Fils d’un menuisier montrant très jeune des dons pour la sculpture, il fut en particulier formé dans l’atelier d’ Augustin Dumont, à Paris. Il remporta en 1863 le premier grand prix de Rome avec Socrate buvant la ciguë, un bas-relief en plâtre. L’année suivante, il partit pour la Villa Médicis à Rome où il séjourna jusqu’en 1842. Il produisitde nombreux bustes et quelques scènes allégoriques ou mythologiques, mais, fervent catholique,
il réalisa surtout des sculptures religieuses. Ses qualités de portraitistes reconnues, il reçut de nombreuses commandes et obtient un succès durable. La plus connue ses œuvres est la statue colossale de la Vierge, dite "Notre-Dame de France", installée sur le rocher de Corneille au Puy-en-Velay. Haute de 16m, elle a été réalisée avec les 213 canons pris à l’armée russe à Sébastopol.
Après avoir obtenu plusieurs médailles entre 1842 et 1855, aux Salons de Paris et à l’Exposition universelle, il devint membre de l’Institut en 1866 et fut nommé professeur à l’École des Beaux-arts en 1881.
Dans le caveau familial repose également son fils Pierre BONNASSIEUX (1850-1895), qui fut archiviste aux Archives nationales.
LES ŒUVRES FUNÉRAIRES DE JEAN-MARIE BONNASSIEUX
A Paris
En France
– cimetière de Brest : La Vierge aux anges, 1856, marbre ornant la tombe de Mme Menu du Menil