GLENDALE : Forest Lawn Memorial Park
par
Le Forest Lawn Memorial-Parks & Mortuaries est une franchise créée par Hubert Eaton au tout début du XXe siècle. Cet excentrique pensait que les cimetières étaient des lieux par trop déprimants. Il plaidait pour la création de lieux qui refléteraient sa vision optimiste de la mort. Il envisageait Forest Lawn comme un grand parc rempli de grands arbres, de belles pelouses, de fontaines chantantes, de belles statues et d’un mémorial. Ainsi naquit en 1917 le Forest Lawn Memorial Park à Glendale, dans la banlieue de Los Angeles.
Premier point à rappeler puisque la confusion est constante : il existe deux Forest Lawn Memorial Park à Los Angeles : celui de Glendale, présenté dans cet article, et celui de Hollywood Hills, présenté ici. Les deux cimetières sont bien distincts, le second ayant ouvert devant le succès du premier.
Beaucoup plus qu’un simple cimetière, le FLMP de Glendale est aussi un musée, une galerie d’art, une vitrine architecturale, un piège à touriste et une retraite religieuse. Même le Pape John Paul II s’est arrêté ici, pendant sa visite à Los Angeles. Ce cimetière est le symbole de la démesure américaine, dans ce qu’elle a de sympathique, de naïf, de m’as-tu-vu, d’élitiste, de mauvais goût… Bref, vous l’aurez compris, de paradoxes !
Faire d’un cimetière un parc d’attractions ! En gros, tel était le projet et telle fut effectivement la réalisation finale. A un détail près, et de taille : le Forest Lawn de Glendale n’aime pas les touristes. Il est clairement précisé à l’entrée que si vous n’êtes pas le propriétaire d’un tombeau ou un proche de la famille, vous n’êtes pas précisément le bienvenu. En outre, les photographies sont interdites (bon, cet article et les nombreux clichés que l’on trouve sur le net atteste que ce genre de loi, ici comme ailleurs, est totalement absurde car fondée sur rien sinon la pulsion liberticide). En outre, on appréciera le paradoxe : ce cimetière abrite la dernière demeure des stars de cinémas qui ont tout fait pour être connues. Ce cimetière a été expressément conçu pour être un parc de « la mort dans la joie » MAIS les visiteurs n’y sont pas les bienvenus.
Donc, ne vous attendez pas à être aider dans la localisation des tombes : le plan que l’on vous distribue n’indique aucune sépulture. Je redonnerais donc le conseil suivant : venir au cimetière avec son « matériel », c’est-à-dire une carte avec localisations des principales sépultures. Il existe de très nombreux plans sur le net (voir les adresses de sites plus loin), réalisés par des taphophiles américains. Autre avantage, non des moindres : il sont toujours actualisés.
Cependant, le Forest Lawn de Glendale offre un autre motif de frustration pour les taphophiles : un grand nombre d’enclos où reposent les stars (qui portent des noms très pompeux : Mausolée de la Liberté, Columbarium de l’étoile du berger, de la Paix céleste, Sanctuaire de la Terre Promise…) sont fermés à clé et sont donc inaccessibles sans le précieux sésame. Il faut pour y pénétrer avoir le droit de posséder des « clés d’or » (golden keys)… Bref, vous voyez le topo. C’est assez immature, et finalement très élitiste. Lors de ma visite, j’ai eu beaucoup de chance : pour une raison que j’ignore, beaucoup de ces enclos étaient ouverts (besoin des jardiniers ?...) et j’ai donc pu prendre pas mal de photos difficiles à avoir au quotidien, comme les tombes de Clark Gable ou de Marie Pickford par exemple.
Globalement, ces « jardins » privés sont tous faits sur le même modèle : fermés par la « Porte de la majesté céleste de la résurrection tranquille » qui ne s’ouvre qu’avec la « clé de la Félicité que vas-y, si tu l’as, c’est que tu fais partie des VIP », ils se présentent sous la forme de jardins impeccables. Tout autour, contre les murs, des sépultures peuvent être de vrais tombeaux ornés de sculptures diverses. Au centre, les alignements de plaques. Les « stars » du cinéma sont partout, dans tous les coins.
