il manque la croix en haut de la tombe !

Bonjour
jai des milliers de documents sur miss Campton et toute son histoire...plus de 20 ans de recherche
et jai retrouvé les descendants

c est une petite partie de mes documents qui sont sur la page
contactez moi
parisblanche2011@hotmail.fr
Merci
Adrien

Bonjour,
en lointaine parentelle avec les d’Obigny de Ferrière je vous suggère d’aller au cimetière du Montparnasse sur la tombe de la famille de Borniol alliée à la famille d’obigny de Ferrière.
Henry de Borniol (créateur des pompes funèbres de Borniol) aurait fort bien pu accueillir sa famille.
Cette tombe est propriété entre autres de mes cousins Salin et de la famille de Borniol..
Bon courage.
Brice Desaulle

Pour les présentations, il y a une rubrique : « tout sur le site » et sous-rubrique : « qui est derrière ce site »
que je vous invite à rejoindre.

Heu j’ai écrit des bêtises : ma date anniversaire est en fait le 9 avril 2012 et non le 3 octobre. Il s’agissait d’une visite guidée du Père Lachaise avec Paul Bauer. Mais j’y étais déjà allé, une seule et unique fois en 1992. Depuis j’y passe ma vie !
Et pour vous Ghislain ? Âge, profession, votre première visite d’une cimetière...

@ H. Lallment et MARRY Ghislain :
Merci beaucoup pour vos commentaires qui me font bien plaisir.

@ H. Lallment :
Merci pour votre transmission de la localisation de la tombe de ma chère Marcelle Romée que j’ai pu retrouver grâce à vous... au Père Lachaise ! Au plaisir de vous rencontrer bientôt...

@ MARRY Ghislain :
No problem. Je travaille dans le milieu hospitalier et j’ai 42 ans. Passionné par les cimetières depuis le 3 octobre 2012 et plus particulièrement par les artistes oubliés d’autrefois.

Un petit mot pour dire que je suis infiniment reconnaissant à Paul Bauer (qui fut le premier à me faire découvrir les cimetières et à qui je dois mon goût pour les actrices), à mon cher Diabolo (mon compère des cimetières), à Bertrand Beyern (merci pour vos visites à thèmes si captivantes, vous êtes mon idole !), à Philippe Landru (merci pour tout le boulot que tu te donnes pour enrichir ton merveilleux site et merci pour tes agréabes visites accompagnées des afters qui m’ont permis de te connaitre et de me faire plein de nouveaux amis taphophiles !), à Herbert Lallment (merci pour vos super scoops !!!!!!!!!!!!! Il faut vraiment que l’on se rencontre. ) et à Olivier Loudin (mon nouvel ami, crieur de rue, chanteur comico-réaliste et guide du Père Lachaise) qui sont de grands passionnés et de véritables chercheurs, qui en partageant leur savoir et par leurs visites de cimetières hors des sentiers battus m’ont donné le virus et l’envie de continuer à percer le mystère de ces vies qui ne sont plus.

LE MYSTERE DE LA TOMBE AU CHIEN VERT (Suite et Fin)

Il est des personnes de l’ombre dont on ne parle point, et qui en silence et sans que l’on ne sache qui ils sont, agissent : des hommes ou femmes (l’Armée des Ombres ) dont on ne connait point les mérites de la lumière qui revient souvent aux autres.

Ce compère et compagnon de chemin et d’aventures, grand érudit et passionné du cimetière de Montmartre et de Saint-Vincent à qui je tire mon chapeau pour toutes les belles découvertes qu’il m’a fait faire, qui m’accompagne souvent lors mes fouines dans les cimetières parisiens ou que moi-même je suis lors de ses visites historiques (confidentielles) dans de nombreux lieux parisiens... et qui parfois m’aide à mieux me canaliser pour aller vers le bon chemin, pour optimaliser mon temps ou mes recherches sans trop me disperser ... ce compère je disais donc, à qui j’eus fait connaître ce matin chacune de mes avancées réalisées tout au long de cette nuit sans sommeil concernant Miss Campton me posta un message que je pris connaissance en soirée :

Son cadeau pour récompenser ma témérité et mes efforts de travail... pour redonner vie à cette Muse qui partagea toute sa nuit à mes côtés ... et rétablir certaines réalités en corrigeant les erreurs que l’on peut lire parfois.

