STENDHAL (Henri Beyle : 1783-1842)

Montmartre - 30ème division
samedi 9 février 2008
par  Philippe Landru

Il exerça divers métiers (militaire, diplomate, administrateur) et voyagea beaucoup. Il prit pour pseudonyme le nom d’une petite ville allemande près de laquelle il cantonna. Il considéra l’Italie, où il vécut longtemps, comme sa vraie patrie et eut une admiration sans borne pour Napoléon qu’il suivit, en tant qu’officier, sur tous les terrains de bataille. Adversaire du romantisme tout autant que de la Restauration, il ne fut pas accepté par son époque. On lui doit, parmi ses œuvres les plus connues, la Chartreuse de Parme, le Rouge et le Noir et Lucien Leuwen.

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Reconstitution de l’acte de décès de Stendhal - Paris.

Il mourut boulevard des Capucines d’une crise d’apoplexie.

A quatre reprises, il avait par testament demandé à être inhumé à Andilly, petit village du Val-d’Oise où il avait séjourné et qu’il aimait.

Ainsi, le 8 juin 1836, il déclarait dans son testament : « Je désire être transporté directement et sans frais au cimetière. Je désire être déposé au cimetière d’Andilly, près Montmorency ; si M. le curé d’Andilly consent à cet arrangement, on fera une aumône convenable. Sur ma tombe on mettra une pierre avec ces paroles et non d’autres :
Qui giace
Arrigo Beyle Milanese
Visse, Scrisse, Amo
1783-18..
 »

Le 27 septembre 1837, il ajoute : " Je lègue le mobilier, les livres, la montre que j’ai à Paris et tout ce qui m’est dû sur mes appointements (à prendre chez M. Flury-Hérard, n° 133) à M. Romain Colomb, qui sera exécuteur testamentaire et me fera enterrer au cimetière d’Andilly (vallée de Montmorency), et, si cela est trop cher, au cimetière de Montmartre… ».

Stendhal, on le sait, fut finalement inhumé à Montmartre en présence de trois personnes ! Une plaque récente indique néanmoins sa mémoire dans le cimetière d’Andilly.

Inhumé dans la 18ème division, il fut déplacé lors de l’installation du viaduc Caulaincourt. Le médaillon le représentant de profil fut fait d’après un modèle de David d’Angers. Son épitaphe, en italien, signifie Vivre, aimer, être milanais.

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Tombe d’origine, sous le viaduc


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