GENÈVE (Suisse) : cimetière de Plainpalais (dit des Rois)

visité en août 2017
mardi 24 octobre 2017
par  Philippe Landru

Le cimetière de Plainpalais est le plus ancien de la ville encore en activité. Il fut créé en 1482 autour de l’hôpital des pestiférés, édifié à la même époque en dehors de la cité. Au XVIIIe siècle, ce cimetière, dépourvu de monuments et d’arbres, était alors dans une campagne peu peuplé, entouré de pâturages et de jardins. Après la Réforme, il devint avec Saint-Gervais le seul cimetière de la ville (il le resta jusqu’à l’ouverture de celui de la Châtelaine en 1853. Réservé aux protestants jusqu’en 1821, un agrandissement fut alors concédé aux catholiques. En 1843, on ajouta un espace pour les enfants, puis une chapelle en avec chambre mortuaire en 1953.

Sa gestion fut reprise à l’Hôpital Général par la commune en 1869. C’est à la fin du XIXe siècle que l’habitude d’y inhumer des personnalités se forgea. En 1945, il fut décidé de le transformer en parc et d’en faire le « Panthéon de Genève ». Le nom de « Rois » provient d’un terrain de tir riverain où était décerné un titre de roi au vainqueur. Aujourd’hui, seules les inhumations autorisées par le Conseil administratif peuvent s’y effectuer.

C’est à la fin du XIXe siècle et au début du siècle suivant que l’environnement fut fortement modifié. Aujourd’hui, le cimetière a bien des allures de parc arborée, bien agréable en plein centre-ville. La quasi totalité des tombes qui s’y trouvent sont désormais celles de célébrités, que nous présenterons plus loin.

C’est un lieu de promenade, de détente. Un espace de jeu est même réservé aux enfants !


Curiosités


- La tombe du pasteur Jean-Ami Martin-Gourgas, mort en 1807, est la plus vieille tombe du cimetière encore en place.

- Du 16 septembre au 30 novembre 2016, à l’occasion des 150 ans du Service des pompes funèbres, le cimetière accueillit une exposition d’art moderne (Open end), avec 16 œuvres contemporaines d’artistes divers, créées pour l’occasion ou prêtées par le Fonds d’art contemporain de la Ville de Genève, exposées pour une durée variable. Ces œuvres « invitaient à la rêverie, à la réflexion sur notre rapport à l’au-delà, mais également à la vie ».

Lors de ma visite en juillet 2017, trois d’entre-elles étaient encore en place :

  • l’énigmatique banc Temps d’interrogations par Claudio Colucci.
  • la stèle portant pour épitaphe Je vous avais dit que je n’allais pas très bien de Gianni Motti. Rappelons à cette occasion que cette épitaphe était une boutade à l’origine, et Internet fait circuler depuis plusieurs années un grand nombre de photos trafiquées dans lesquelles elle apparaissait. Cependant, le succès du message fut tel que désormais, on trouve des tombes qui la portent vraiment aux Etats-Unis !
  • La concession de la pseudo-tombe créée par Sophie Calle, allouée pour 20 ans, est une dalle posée à plat à même l’herbe, munie d’une fente au-dessus de laquelle figurent ces mots, gravés dans la pierre en lettres d’or : « Ici reposent les secrets des promeneurs du cimetière des Rois. » Elle invite les visiteurs à glisser leurs secrets dans la fente de la pierre comme ils le feraient dans une boîte aux lettres promise à l’oubli éternel.

Célébrités : les incontournables...


- Le chef d’orchestre Ernest ANSERMET (1883-1969), qui fonda en 1918 à Genève l’Orchestre de la Suisse romande en groupant des musiciens professionnels. De 1915 à 1923, Serge de Diaghilev lui confia la direction musicale de spectacles des Ballets russes, ce qui le fit connaître dans le monde entier. A la fin des années 20, il cofonda également l’Orchestre symphonique de Paris. Sa renommée dépasse largement les frontières de la Suisse.

