RIVETTE Jacques (1928-2016)

Montmartre - 21ème division
lundi 8 février 2016
par  Philippe Landru

Trente films au total, réalisés en un demi-siècle, de 1949 à 2009 ; critique aux Cahiers du cinéma à partir de 1952, rédacteur en chef de la revue de 1963 à 1965, Jacques Rivette laisse aussi de grands textes critiques et, plus largement, un héritage qui reste déterminant dans l’appréhension de la modernité cinématographique.

Stagiaire sur French Cancan de Renoir, Jacques Rivette tourna en 1956 le court-métrage Le Coup de berger dans l’appartement de Claude Chabrol. Ce film marqua, pour beaucoup d’observateurs, le début de la Nouvelle Vague, mouvement dont il fut l’un des principaux animateurs avec François Truffaut, Eric Rohmer ou Claude Chabrol.

Si ces oeuvres (Paris nous appartient en 1961, L’Amour fou en 1969) marquèrent les cinéphiles, il toucha le grand public en 1991 avec La Belle Noiseuse. Porté par Michel Piccoli et Emmanuelle Béart, le film gagna le Grand Prix du Festival de Cannes et cumula cinq nominations aux César.

Il repose tout près de François Truffaut.


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Commentaires

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RIVETTE Jacques (1928-2016)
samedi 11 juillet 2020 à 00h23 - par  cp

Il y a quelque chose de célinien dans cette sépulture, à part que Lucette se prénomme Véronique  ! Et l’on constate que l’antique logique du 22 à Asnières prévaut aussi sur Internet, ce qui oblige à consulter la fiche Wikipédia de Jacques Rivette en langue anglaise, et non celle étrangement lapidaire en français, pour savoir qui est l’estimable Véronique Manniez, et que l’on ne saurait assimiler à une veuve abusive, compte tenu que les films de Rivette n’ont pas pas dû gagner des fortunes avec leurs entrées, il a au moins pu faire des films ; ce qui est bien. Chapeau madame...

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RIVETTE Jacques (1928-2016)
lundi 8 février 2016 à 17h17 - par  cp

Rivette est du nombre de ces cinéastes célébrés par tous ceux qui prétendent aimer le cinéma, mais dont je doute qu’ils en aient vu un seul, de ses films ! J’ai vu cinq films de Rivette et en subsiste les souvenirs d’un ennui de plomb. Je pourrai même dire six films, mais pour « Céline et Julie vont en bateau », je n’ai pas pu tenir plus de 45 mn...