ROUSSY Gustave (1874-1948)
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Neurologue, neuropathologiste et cancérologue français d’origine suisse, il s’installa en 1913 à l’Hospice Paul Brousse de Villejuif pour se consacrer à la recherche sur le cancer, une maladie jusqu’alors négligée. Bientôt, son service de l’hôpital Paul Brousse fut transformé en un « Institut de recherche sur le traitement du cancer », alliant fonction hospitalière et scientifique. Il fut nommé doyen de l’Université en 1933 et tenta de moderniser et rationaliser l’enseignement médical, mais il entra en conflit avec les tenants de la médecine traditionnelle. Proche de la Gauche, il fut révoqué en 1940 par le Gouvernement de Vichy suite à une manifestation des étudiants parisiens contre les occupants. Mis en accusation en 1948 à la suite d’une obscure affaire de fraude fiscale -dont il fut ultérieurement blanchi- , il mit fin à ses jours.
En son honneur, l’Institut qu’il mit sur pied porte désormais son nom.
Dans le même tombeau repose son beau-père, le politicien Gaston THOMSON (1848-1932). Ce dernier, ami de Gambetta, avait été un des grands défenseurs de Dreyfus. Gouverneur de Cochinchine, puis député de Constantine, en Algérie, de 1877 à sa mort, il fut ministre de la Marine de 1905 à 1908, et impulsa la construction de nombreux navires de guerre, croiseurs et cuirassés qui firent de la Marine militaire Française la deuxième du monde. Il fut également ministre du Commerce, de l’Industrie et des PTT de 1914 à 1915 sous le gouvernement Viviani.
Dans ce même tombeau repose enfin le journaliste André JAGER-SCHMIDT (1884-1940) et son épouse, la femme de lettres Andrée JAGER-SCHMIDT (+1944).
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