DIGONNET Lazare (1864-1944)

Cimetière Saint-Pierre de Marseille (13)
samedi 23 mai 2020
par  Philippe Landru

Lazare et Petrus Digonnet, deux frères, créèrent en 1892 à Gémenos, près de Marseille, une maison de commerce spécialisée dans l’importation et la vente du thé. La marque Eléphant fut déposée en 1896. Elle se fit connaître dès 1914 par la publicité, d’abord dans la presse, puis dans les grandes expositions coloniales. En 1926, la SA Lazare Digonnet devint le société des Thés de l’Eléphant. Elle inaugura l’instantané en lançant dès 1932 les tibolls, premiers sachets de thé dosés en gaze mousseline.

Lazare Digonnet repose au cimetière Saint-pierre de Marseille, Pinède Darcussia, carré 2. J’ignore où repose Petrus Digonnet.


Merci à James Bond (lui-même !) pour les photos.


Commentaires

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DIGONNET Lazare (1864-1944)
jeudi 11 mars 2021 à 17h39 - par  aristide

C’est à Marseille et pas à Gémenos que Lazare et Petrus DIGONNET avaient créé leur société.

En 1892, les deux frères Pétrus et Lazare Digonnet * ( * 1864 - 1944 ) créent leur entreprise d’importation et de vente de thé sous le nom de Maison P.L. Digonnet et Cie puis Établissements Lazare Digonnet. Pétrus et Lazare DIGONNET avaient participé aux expositions coloniales de 1906 ainsi que l’exposition coloniale de 1922 à Marseille. Celle-ci se renomme Société des Thés de l’Éléphant à partir de 1927, située au 97, boulevard Camille Flammarion à Marseille, après avoir pris le contrôle de Maison Ranque & Lambert, de la Compagnie de l’Indochine, et de la Maison Lewis J. Smith.
Elle fusionne en 1967 avec la Compagnie Commerciale Unité, puis est reprise par Unilever en 1975.

Pétrus, le frère de Lazare DIGONNET repose au même endroit que son frère.

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samedi 13 mars 2021 à 13h46 - par  Pincettes

En effet. La gamme Eléphant n’est produite à Gémenos qu’à partir de 1989.
La toute-première usine est fondée en 1927 à Marseille, boulevard Camille Flammarion (je l’ai connue).
En 1892, c’est un commerce de vente de thés en vrac situé rue Curiol que les Digonnet possédaient. A cette époque, pour des raisons de commodité, les entreprises d’import/export, transformation ou conditionnement de produits exotiques se trouvaient à proximité du port (c’était le cas du magasin de la rue Curiol) et des gares (c’était le cas de l’usine). Elles ne pouvaient pas être perdues dans la campagne.