien doit se débrouiller lui-même, et si il souhaite percer, c’est à lui-même de le faire. Ainsi, Fernandel n’aida jamais ses frères Sined et Fransined. Il tenait ça des caf’conc, et des cabarets, ou dans les années 1920-1930, monter une revue pour un comédien était une bataille pour en écarter d’autres. la concurrence était rude. Un monde sans pitié. Toutefois, pour le film « la cuisine au beurre » avec Gabin, si le fils de Fernandel fut engagé, c’était du fait du désistement soudain du fils de Gabin, qui ne souhaitait pas faire du cinéma. Franck Fernandel lui-même regrettera d’avoir participé à ce film, qu’on lui citait souvent, et qu’il n’aimait pas vraiment. il approuvera par la suite ce que pensait son père, mais sa figure était trop puissante, et il avait du mal à exister par lui-même. Du moins, si il s’engageait vers un projet artistique, on lui rappelait toujours son père, et souvent, le film « la cuisine au beurre », qui devint avec le temps un boulet. En fait, vraiment, Franck Fernandel n’était pas un « pistonné », comme d’autres, mais des erreurs de choix ont fait qu’il n’était pas l’artiste qu’il devait être, tout comme il y avait des jalousies aussi.
En réponse à...