TARASCON-SUR-ARIÈGE (09) : cimetière Sabart
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S’étalant en pente contre la montagne, le cimetière de Tarascon offre une belle vue sur la ville, en particulier la tour Saint-Michel, ancien clocher subsistant de l’église du même nom.
Unique élément de statuaire, le buste très érodé de l’avocat Jean-Baptiste Joseph (+1817).
Reposent dans ce cimetière :
Le journaliste Christian BERNADAC (1937-2003), journaliste et écrivain dont les ouvrages sur la déportation connurent un succès public considérable dans les années 1960-1970. Journaliste à Europe1, puis créateur d’Inter 3, premier journal télévisé national d’information de la troisième chaîne française le 31 décembre 1972 ; il prit en 1975 ses fonctions de rédacteur en chef de TF1, l’ORTF ayant cessé d’exister la veille à minuit. Il fut à l’origine du choix des trois présentateurs qui firent le succès de la chaîne : Roger Gicquel, Yves Mourousi et Jean-Claude Bourret. Son identité n’est pas portée sur le tombeau familial (Bernadac - Chevènement).
Le médecin, spéléologue et hydrologue Félix GARRIGOU (1835-1920). Dès 1861, il s’intéressa aux origines de l’homme et procéda à de nombreuses explorations de grottes, d’abord en Ariège, puis dans tout le Sud-Ouest de la France. Il contribua grandement dans les domaines de l’hydrologie, la toxicologie et de la métallothérapie, et construisit des instruments d’hygiène médicale.
Le maître de forge Lucien SAINT-ANDRÉ (1797-1866), maire de Tarascon, qui fut également nommé par le roi Louis-Philippe viguier d’Andorre. La principauté d’Andorre (qui n’est qu’à quelques kilomètres de Tarascon) était placée depuis 1278 sous l’autorité indivise de deux coprinces : l’évêque d’Urgel et le chef d’État français (le roi de France, l’empereur des Français puis le président de la République française). Chacun de ces deux coprinces déléguait ses pouvoirs à un viguier : le viguier épiscopal, choisi par les Andorrans et nommé pour trois années par l’évêque d’Urgel ; et le viguier français, initialement originaire du département français de l’Ariège, et nommé pour une durée illimitée par le gouvernement français. En 1993, la fonction de viguier disparut avec l’entrée en vigueur de la Constitution d’Andorre.
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