Cher Monsieur Ph. Landru,
Je tiens tout d’abord à vous féliciter, et à vous remercier, pour la rapidité de votre réponse et aussi pour sa pertinence. En effet rien ne prouve, après tout, que Leïlah Mahi n’était personne d’autre qu’une garçonne européenne déguisée en orientale, allez donc découvrir pourquoi...
Je crois que la meilleure façon de découvrir la vérité sur Leïlah Mahi, serait d’une part de retrouver son certificat de décès (avec l’aide de la conservation du Père-Lachaise ?)
Et d’autre part, de retrouver trace des deux ouvrages que Leïlah Mahi aurait légués à une postérité en perte de mémoire à son sujet. Nos écrits nous trahissent, et ce n’est pas à un littéraire que je vais apprendre cela...
Comme vous êtes un historien, et un professeur, je voudrais savoir si (sans vouloir vous obliger) vous avez des facilités d’accès à certaines archives inaccessibles au grand public.
Des documents genre actes officiels (naissance, mariage, décès...)
Archives et fiches d’anciennes maisons d’édition n’existant plus de nos jours, par les Archives de Paris, où seraient conservés tout ce qui a été imprimé (depuis plusieurs siècles ! ) mais dont l’accès n’est réservé qu’aux enseignants et chercheurs tels que vous.... Les traces de Leïlah Mahi y dorment peut-être depuis environ quatre vingt ans, et vous y attendent, afin que dans votre vocation de nous instruire, vous aller les y cueillir pour les offrir à notre curiosité... Une curiosité qui n’est point voyeuse (nous ne sommes pas dans « Voici ») mais avide d’en savoir toujours plus sur les mystères du Père-Lachaise...
Les cimetières sont là pour nous rappeler à notre devoir de mémoire !
Et puis, peut-être que Leïlah Mahi (comme beaucoup) ne mérite pas l’oubli où elle est plongée depuis ce 12 août 1932, et de la où elle serait désormais, elle nous demande de l’en faire sortir, allez savoir pourquoi...
Ah, ce mystère des beautés des temps jadis....
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