Voici son récit tel que je pu le découvrir :

"Je suis allé aussitôt après t’avoir écrit en direction du cimetière de Montmartre.
Un seul objectif : Miss Campton. Tout de go direction le Conservatoire :
Monsieur ?
 Je cherche les coordonnées de la tombe d’une artiste d’origine anglaise... Miss Aimée Campton Derval, décédée en novembre 1930
Le conservateur : Êtes vous sûr de l’année ?
 Oui.
Je ne trouve pas... a t-elle un autre nom ?
 Tentez avec Derval avec un D.
Il continue à chercher...
Toujours rien. Êtes-vous certain du cimetière ?...
 Oui, c’est dans toutes les archives de l’époque y compris Le Figaro et Le Temps...
Elle fut a première épouse de Paul Derval, le directeur des Folies Bergères qui est inhumé dans ce même cimetière. Mistinguett était présente et bien d’autres grands noms de l’époque le jour de son enterrement... Elle serait même peut-être dans la 12ème division...

Comprenant qu’il n’avait pas à faire à un amateur... il me demande mon papier, et constate qu’il s’est trompé dans l’orthographe de Campton...

Il ré-ouvre ses registres... Oui monsieur, vous avez raison, cette personne se trouve en effet au cimetière de Montmartre et c’est bien la 12ème division comme vous venez de me le préciser.
Puis marquant un temps d’arrêt, il ajouta : Malheureusement sa tombe a été reprise !
Un instant... J’ai tout de même un doute, l’écriture peut concerner la tombe du dessous du registre... patientez....
Hélas, après vérification, j’ai le regret de vous faire savoir qu’elle a malheureusement été reprise le 15 septembre 2008... je suis désolé pour vos recherches.

 Merci. Cependant, pouvez vous me préciser les coordonnées exactes de sa tombe avant qu’elle n’ait été reprise ?

Bien sûr... les voici : 12 - 4 - 23 (12ème division - 4ème ligne - 23ème rangée).
 Merci bien pour tous ces renseignements. Au revoir.

Comme tu te doutes, je vais sur le champ là où tu penses et je respecte scrupuleusement les coordonnées communiquées par la personne de la Conservation étant persuadé que la tombe de Miss Campton est bien... la tombe avec le chien. Et avec la localisation administrative, on arrive bien en effet sur notre tombe... la fameuse tombe au chien vert !!!

Là j’observe au peigne fin celle-ci... Le nom de l’artiste doit y être c’est certain... Et bien sûr, il y est !!!!!!!!!!!

Il est inscrit sur le devant de la tombe côté gauche sur la face et non pas de côté (donc en regardant de face la tombe).
On peut lire : Campton Derval née Emily Gager 21 novembre 1930.
Au dos du chien en bas à droite du socle du haut, comme tu me l’avais précisé : Alexis PItron 1843-1901, le 1 étant peu lisible mais c’est bien le papa de Paul Derval.

Quant au chien... non, il n’a pas été réalisé pour Miss Campton comme tu le pensais*... mais pour le Alexis semble t-il... Car l’œuvre date de 1906. Pour info, elle a été réalisée par Léo Roussel (un sculpteur originaire de la Meuse) à qui l’on doit entre autres la statue du duc d’Aumale parmi les illustres sculptures du Louvre ainsi que le monument aux morts de Bar-Le-Duc mais qui a été fondu.

Mon cher Napoléon de la Fouine**, tes recherches nous en ont donné l’explication du pourquoi et du comment la première épouse de Paul Derval (et non sa cousine ! ) a été inhumée en cette belle tombe... mais dont le chien symbole de fidélité et les roses l’entourant n’étant pas la signification que l’on pouvait penser, à savoir l’amour fidèle de l’épouse pour son époux...
Le directeur des Folies-Bergères refera sa vie, et ira reposer en paix non loin de Miss Campton en ce même cimetière... mais avec sa deuxième épouse, Hélène Martini (1895-1986), ancien mannequin des Folies-Bergères et qui les dirigera à son tour, pendant près de 20 ans.

Le rideau est tombé... Le voile est levé... "

Que de péripéties ! Et oui, le mystère de la tombe au chien vert vient d’être percé. Mon ami et moi avons réussi à prouver que Miss Campton était bien là où Philippe l’avait dit. Il ne nous reste plus qu’à trouver des belles histoires et anecdotes à conter sur la belle Emily Aimée pour faire revivre cette artiste oubliée auprès de nos ami(e)s qui nous accompagneront lors d’une petit visite au cimetière du Nord.