- Jorge Luis BORGES (1899-1986), écrivain argentin considéré comme l’un des plus grands écrivains du XXe siècle, c’est dans les années 60 que sa carrière prit réellement une tournure internationale. Écrivain hors du commun et grand amateur de voyages, Jorge Luis Borges est reconnu comme l’un des maîtres du réalisme magique. Ses travaux dans les champs de l’essai et de la nouvelle sont considérés comme des classiques de la littérature du XXe siècle. Il avait choisi, à la fin de sa vie, de retourner dans la ville où il avait fait ses études, ce qui explique sa présence ici. Des polémiques suivirent des demandes de transfert de ses cendres en Argentine.

-  Le réformateur Jean CALVIN (1509-1564) repose ici. Né en Picardie, il rompit avec l’église catholique romaine vers 1530. Du fait des persécutions contre les protestants en France, Calvin se réfugia à Bâle en Suisse où il publia la première édition de son œuvre maîtresse, l’Institution de la religion chrétienne en 1536. La même année, il fut recruté par Guillaume Farel pour aider à la réforme de l’église à Genève. Le conseil municipal résista à l’application des idées de Calvin et de Farel et les deux hommes furent expulsés. À l’invitation de Martin Bucer, Calvin se rendit à Strasbourg où il devint pasteur d’une église de réfugiés français. Il continua de soutenir le mouvement réformateur à Genève et fut finalement invité à revenir dans la ville. Après son retour, Calvin introduisit une nouvelle liturgie et des idées politiques novatrices malgré l’opposition de plusieurs puissantes familles de la ville qui tentèrent de s’opposer à son autorité. L’arrivée de réfugiés favorables à Calvin et de nouvelles élections permirent néanmoins d’évincer ses opposants du conseil municipal. Calvin passa les dernières années de sa vie à promouvoir la Réforme à Genève et dans toute l’Europe. Il fut inhumé dans une tombe anonyme du cimetière des Rois. Même si l’emplacement exact de la tombe est inconnu, une pierre tombale fut ajoutée au XIXe siècle pour marquer la tombe traditionnellement considérée comme étant la sienne.

- Rodolphe KREUTZER

- Jean PIAGET (1896-1980), biologiste, psychologue, logicien et épistémologue suisse connu pour ses travaux en psychologie du développement et en épistémologie à travers ce qu’il a appelé l’épistémologie génétique (ou structuralisme génétique) ; l’éclairage qu’il apporta sur l’« intelligence », comprise comme une forme spécifique de l’adaptation du vivant à son milieu, sur les stades d’évolution de celle-ci chez l’enfant et sa théorie de l’apprentissage, exercèrent une influence notable sur la pédagogie et les méthodes éducatives. Il repose de manière totalement anonyme sous un simple petit rocher recouvert de mousse.

L’écrivain autrichien Robert MUSIL (1880-1942) ne possède pas de tombe : crématisé, ses cendres furent dispersées dans la vallée du Salève. Il possède néanmoins dans ce cimetière un cénotaphe.

Signalons la présence de la petite Sophie Dostoïevski (1868), fille de l’écrivain russe, morte à trois mois. La dalle qui la mentionne fut posée en 1986 par l’International Dostoïevski Society.


... mais aussi


La plupart des nombreuses personnalités qui suivent ont une notoriété essentiellement nationale, voire cantonale. A destination de nos amis taphophiles suisses donc... Compte-tenu de la dimension internationale de Genève, on y trouve néanmoins un certain nombre de diplomates à la portée plus internationale, tel Serge Vieira de Mello.

