PEYREFITTE Alain (1925-1999)

Cimetière de la ville-haute de Provins (77)
jeudi 5 mars 2009
par  Philippe Landru

Ancien élève de l’École normale supérieure et de l’École nationale d’administration, chargé de recherches au Centre national de la recherche scientifique, maître de conférences à l’ENA, anthropologue de formation, diplomate de carrière, Alain Peyrefitte a parcouru une double carrière au service de la recherche et au service de l’Etat. Il a effectué de nombreux séjours dans divers pays communistes, où il a connu de l’intérieur le système marxiste. Maire de Provins de 1965 à 1997, député de Seine-et-Marne quasiment sans interruption de 1958 à 1995, puis sénateur jusqu’à sa mort, il fut ministre à plusieurs reprises : celui de l’Information sous De Gaulle (il s’y fit brocarder comme érant « le ministre de la censure »), de la Recherche puis de l’Education (il dut démissionner en mai 1968). Il revint au gouvernement sous Pompidou (ministre chargé des Réformes administratives et du Plan, puis ministre des Affaires culturelles et de l’Environnement). Sous Giscard, il fut un ministre de l’Intérieur très décrié par l’opposition. Son œuvre d’écrivain se composa essentiellement d’essais (Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera, le Mal français...). Collaborateur de nombreux journaux et revues, dont La Revue des deux mondes, Le Monde ou Le Figaro, il était membre de l’Académie française et de de celle des sciences morales et politiques. Avec lui repose son épouse, la femme de lettres Claude d’ORCIVAL (Monique Luton : 1924-2005).


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