MÉLINE Jules (1838-1925)
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Avocat à Paris sous le Second Empire, il participa en 1861 à la fondation de l’hebdomadaire Le Travail avec le jeune Clemenceau. Adjoint au maire du Ier arrondissement à Paris après le 4 septembre 1870, il fut élu membre de la Commune le 26 mars 1871, mais démissionna peu après. Député puis sénateur des Vosges, ministre de l’Agriculture de 1883 à 1885, défenseur du monde agricole ; il mit en place en 1892 des mesures protectionnistes pour les produits agricoles (tarif Méline). On lui doit également la création de l’ordre du Mérite agricole, mais aussi des écoles pratiques d’agriculture. Président de la Chambre des députés de 1888 à 1889, modéré, il fut président du Conseil (et ministre de l’Agriculture) de 1896 à 1898. Son passage à la tête du gouvernement fut marqué par l’affaire Dreyfus. Il se positionna contre la révision de son procès.
Candidat malheureux à l’élection présidentielle de 1899, il fut encore ministre de l’Agriculture entre 1915 et 1916.
Son épitaphe proclame « Ici repose celui qui ne s’est jamais reposé ».
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