- André ALLIEZ (1808-1883), négociant en horlogerie.
- Willy AESCHLIMANN (1879-1971), historien, spécialiste de Genève.
- Charles de l’ANDELYN (Charles Pittard : 1835-1915), écrivain.
- Carl ANGST (1875-1965), peintre et sculpteur, sous une œuvre de lui.
- Louis ANSERMIER (1869-1954), aérostier.
- Mina AUDEMARS (1883-1971), pédagogue.
- Adrien BABEL (1857-1907), conseiller administratif sous un monument signé James Vibert.
- Samuel BAUD-BOVY (1906-1986), musicien et homme politique.
- Jean-François BAUTTE (1772-1837), maître-horloger.
- Alfred BERTRAND (1856-1924), explorateur et philanthrope.
- Louis BLONDEL (1885-1967), historien.
- Barthélémy BODMER (1848-1904), peintre.
- Pierre BOISSONNAS (1909-1957), architecte.
- Maurice BRAILLARD (1879-1965), architecte et homme politique.
- Pierre BOUFFARD (1918-1980), maire de Genève, et son épouse Rosemonde BOUFFARD (1920-2000), peintre.
- Edouard BROT (1854-1915), peintre.
- Alexandre CALAME (1810-1864), peintre et représentant de l’école romantique.
- Le botaniste Alexandre de CANDOLLE (1778-1841).
- Antoine CARTERET (1813-1889), président du Conseil d’État de Genève.
- Robert CÉARD (1781-1860), politicien.
- André CHAVANNE (1916-1990), physicien et homme politique.
- Joël CHERBULLIEZ (1806-1870), écrivain et éditeur.
- Léonard de CHÉZY (1773-1832), professeur de sanscrit au Collège de France, et son épouse la femme de lettres Wilhelmine von KLENCKE (1783-1856).
- Pierre COLOMBO (1914-2000), chef d’orchestre.
- Jean-Louis COURT (1837-1892), politicien.
- Louis COURTHION (1858-1922), écrivain et journaliste, sous un médaillon en bronze par James Vibert.
- Humphrey DAVY (1778-1829), physicien et chimiste anglais qui découvrit le gaz hilarant.
- la famille de physicien DE LA RIVE
- Louis DENZLER (1806-1880), politicien.
- François DIDAY (1802-1877), peintre, autre chef de file du romantisme.
- Louis DORCIÈRE (1805-1879), sculpteur
- Guillaume-Henri DUFOUR (1787-1875), général, ingénieur et topographe.
- Jean-Etienne DUFOUR (1840-1893), politicien.
- Etienne DUMONT (1759-1829), politicien.
- Albert DUSSOIX (1911-1981), maire de Genève.
- André EHRLER (1900-1949), politicien.
- Stephan ELMAS (1862-1937), pianiste et compositeur, sous un buste par Elisabeth Gross-Fulpius.
- Edouard ELZINGRE (1880-1966), peintre.
- Eugène EMPEYTA (1840-1889), politicien.
- Le banquier philhellène Jean-Gabriel EYNARD (1775-1863)
- Georges FAVON (1843-1902), homme politique.
- James FAZY (1794-1878), homme politique.
- Jean-Antoine FAZY (1800-1855), politicien.
- l’historien Guglielmo FERRERO (1871-1942), son épouse, l’écrivaine Gina FERRERO (1872-1944), et leur fils Léo FERRERO (1903-193), écrivain.
- Jean FRANEL (1824-1885), architecte.
- Jean-Charles GALISSARD de MARIGNAC (1817-1894), chimiste.
- Albert GINASTERA (1910-1983), compositeur et pédagogue argentin.
- Charles GIRON (1850-1914), peintre et sculpteur. Le bas-relief qui orne sa tombe est une œuvre d’Albert Bartholomé.
- Hippolyte GOSSE (1834-1901), médecin et archéologue.
- René GOUZY (1877-1952), écrivain et journaliste.
- François de GRENUS (1785-1851), historien et philanthrope, sous une très belle femme drapée réalisée par le sculpteur Louis Dorcière, qui repose dans ce cimetière.
- Stéphanie GUERZONI (1887-1970), peintre.
- Thomas (1817-1900) et son fils Robert (1841-1911) HARVEY, professeurs et philanthropes anglais.
- La philosophe Jeanne HERSCH (1910-2000).
- Ludwig HOHL (1904-1980), écrivain.
- Adrien HOLY (1898-1978), peintre.
- Emile JAQUES-DALCROZE (1865-1950), compositeur.
- Abraham JOLY (1748-1812), médecin et homme politique.
- Wilfred JENKS (1909-1973) , directeur de l’Organisation Internationale du Travail
- Adrien LACHENAL (1849-1918), avocat et homme politique.
- Jean MARTEAU (1903-1970), écrivain et journaliste.
- Frank MARTIN (1890-1974), compositeur.
- Barthélémy MENN (1815-1893), peintre.
- Pedro MEYLAN (1890-1954), sculpteur.
- Edgard MILHAUD (1873-1964), économiste précurseur de la SDN.
- Jules MONARD (1873-1927), peintre-décorateur.
- Elie MOROY (182-1968), écrivain et bibliophile.
