LARBAUD Valery (1881-1957)

cimetière de Vichy
lundi 10 mars 2008
par  Philippe Landru

Rentier grâce à la fortune familiale, il voyage à grands frais, mène une vie de dandy, fréquentant les stations thermales pour soigner sa santé fragile. Elevé dans le protestantisme, il se convertit à la foi catholique en 1910, mais, pour ne pas peiner sa mère, reste discret sur le sujet. En 1911 paraît son premier roman, Fermina Marquez, suivi de A.O. Barnebooth, ses oeuvres complètes, c’est-à-dire : un conte, ses poésies et son journal intime, oeuvre d’une grande liberté dans la forme et le contenu, permettant toutes les audaces, précédant ainsi Ulysse de James Joyce que Larbaud a co-traduit. Polyglotte, il introduit en France des auteurs tels Samuel Butler, Walt Whitman et William Faulkner, en les traduisant ou les préfaçant. En 1935, une hémorragie cérébrale le rend hémiplégique et aphasique, le clouant au lit à vie. Il meurt finalement dans la gène financière.

Avec lui repose son père, le pharmacien Nicolas LARBAUD (1822-1889), qui fut le premier à exploiter les sources minérales jaillissant à Saint-Yorre : on peut donc de bon droit le considérer comme le créateur de notre actuelle Vichy-Saint-Yorre.

Tous deux reposent dans le caveau familial maternel, celui des Etiveaux (compartiment 3 [1]).


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[1Bertrand Beyern l’indique à tort dans le compartiment 1


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