Donc, autant le dire tout de suite : si vous n’êtes pas un(e) cinéphile averti(e) – ou un taphophile acharné- , autant allez voir ailleurs, au Hollywood Forever par exemple, beaucoup plus sympa et à taille plus humaine.
La taille justement, parlons-en !... Le Forest Lawn de Glendale est gigantesque. Sans voiture, point de salut. Je l’ai déjà évoqué dans d’autres articles : vastes pelouses vertes immaculées sur lesquelles on hésite à marcher, déclenchements intempestifs des arrosages automatiques, labyrinthes, à certains endroits, où il faut trouver l’enclos à l’intérieur de l’enclos à l’intérieur du jardin à l’intérieur du… Ami des jeux de pistes, vous serez ravis. L’aspect général est similaire aux autres cimetières de Los Angeles (Hollywood Forever à part) : peu de monuments sur les tombes, égalité absolue des plaques créant une monotonie que vient briser la présence d’arbres et d’œuvres… Plus quelques bâtiments imposants…Tout cela pour finalement très peu de visiteurs (il faut dire que dans des conditions pareilles !!!).
Il n’en reste pas moins que l’endroit est fascinant. Il témoigne d’une mentalité nouvelle par rapport à la mort. En outre, si vous êtes lassés de l’animation trépidante du Hollywood Boulevard, il offre une alternative chlorophyllienne. On ne peut pas aller à Los Angeles sans visiter au moins l’un de ses cimetières. On les a tellement vus dans les films et séries américaines que l’on se surprend à reconnaître certains endroits où l’on n’était pourtant jamais venu. Là encore, les fans de Six Feet under seront ravis !
Curiosités
On consultera l’article général sur les cimetières californiens.
Là ou le Forest Lawn Hollywood Hills est davantage focalisé sur l’histoire américaine, le Forest Lawn de Glendale a une approche beaucoup plus religieuse, comme en témoigne en premier lieu les multiples appellations des jardins, mausolées et autres cathédrales. En outre, parmi les nombreuses œuvres d’arts exposées un peu partout, le nombre de figures chrétiennes est beaucoup plus important qu’ailleurs, ce qui n’empêche pas le Christ et la Vierge de voisiner avec des petites nymphettes nues à la croupe saillante et offerte ! This is America !
Ce cimetière offre en particulier un très grand nombre de reproductions d’œuvres de la Renaissance, en particulier une reproduction de la Cène de Léonard de Vinci, exposée à la Memorial Court of Honor, ou des David et Moïse de Michel-Ange, faite dans des marbres importés d’Italie des carrières où l’artiste avait lui-même puisé. On y trouve également plusieurs chapelles, reproduction d’églises européennes, qui ne sont pas utilisées uniquement pour les funérailles (c’est par exemple ici que Ronald Reagan se maria avec l’actrice Jane Wyman). On y trouve également une gigantesque statue de George Washington, différente de celle du Forest Lawn de Hollywood Hills.
Toujours dans la démesure, la porte principale d’accès au cimetière serait la plus grande porte en fer forgé du monde.
Le cimetière contient également un musée où furent rassemblés des artefacts Hubert Eaton venus du monde entier. Il existe des sections pour l’Inde, l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Est et l’Asie du Sud-Est, les Etats-Unis, l’Amérique du Sud, l’Australie et l’Europe. La collection inclut des peintures, des sculptures de verre, des objets « historiques » américains, les exemplaires réels de chaque pièce de monnaie mentionnée dans la Bible, les répliques exactes des joyaux de la couronne britanniques, ainsi qu’une statue de l’île de Pâques, sauvée de la cale d’un bateau où elle avait été utilisé pour lester le navire. La statue a même un nom : Hubert.
personnalités
Un très grand nombre de célébrités sont inhumées ici. Beaucoup d’entre elles sont connues du fait de la diffusion sur nos antennes de séries américaines, parfois anciennes.