- Gustave MOYNIER (1826-1910), juriste, président du Comité international de la Croix-Rouge.
- Jacques-Adrien NAVILLE (1816-1880), politicien.
- Léon NICOLE (1887-1965), homme politique.
- Charles PAGE (1847-1910), politicien.
- Paul-Fabien PERRET-GENTIL (1895-1973), écrivain et éditeur, et son épouse Marcelle de KENZAC (1909-2009), pianiste et comédienne, qui suivit un protocole de suicide assisté.
- François PEYROT (1918-1998), politicien.
- Charles PICTET de ROCHEMONT (1755-1824), diplomate qui négocia les frontières actuelles du canton de Genève et la reconnaissance du statut de neutralité permanente de la Suisse. Sa tombe et ceux de sa famille furent victimes de vandalisme lors des débordements liés aux émeutes ayant suivi la conférence de l’OMC en 1998 à Genève. Elles furent depuis rénovées et nettoyées.
- Eugène PITTARD (1867-1962), anthropologue, son épouse Noëlle ROGER (Hélène Dufour : 1874-1953), écrivaine, et leur fils Jean-Jacques PITTARD (1904-1985), ingénieur et géologue.
- Emile PLANTAMOUR (1815-1882), astronome.
- Adolphe POTTER (1835-1911), peintre.
- Frédéric PUERARI (1766-1845), politicien.
- Ludwig QUIDDE (1858-1941), pacifiste allemand, prix Nobel de la Paix en 1927.
- Frédéric RAISIN (1851-1923), politicien.
- Marcel RAISIN (1890-1949), tennisman.
- Aimée RAPIN (1868-1956), peintre.
- Simone RAPIN (1901-1988), poétesse.
- Simon RATH (1766-1819), militaire au service de la Russie.
- Grisélidis REAL (1929-2005), écrivain, peintre, et prostituée, qui mena un combat international pour la condition de son métier. Son transfert à Plainpalais, après une première inhumation au cimetière de Petit-Saconnex, donna lieu à une longue polémique. Il en fut de même pour l’œuvre surmontant sa tombe, évocation d’un sexe de femme.
- Gerhart RIEGNER (1911-2001), secrétaire du Congrès juif mondial, qui envoya en août 1942 le Télégramme Riegner par voie diplomatique au rabbin Stephen Wise, alors président du Congrès juif mondial. Ce télégramme fut la première communication officielle à évoquer un holocauste planifié.
- Jean-Jacques RIGAUD (1785-1854), politicien
- Alice RIVAZ (1901-1998), femme de lettres.
- Charles ROLLIER (1912-1968), peintre.
- Denis de ROUGEMONT (1906-1985), écrivain et philosophe.
- Abraham SALADIN de BUDÉ (1760-1822), politicien.
- Alexandre de SALZMANN (1874-1934), peintre.
- Horace Bénédict de SAUSSURE (1740-1799), naturaliste et géologue.
-  Jean-Jacques de SELLON (1782-1839), philanthrope qui créa en 1830 la Société de la Paix visant à lutter pour la paix en Europe, démarche pionnière qui en inspira d’autres (de la Croix Rouge à la SDN). En 1832, pour commémorer la création de cette société, il fit édifier dans le parc de sa demeure un obélisque qui constituait une des étapes didactiques d’un parcours dédié à la Paix ; les inscriptions portées sur l’obélisque célébrant les acteurs et les grands penseurs pacifistes. Jean-Jacques Sellon exprima le souhait de reposer au pied de l’obélisque, volonté qui fut respecté. Ce monument demeura in situ jusqu’en 1907, date à laquelle il fut transféré au cimetière du Petit-Saconnex. Peu entretenu, il fut finalement déplacé ici en 2006.
- François SIMON (1917-1982), comédien, fils de Michel Simon, déplacé du cimetière de Carouge.
- Michel SOUTTER (1932-1991), cinéaste.
- Marcek SQUIBBS (Marcel-William Suès : 1899-1989), journaliste sportif.
- Claude STRATZ (1946-2007), metteur en scène.
- Ernst Carl Gerlach STÜCKELBERG von BREDEINBACH (1905-1984), physicien.
- Rodolphe TÖPFFER (1799-1846), écrivain et caricaturiste.
- Jean TREINA (1899-1968), politicien.
- Théodore TURRETINI (1845-1916), ingénieur
- Jean VERDIER (1901-1969), peintre.
- Michel VIALA (Claude Tissot : 1933-2013), écrivain, poète, acteur et dramaturge.
- Paul VIDARD (1817-1873), médecin
- Sergo VIEIRA de MELLO (1948-2003), diplomate brésilien, victime d’un attentat à Bagdad contre l’ONU dont il était le représentant spécial.
- Alfred VINCENT (1850-1906), médecin et homme politique, au médaillon signé James Vibert.
- Ernst WEHRSTEDT (1795-1876), organiste d’origine allemande.
- Henri de ZIEGLER (1885-1970), poète, écrivain et historien.


