@ Philippe LANDRU et tou(te)s ceux (celles) qui ont remué ciel et terre pour trouver la tombe MICHAU que je cherchais...

MERCI BEAUCOUP !

@ Herbert Lallmant :
Merci malgré tout pour vos recherches. Je vais respirer un bon coup et aller affronter la légendaire amabilité de la conservation !
Bien cordialement, Michel Schreiber

Bonjour, M. Lallement,

Après Jacqueline de Romilly, je suis à la recherche, à Montparnasse, de la tombe de Félix Philibert MICHAU, mort à Assouan (en Egypte) le 7 mars 1892, mais inhumé à Montparnasse le 28 mars 1892. J’ignore évidemment dans quelle division... Il pourrait être dans la concession de son épouse, née MARTEAU d’AUTRY.

Pourrez-vous me dépanner encore une fois ? D’avance, merci de vos recherches.

Cordialement,

Michel Achreiber

@michel schreiber

pour trouver la tombe, le meilleur moyen est de partir depuis l’Allée Raffet (prendre un plan mis à dispo aux entrées du cimetière). Les tombes et chapelles qui bordent cette allée, constituent la première ligne nord de la division 10. Entrez dans la division jusqu’à la 12ème ligne. Prenez cette ligne en partant de son début à droite (ouest), comptez 15 tombes vers la gauche (vers l’est). Imprimez la photo de l’article car la tombe est très discrète et effectivement difficile à trouver. Le point n° 98 du plan correspond d’ailleurs exactement à la position géographique de la tombe (ce qui n’est pas le cas pour beaucoup d’autres localisations, hélas)

H. Lallment

Bonjour, je viens de parcourir la 10ème division pour le troisième weekend consécutif... sans y trouver, une fois de plus, la tombe de Jacqueline de Romilly ! Le fervent helléniste que je suis pleurera jusqu’à ce qu’une bonne âme puisse lui apporter quelques précisions sur l’emplacement recherché... D’avance, merci infiniment ! Michel

il faut lire le livre autobiographique que J de Romilly-David a consacré à sa mère : "Jeanne" (Jeanne
David) dont la vie extraordinaire de par la richesse morale de cette femme, fut intimement liée à la sienne.
Tant il y avait d’amour entre ces deux etres dont l’une : Jeanne, avait en partie forgé l’autre, après lui
avoir donné naissance ! J. de Romilly, avec une infinie simplicité de synthaxe, avec humilité nous conte
le dévouement absolu d’une mère à sa fille, dans des années de veuvage éprouvantes où elle dut se
consacrer à l’éducation d’une enfant dont le père fut tué en 1914.

On raconte tant de conflits mère-fille mais là, c’est la grande victoire de la tendresse absolue d’une mère pour son enfant, à tous les ages de sa vie.
C’est le récit si émouvant de la vie tourmentée d’une mère que des évènements ont meme sacrifiée à la
postérité ; une mère intelligente, exquise de grace et de bonté. C’est le récit tremblant d’une fille emplie,
elle aussi, d’amour : deux etres d’exception à travers le XX° siècle et ses tragédies. Ceux qui aiment
sortent de ce livre en larmes. On s’identifie, à partir d’expériences vécues quelque part comparables, à
cette mère, à cette fille que l’on voudrait tant avoir connues. C’est un chef-d’oeuvre !

Je ne manque jamais moi non plus d’aller prier devant la tombe de cette très grande et noble dame à chaque fois que je passe dans le quartier. Elle repose là maintenant depuis 2 ans auprès de sa mère qu’elle chérissait. Sa tombe est à l’image de sa vie : la discrétion, la modestie et l’humilité, et la grandeur en même temps.
Une très grande figure comme nous n’en verrons plus beaucoup !
Merci à Philippe pour la localisation, impossible à trouver sans votre aide !
Ganang

Dingue, ce contraste entre ce qu’elle fut vivante et la modestie, l’humilité qui marquent sa pierre tombale aujourd’hui.
On la cherche, on se perd, on revient, on trouve que, décidément, ce cimetière est trop grand, on s’apprête à désespérer et on sent qu’on doit continuer à chercher, on revient sur ses pas, on fait un demi-tour vers la gauche et ... on la trouve. Intense émotion que la mienne quand je trouvai cette grande dame et pus me recueillir sur sa dalle.
Cela m’aurait été impossible sans votre précieux site, Philippe. Merci.