( * J’imaginais en fait que Miss Campton avait eu un chien fidèle auquel elle tenait beaucoup et donc que Paul Derval avait fait réaliser pour sa regrettée épouse cette belle sculpture de chien en bronze en souvenir de l’animé aimé et ainsi pour que celui-ci veille sur Miss Campton pour l’éternité !
** C’est le nom que me donne mon pote ! )

HolyvieR

@HolyvieR et Philippe
Voici des informations qui font honneur à ce site.
Merci à HolyvieR pour ses incessantes trouvailles.
H. Lallment

Au sujet de Paul Derval (lu dans la revue « Le Srapontin » du 12.04.1917) : "Miss Campton va se marier ! Cette charmante artiste racontait l’autre jour à une de ses amies, avec l’accent amusant qu’on lui connaît.
— J’aime beaucoup ce garçon et je vais l’épouser, mais j’ai tort de dire cela à tout le monde parce que depuis que l’on sait que j’aime quelqu’un personne ne m’aime plus. "

Moi si, je l’Aime ! J’ai même passé ma nuit avec elle !

Philippe, j’espère que tu n’effaceras pas le fruit de mes recherches. J’y ai passé la nuit !

SCOOP !

Il existe bel et bien un enregistrement de Miss Campton ! Un seul et unique ! Incroyable ! Jamais je n’aurais pensé pouvoir entendre sa voix et son accent british ! La chanson qui date de 1906 s’appelle « Entrevue de Marienbad ». J’en avais déjà entendu parler. Il s’agit d’un duo avec le célèbre Maurel (Quoi ? Comment ? Vous ne connaissez pas Maurel ?!?! )

Louis Maurel (1859-1936) était un chanteur comique et comédien, dont les deux grands succès furent « Le pauvre ouverrier » et « J’ai perdu ma gigolette ». Vous trouverez sur le fameux site « Du temps des cerises aux feuilles mortes » une courte biographie le concernant. Les chanteurs Paulus et Mayol parlent de lui dans leur mémoires.

Louis Maurel lui repose au cimetière du Père Lachaise (95e division, 2e ligne, à 13 tombes de la 96e division) —> ça c’est un scoop de mon ami Olivier Loudin que je remercie infiniment pour cette découverte ! Aucun site ne le mentionne au P.L. !

Qui a compris quelque chose à la chanson de Miss Campton dont j’ai posté le lien ?

Voici pour finir une courte généalogie de l’artiste Miss Campton (que j’ai pu obtenir grâce à l’arbre généalogique de Brice Desaule et qui confirme les sources anglaises que j’avais trouvé juste avant) :

Emily Straham Aimée CAGER CAMPTON 1882-1930,
Née le 6 avril 1882 - Brighton (Grande Bretagne) de père inconnu ; mère : Emily Cager
Décédée en novembre 1930 à Paris, à l’âge de 48 ans

Elle était la première épouse de Paul Derval mais ce dernier était, comme je l’ai dis précédemment, son second époux. Elle avait épousé en première noce Charles Ernest René PETITDEMANGE dit Charles PRINCE (1872-1933), acteur, réalisateur et scénariste de film muet, qui fut aussi une star des Folies-Bergères au début des années 1900 —> Philippe a fait une fiche le concernant à la rubrique « cimetière de Maisons-Laffite (78) », cimetière dans lequel sa tombe a malheureusement été reprise.

Miss Campton en divorca environ un an après la naissance de leur fille Renée PETITDEMANGE (1901-1993).

Miss Campton était une véritable icône de la mode dans les magazines féminins et une star dans les revues consacrée à la vie théâtrale et à la chanson parisienne de la Belle Epoque. Je ne pense pas qu’il existe des enregistrements de sa voix. Je suis en train de déchiffrer les partitions de ses chansons. Elle a été maintes et maintes fois représentée sur les cartes postales Reutlinger, Sazerac, Stebbing, Walery (que les collectionneurs continuent à s’arrêter sur les sites d’enchères comme Ebay).

Nouveau rebondissement !
Je viens de retrouver Alexis Pitron (1843-1901) le père d’Alexis Junior (notre Paul Derval) !

Son nom était caché, en bas à droite, derrière le chien. Il m’est apparu sur une autre photo que j’avais pris de la tombe.

Je suis allé voir l’arbre généalogique de Brice Desaulle qui a Paul Derval dans sa généalogie (qui a publié un message dans cette rubrique le 23 janvier 2013). J’y ai trouvé plein de renseignements sur sa famille, hélas la fiche sur Paul Alexis était vierge !