Il ne s’agit pas ici de présenter toutes les vedettes de ce cimetière, et ceci pour plusieurs raisons :
un certain nombre d’entre-elles ne sont connues que par les Américains (là-bas, elles peuvent être "cultes", mais leur notoriété ne passe pas l’Atlantique, sauf pour quelques fans). Je pense en particulier à certains joueurs de base-ball, ou à des acteurs qui se firent connaître dans des séries télévisées très populaires aux Etats-Unis (I love Lucy, Little Rascals, Three Stooges...) mais qui sont mal connues en Europe.
les cimetières de Los Angeles font l’objet d’un très grand nombre de sites sur Internet qu’il me semble inutile de recopier, et sur lesquels on peut faire un relevé exhaustif des sépultures de célébrités. En voici quelques uns :
- la page de Findagrave sur Forest Lawn Memorial Park Glendale
- un site très fourni sur le cimetière
La liste qui suit n’est donc absolument pas exhaustive. Je me bornerai dans ce site à présenter les plus fameux dans leur environnement, en les classant par ordre d’arrivée dans le cimetière. Il y a néanmoins tous les autres. Selon votre degré de cinéphilie, vous pourrez déplorer l’absence de tel(le) acteur(trice) qui repose pourtant bien là… Je renvoie donc aux sites dont j’ai cité l’adresse (et d’autres encore : pas besoin de chercher beaucoup pour trouver une multitude de références).
Comme dans les autres cimetières de Los-Angeles, les célébrités liées au cinéma ont la part belle au Forest Lawn de Glendale. Ouvert au tout début du XIXe siècle, il est véritablement, avec le Hollywood Forever, le cimetière de l’histoire du cinéma hollywoodien. Très schématiquement, si le Hollywood Forever accueillit les premières stars du muet, Glendale correspond à son âge d’or, le lieu des vedettes des années 30 aux années 60. Néanmoins, et peut-être en raison de sa dimension très confessionnelle et de son aspect « fermé », il accueille finalement peu de grandes pointures récentes, qui sont allées se faire inhumer ailleurs.
Frank Lyman BAUM (1856-1919), l’une des premières
vedettes du cimetière, auteur, acteur et réalisateur indépendant américain, plus connu comme créateur d’un des livres pour enfants les plus populaires aux États-Unis : Le Magicien d’Oz.
L’industriel King Camp GILETTE (1855-1932),
inventeur du rasoir à lames jetables, à l’origine de l’empire qui porte son nom.
L’acteur John GILBERT (1899-1936), connu
pour les rôles qu’il interpréta en compagnie de Greta Garbo (La Chair Et Le Diable, Anna Karenine, la Reine Christine). Cette dernière refusa toujours de l’épouser. Comme d’autres avant lui, le parlant signa la fin de sa carrière, les ingénieurs du son estimant que sa voix n’était pas phonogénique.
Jean HARLOW (1911-1937), qui fut la première
vamp à arborer une coiffure blonde platine au cinéma (à noter que c’était sa couleur naturelle). L’emploi d’une actrice blonde pour jouer des rôles à connotation sensuelle constituait une rupture radicale avec les habitudes des studios qui confiaient généralement aux brunes le soin de jouer les « bombes sexuelles » à l’écran. C’est à partir des personnages qu’elle incarna durant sa courte carrière qu’est né le culte érotique moderne de la femme blonde dont Marilyn Monroe devint plus tard l’archétype.
Gutzon BORGLUM (1857-1941), artiste et
sculpteur américain qui devint mondialement célèbre pour son oeuvre du Mont Rushmore qui représente quatre grands présidents américains. Ces quatre visages de 18 mètres de haut reproduisent les traits de george Washington, Thomas Jefferson, Abraham Lincoln et Theodore Roosevelt.
Le compositeur Frank CHURCHILL (1901-1942), qui
travailla pour les studios Disney et composa de très nombreuses musiques de film, en particulier le fameux Qui a peur du grand méchant loup ? composé pour Les Trois Petits Cochons.
Carole LOMBARD (Jane Peters : 1908-1942),
connue pour ses rôles dans des comédies des années 1930 devenues des classiques, et qui mourut dans un accident d’avion. Elle était l’épouse de Clark Gable près duquel elle repose.
Le comédien WC FIELDS (William Claude
Dukenfield : 1880-1946), qui fut jongleur, humoriste de vaudeville, scénariste et acteur. Il créa un personnage excentrique, à la voix hargneuse caractéristique, aux allures de clown avec ses habits et son nez enflé, et aima jouer des personnages caricaturaux. Il est indubitablement l’une des références du cinéma comique américain.
