SAINT-ANDRÉ-CAPCÈZE (48) : cimetière
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D’où que l’on vienne, c’est une longue route pour parvenir au très reculé village de Saint-André-Capcèze.
A l’entrée du cimetière, une insolite statue d’un mineur cévenole poussant son wagonet : l’explication nous en est rapidement donnée par une plaque.
Bien que gardois d’origine, c’est en Lozère que repose effectivement le trompettiste Maurice ANDRÉ (1933-2012). Il est vrai qu’avant de devenir professeur de trompette au conservatoire national supérieur de musique de Paris où il introduisit l’enseignement de la trompette piccolo notamment pour le répertoire baroque, issu d’une famille de mineurs, il était lui-même descendu à la mine de quatorze à dix-huit ans, tout en commençant à étudier la trompette. Inspirateur de nombreuses innovations de l’instrument, sa grande maîtrise technique et son profond sens artistique ont contribué pendant cinquante ans à populariser la trompette dans le monde entier. il joua et enregistra les grands concertos du répertoire avec les plus illustres chefs d’orchestre de son époque. En 1980, l’émission de Jacques Chancel Le Grand Échiquier l’avait fait connaître d’un très large et jeune public. Il joua également au cirque Medrano, au théâtre Mogador et réalisa en même temps quelques enregistrements studio avec, notamment, Henri Salvador et Charles Trenet (trompette bouchée dans la chanson Nationale 7 en 1955).
il avait pour violon d’Ingres la sculpture sur bois. Sa tombe est entourée diverses pièces sculptées.
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