Ainsir, m’étant armé de patience, pour savoir si il était bien le père du directeur des Folies-Bergères, je suis parti à la recherche son acte de décès sur le site des Archives d’état-civil de Paris.. Et bingo, je l’ai retrouvé ! (c’est une chance car les archives numérisées s’arrêtent à 1902). Le voici :

PITRON Acte n° 204
L’an mil neuf cent un, le douze février à dix heures du matin,
acte de décès de Alexis Pitron, âgé de cinquante huit ans,
imprimeur, né à Paris, décédé rue Notre Dame de Lorette, 33,
hier matin à une heure ; fils de Elisa Pitron, âgée de quatre vingt ans,
sans professin, demeurant à Neuilly-sur-Seine (Seine), époux de
Louise Hyacinthe d’Obigny de Ferrière, âgée de quarante six ans,
sans profession.

(archives numérisées de Paris, acte de décès, 9e arr., 12.02.1901, côte du registre : V4E 8883)

 Marié avec Louise Hyacinthe d’Obigny de Ferrière dont j’ai parlé tout à l’heure, qui est la maman de Paul Derval. C’est donc bien le bon Alexis Pitron ! Est-ce qu’un des amoureux du cimetière de Montmartre saurait si Louise Hyacinthe repose aussi au cimetière de Montmartre ? Il ne semble pas qu’elle repose avec son défunt mari.

 Elisa Pitron (Elisa est peu lisible sur la photo mais c’est le prénom qui est inscrit sur le haut de pierre tombale !), née en 1822 et décédée en 1916 est donc la grand-mère paternelle de Paul Derval. Il y a donc de fortes chances que notre Miss Campton repose bien dans la tombe familiale de son second époux. J’attends maintenant les preuves de Philippe !

P.S. : On peut le déchiffrer difficilement, mais sur cette sépulture de la 12ème division, on devine la dernière strophe d’un poème de Théophile Gautier, autre occupant du cimetière de Montmartre (poème que j’ai recopié en intégralité) :

La Dernière Feuille
Théophile GAUTIER
Recueil : « La Comédie de la Mort »

Dans la forêt chauve et rouillée
Il ne reste plus au rameau
Qu’une pauvre feuille oubliée,
Rien qu’une feuille et qu’un oiseau.

Il ne reste plus dans mon âme
Qu’un seul amour pour y chanter,
Mais le vent d’automne qui brame
Ne permet pas de l’écouter.

L’oiseau s’en va, la feuille tombe,
L’amour s’éteint, car c’est l’hiver.
Petit oiseau, viens sur ma tombe
Chanter, quand l’arbre sera vert !

1837

Il faudrait écrire Pitron-d’Obigny de Ferrière avec un tiret au milieu car il s’agit bien de deux noms de famille distincts.

En faisant quelques recherches sur ces deux familles, j’ai trouvé ceci :

* Hyacinthe d’Obigny de Ferrière, dit Derval (c.1802-1885), père d’Henri et petit-fils d’un Lieutenant-colonel d’un régiment de Picardie, exerça le métier de comédien. Il remporta à l’époque un certain succès au Théâtre du Palais Royal (1831 à 1857) et à celui du Gymnase (1857-1885). On lui doit la création de bon nombre de pièces de Labiche et d’autres auteurs, notamment en 1858 Le Fils naturel d’Alexandre Dumas fils (rôle du Marquis d’Orgebac), qui plus tard tint les cordons du poêle à ses obsèques célébrées le 24 janvier 1885. Il est notamment le père de Mademoiselle Derval, chanteuse à l’Opéra-Comique dans les années 1860.

* Hyacinthe-Louise d’Obigny de Ferrière, dite Derval, née le 28 octobre 1854 à Paris, autre petite-fille du comédien, fit également une carrière artistique : élève du Conservatoire de Paris (1ère médaille de solfège en 1867, 3e accessit de piano en 1869), elle enseigna la musique à Paris.

* Mariée à Alexis Pitron, elle est la mère de Marie-Louise Pitron-Derval, née le 25 octobre 1884 à Paris, qui décrocha en 1897 une 1ère médaille de solfège au Conservatoire de Paris et d’Alexis Pitron-Derval, dit Paul Derval, né en 1880, décédé à Paris le 14 mai 1966. Comédien et producteur de théâtre, celui-ci dirigea, durant près d’un demi-siècle, les célèbres Folies-Bergère achetées en 1918.

Oui mais qui sont les Pitron qui reposent dans la sépulture avec le chien ? Aucun de ces Pitron là ne figurent sur la pierre tombale ! Aussi, comment être sûr à 100 % que Miss Campton a bien été inhumée dans cette tombe ?