Le réalisateur Ernst LUBITSCH (1892-1947),
américain d’origine allemande, qui tourna plus d’une cinquantaine de films en trente ans, dont le célèbre Ninotchka avec Garbo.
Théda BARA (Theodosia Goodman : 1885-1955),
actrice souvent citée comme le premier sex-symbol de l’histoire, apparaissant dans de nombreux films dans des costumes transparents qui laissaient peu de place à l’imagination. Ce genre de costumes fut banni des films hollywoodiens après l’arrivé du Code Hays, initié en 1930.
Art TATUM (Arthur Tatum : 1909-1956), qui bien
qu’à moitié aveugle est considéré comme un des pianistes les plus importants du jazz.
Humphrey BOGART (1899-1957), l’un des
mythes les plus incontestables de l’histoire du cinéma. En 1951, il fut lauréat de l’oscar du meilleur acteur pour son rôle dans L’Odyssée de l’African Queen, tandis que Casablanca, dans lequel il joue le rôle principal, est régulièrement cité parmi les cinq meilleurs films de l’histoire du cinéma.
Le réalisateur britannique James WHALE (1889-
1957), auteur de la série des Frankenstein, de L’Homme invisible ou encore de Show Boat. Il se suicida en se noyant dans sa piscine.
Errol FLYNN (1909-1959), qui se fit connaître
principalement pour ses rôles dans les films d’aventure (Capitaine Blood, Les Aventures de Robin des Bois, La Charge fantastique…). Marié à trois reprises, il fut également célèbre pour son tempérament d’« homme à femmes », entretenant une image de séducteur prodigue tout au long de sa vie. Il mourut à l’âge de cinquante ans, principalement en raison d’un excès d’alcool. On dit qu’il fut inhumé avec six bouteilles de whisky.
Clak GABLE (1901-1960), la plus grande star au
box-office du début du cinéma parlant. Il reste surtout célèbre pour avoir été Rhett Butler dans le classique Autant en emporte le vent, sorti en 1939. Près de lui repose son épouse, la comédienne Carole Lombard.
Deux des MARX BROTHERS reposent dans ce
cimetière : Chico (Léonard Marx : 1887-1961) l’aîné, qui fut pianiste, et Gummo (Milton Marx : 1893-1977).
L’acteur Alan LADD (1913-1964), qui tourna
essentiellement dans des westerns.
L’actrice Clara BOW (1905-1965), surnommée la
It Girl, qui connut un immense succès dans les années 20, au point de servir de modèle à la fameuse Betty Boop.
Dorothy DANDRIDGE (1922-1965), qui fut la
première actrice noire à s’être imposée à Hollywood.
Nat King COLE (Nathaniel Coles : 1919-1965) :
chanteur et pianiste de jazz et de rhythm and blues, il fut l’un des plus grand crooners des années 1950.
David O. SELZNICK (1902-1965), qui fut l’une
des icônes de l’âge d’or du cinéma en tant que producteur hollywoodien. Il est surtout connu pour avoir produit le film à grand succès Autant en emporte le vent pour lequel il remporta l’Oscar du meilleur film.
Walt DISNEY (Walter Elias Disney : 1901-
1966). Faut-il le présenter ? C’est en 1923 qu’il fonda ses studios qui connurent le succès que l’on sait. Une vieille rumeur prétend qu’il se fit cryogéniser dans le but d’une hypothétique résurrection. Il est à coup sur l’une des cinq plus grandes stars du cimetière.
L’acteur Spencer TRACY (1900-1967), qui
pouvait tout jouer, des rôles de salauds à la plus pure comédie. Il obtint deux Oscars du meilleur acteur deux années consécutives en 1937 pour Capitaines courageux et en 1938 pour Des hommes sont nés. Marié, et ne pouvant divorcer de son épouse parce qu’il était un catholique fervent, il vécut maritalement jusqu’à sa mort avec Katharine Hepburn, avec cependant des "pauses" dans leurs relations.
C’est dans ce cimetière que furent inhumés les fameuses
ANDREWS SISTERS (Laverne : 1911-1967, rejointe par Maxene 1916-1995, Patty étant toujours en vie). Elles formèrent un groupe de chanteuses fameux dans les années 40, enchaînant les tubes qui resteront dans les mémoires comme l’un des symboles de la Libération de l’Europe par les Américains. Elles furent souvent copiées par la suite.
