26/08/13 : « un Lyonnais pourra-t-il aider cet internaute qui aimerait avoir des indications assez précises sur le fonctionnement de Loyasse et sur le « Terrain général » :
Bonjour Monsieur, Je me permets de vous contacter car je travaille à l’écriture d’un récit inspiré par la vie de mon bisaïeul Alexandre Monier (1861-1917). Ce dernier était moulinier en soie à Lyon. A la suite de la crise de la soie au début du XXème siècle, son entreprise a fait faillite et il est décédé dans la misère le 18 février 1917. Etrangement, alors qu’un caveau de famille se trouvait à St Didier au Mt d’Or, il a été inhumé le 22 février 1917 au cimetière de Loyasse. La tradition orale familiale raconte qu’il aurait été inhumé au « carré des mouliniers », mais je me suis rendu sur place et il semblerait que ce « carré » n’ait jamais existé... Par contre, selon le préposé que j’ai vu, mon ancêtre aurait été enterré au « terrain général ». Il semblerait que, dans ce cas, si la dépouille n’était pas réclamée dans
un délai de 5 ans, les restes étaient incinérés et dispersés au cimetière de Lyon-Guillotière. Toutefois, mon interlocuteurest resté assez vague et n’avait aucune certitude à ce sujet... Je précise qu’à la suite de sa faillite, mon bisaïeul a été, disons, renié et abandonné par son épouse... C’est sans doute elle qui a décidé du sort de la dépouille. Ne sachant à qui m’adresser et découvrant votre travail admirable sur le cimetière de Loyasse, je me permets de vous adresser ce message. Quelles réflexions et remarques vous inspire cette histoire ? Auriez-vous des précisions ou des éclaircissements à m’apporter ? Je vous remercie vivement pour votre attention et vous adresse mes plus cordiales salutations. Pierre Monier pm.monier ».
Réponse à Pierre Monier : Le terrain général ou terrain commun (c’est la même chose) est le lieu où reposent les défunts par principe — sauf à disposer d’une concession, bien sûr. Au bout de 5 ans, les restes mortels peuvent être légalement mis à l’ossuaire communal (ce n’est que récemment que les restes mortels ont pu être incinérés, sauf si les dernières volontés du défunt s’y opposent. Écrivez à la mairie, service « Cimetières », pour connaître l’emplacement de l’ossuaire communal, qui peut ressembler à une tombe ou à une chapelle (la loi autorise toute forme, dans n’importe lequel des cimetières communaux) ; c’est là-bas que se trouvent les ossements de votre aïeul. N’oubliez pas d’indiquer la date de décès ; ils vous diront quand la tombe a été relevée (au moins 5 ans après l’inhumation).
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