En tout cas, ce dont je suis sûr et certain c’est bien que l’artiste a été la première épouse de Paul Derval et non sa cousine comme certaines personnes ont pu le dire sur cette page ou dans les sources anglaises. Lisez l’article suivant :

Bon Philippe, après maintes réflexions je dois avouer que tu avais bel et bien raison (mais je serais tout de même intéressé de connaitre tes sources) car, alors que je recherchais sur la tombe le nom de naissance ou d’artiste de la Miss, je viens de m’apercevoir que le vrai nom de Paul Derval est « Alexis PITRON d’Obigny de Ferrière » et celui sur la tombe avec le chien est « PITRON » ! Ce qui signifie donc que Aimée Campton reposerait dans la tombe de la famille de son mari... oui, mais la question que je me pose encore : « Pourquoi son nom n’a t-il pas été ajouté sur la pierre tombale ? Afin que l’on oublie pas la délicieuse artiste d’origine anglaise ! »

Le texte dont j’ai posté le lien dans mon précédent message disait ceci :
« Because of a cancer she died on 21 November 1930 in Paris and lies buried at the cemetery of Montmartre, in the tomb of Paul Derval. » Qui faut il croire ? Herbert venez à mon secours !

Oups... Je ne vois pas non plus.

Oui Philippe, j’ai bien vu la photo de cette tombe en tout petit sur la page dont j’ai mis le lien... c’est d’ailleurs ce qui m’avait mis la puce à l’oreille que cette artiste accomplie (chanteuse, danseuse, actrice de théâtre et de cinéma muet) ne reposait pas avec son époux Paul Derval (je ne me rappelais pas avoir vu son nom sur la tombe de ce dernier) mais comme je ne vois non plus pas le nom de « ma belle » sur la tombe avec le chien, j’ai toujours un léger doute mais je ne demande qu’à te croire !

Alors ils sont jolis les cimetières mexicains ? Vivement le reportage-photos !

Cette tombe avec le chien en bronze couché, je la connais très bien. Je n’aurais jamais pensé que mon idole Miss Campton y reposait ! Tu es sûr de ce que tu avances Philippe ? Quelles sont tes sources s.t.p. ? Car je viens de retrouver la photo que j’avais réalisé l’an dernier de cette tombe (que je publie ci-dessous) et je ne vois aucune indication sur la pierre tombale qui indiquerait que Miss Campton (Aimée Campton, parfois appelée Emilie Campton, nom de naissance : Emily Straham Cager) serait inhumée ici !

Ah merci Philippe. Bon séjour au Mexique. J’étais justement en train d’écrire après avoir lu l’article en anglais (dont j’ai mis me lien ci-dessous) : « A priori, la célèbre artiste de music-hall Miss Campton (1882-1930) qui mourut d’un cancer généralisé reposerait pas avec le directeur des Folies Bergères, mais dans une autre sépulture du cimetière de Montmartre. Affaire à suivre...  » Mais tu viens de confirmer ce que pensais. Je vois très bien de quelle tombe il s’agit. Belle découverte !

Lu dans le Figaro du 22, puis du 25 novembre 1930 :

"NÉCROLOGIE.

M. Paul Derval a la grande douleur de faire part du décès de Mme Aimée Campton-Derval.

Les obsèques de cette charmante artiste, si célèbre et si applaudie et dont la mort met en deuil le théâtre et le music-hall, auront lieu lundi 24 novembre, à 11 heures du matin.

On se réunira à la maison mortuaire, 7, rue Alphonse-de-Neuville.

La cérémonie religieuse aura lieu à l’église Saint-François-de-Sales, rue Ampère.

LES OBSÈQUES DE MISS CAMPTON (suite).

Les obsèques de Mme Aimée Campton-Derval, femme de M. Paul Derval, directeur des Folies-Bergère, ont eu lieu hier au milieu d’une très nombreuse afluence. Deux chars de fleurs, chargés surtout de chrysanthèmes et de roses, précédaient le cortège. [...] De nombreux artistes avaient tenu à rendre un dernier hommage à leur camarade si tôt disparue.

Remarqué dans l’assistance Mmes Anna Thibaud, Mistinguett, Cléo de Mérode, Marguerite Deval, MM André de Fouquières, Earl Leslie, Boucot, Charles Méré, Bach, Francis Salabert, André Lang, Henri Debray, ... *

L’inhumation a eu lieu au cimetière Montmartre."

(* J’ai cité les plus célèbres)

J’imagine que Miss Campton repose avec Paul Derval. Qu’en pensez-vous ?