Député de Milan (1968), vice-président du parti socialiste italien (1969), il devint secrétaire général de ce parti en 1976. Élu à l’Assemblée européenne en 1979, il fut président du Conseil de 1983 à 1987. Artisan de la montée du PSI, il parvient à supplanter les communistes d’Enrico Berlinguer comme force principal de la gauche italienne. Il réussit à ébranler la domination de la Démocratie chrétienne sur la vie politique italienne. Affaibli par les graves échecs électoraux des socialistes et atteint personnellement par des accusations de corruption, il abandonna ses fonctions de secrétaire général du P.S.I. en février 1993. Son immunité parlementaire fut levée et, au terme de plusieurs jugements rendus entre 1994 et 1996, il fut condamné par contumace – s’étant établi à Hammamet, en Tunisie – à 27 ans de prison.