DURAFOUR Michel (1920-2017)

Cimetière du Crêt de Roc de Saint-Etienne (42)
mardi 1er mai 2018
par  Philippe Landru

D’abord membre du Parti républicain, radical et radical-socialiste puis du Parti radical valoisien, il a été membre des gouvernements de Jacques Chirac puis de Raymond Barre, entre 1974 et 1977. Il s’est rapproché en 1988 de la gauche en entrant au gouvernement Michel Rocard et devenant ainsi une personnalité symbolique de l’ouverture. Il fut maire de Saint-Étienne de 1964 à 1977, sénateur de la Loire de 1965 à 1967, député du département de 1967 à 1981, puis de nouveau sénateur de 1983 à 1988 et brièvement président du conseil régional de Rhône-Alpes de 1980 à 1981.

Ministre du Travail de 1974 à 1976 puis ministre délégué de l’Économie, des Finances et du Budget de 1976 à 1977 sous Giscard, il fut Ministre d’État puis ministre de la Fonction publique et des Réformes administratives de 1989 à 1991 sous son successeur. Il fut en 1988 la « vedette » involontaire de la saillie qui fit condamner Le Pen (« Durafour-crématoire »).

Il fut également écrivain, auteur de nombreux romans policiers et romans d’espionnage dans un style humoristique.

Il repose dans un tombeau distinct, mais dans le même cimetière que son père, Antoine DURAFOUR (1876-1932), membre du Parti républicain, radical et radical-socialiste, maire de Saint-Étienne de 1930 à 1932, député de la Loire de 1910 à sa mort, qui fut également ministre du Travail et de la Prévoyance sociale de 1925 à 1926. Une plaque sur le tombeau de Michel rappelle la mémoire d’Antoine.


Mercie à Michel Vié pour les photos.


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