L’acteur Robert TAYLOR (Spangler Arlington
Brugh : 1911-1969), dont l’un des premiers films importants fut Le Roman de Marguerite Gautier (1936), où il donnait la réplique à Greta Garbo. Il est surtout connu pour ses rôles dans Quo Vadis et dans Traquenard de Nicholas Ray. Il eut pour première épouse l’actrice Barbara Stanwyck.
Harold LLOYD (1893-1971) : acteur, réalisateur
et producteur de cinéma burlesque, il se créa, à la différence de Charlie Chaplin et de Buster Keaton, le personnage comique d’un jeune homme plutôt équilibré, intégré, romantique et bosseur. Sa performance la plus marquante remonte à 1923, dans le classique du cinéma burlesque muet Monte là-dessus ! : qui ne connaît pas cette scène mémorable où il reste suspendu aux aiguilles d’une horloge en escaladant la façade d’un gratte-ciel de Los Angeles.
Le producteur Samuel GOLDWYN (Schmuel
Gelbfisz : 1882-1974), cofondateur de la désormais mythique Metro Goldwyn Mayer.
Merle OBERON (Estelle Thompson : 1911-
1979), actrice britannique d’origine galloise et indienne. Elle fut nommée en 1935 pour l’oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans The Dark Angel de Sidney Franklin. On se souvient également d’elle dans le rôle de Cathy dans les Hauts de Hurlevent.
L’étonnante Mary PICKFORD (Gladys Smith :
1892-1979), qui après avoir menée une carrière d’artiste toute jeune (elle fut surnommée La petite fiancée de l’Amérique), tournée dans 236 films, en 27 ans d’une carrière qui ne se maintint pas au passage du parlant, devint une femme d’affaire redoutable. En 1919, elle fut l’un des fondateurs des Artistes associés (United Artists), avec Griffith, Charlie Chaplin et Douglas Fairbanks (dont elle fut l’épouse). Elle devint ainsi la première femme millionnaire du cinéma. Elle repose sous une sculpture très néoclassique.
William WYLER (Willi Weiller : 1902-1981),
réalisateur et producteur américain d’origine alsacienne, célèbre pour avoir réalisé Ben-Hur, le péplum récompensé par onze Oscars.
L’actrice canadienne Norma SHEARER (Edith
Shearer : 1902-1983), qui tourna beaucoup des années 20 aux années 40 et fut la plus grande star de la MGM dans les années 30. Elle repose dans la crypte de son premier mari, le producteur Irving THALBERG (1899-1936).
Le réalisateur Vincente MINNELLI (Anthony
Minnelli : 1903-1986), auteur de films hauts en couleurs, en particulier des comédies musicales très oniriques (Un Américain à Paris, Tous en scène, Gigi…). Ex époux de Judy Garland, ils furent les parents de la chanteuse Liza Minnelli.
Le réalisateur Rouben MAMOULIAN (1897-
1987), auteur de La reine Christine avec Garbo et du Masque de Zorro avec Tyrone Power.
L’artiste Sammy DAVIS Jr (1925-1990), qui fut
un touche-à-tout. Il a été danseur, chanteur, comédien, imitateur et musicien. On se souvient de ses shows avec Liza Minnelli et Frank Sinatra.
Le compositeur de musiques de films Georges DELERUE (1925-1992).
L’acteur James STEWART (1908-1997), qui fut
un des acteurs fétiches d’Alfred Hitchcock. Il fut en particulier la star dans quatre de ses films : La Corde, Fenêtre sur cour, L’homme qui en savait trop et Sueurs froides.
L’acteur Randy BROOKS (1918-2003), qui interpréta
Charles Hamilton dans Autant en emporte le vent, mais également le caporal Randy dans Rintintin.
Forrest J. ACKERMAN (1916-2008) : il fut
l’un des pionniers de la Science Fiction et eut, par ces parutions de magasines et l’étonnante collection qu’il s’était constitué, une influence considérable et un rôle de conseiller sur plusieurs générations de réalisateurs de cinéma. Il fut le créateur du personnage de Vampirella.
Commentaires