Commentaires

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GENÈVE (Suisse) : cimetière de Plainpalais (dit des Rois)
jeudi 21 juin 2018 à 20h00 - par  Frédéric Petit

Notons concernant le bas-relief dû à Albert Bartholomé qui orne la tombe de Charles Giron, qu’il s’agit d’une variante de la figure située à l’extrémité droite du célèbre Monument aux Morts de Bartholomé au Père-Lachaise à Paris.

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GENÈVE (Suisse) : cimetière de Plainpalais (dit des Rois)
mardi 24 octobre 2017 à 21h23 - par  Dany

Encore un exemple remarquable de travail du seigneur de ces lieux en la personne de m’sieur Landru, soyez en remercié. Dany.

Brèves

Mise à jour et conseils aux contributeurs

samedi 29 octobre 2022

Je suis en train de remettre à jour toutes les rubriques qui listent le plus exhaustivement possible le patrimoine funéraire de tous les départements. Tous les cimetières visités par moi (ou par mes contributeurs) y sont portés, mise-à-jour des couleurs qui n’étaient pas très claires dans les versions précédentes (le noir apparaissait vert), rajout de tombes depuis les visites, photos de tombes manquantes... N’hésitez pas à les consulter pour y trouver la version la plus globale du patrimoine. Ces rubriques représentent les listes les plus complètes que l’on puisse trouver sur le net du patrimoine funéraire français.

Contrairement aux articles, vous ne pouvez pas interagir sur les rubriques : aussi, si vous avez une information nouvelle à apporter sur un département, merci de laisser votre message en indiquant clairement le département et la commune concernée sur un article dédié uniquement à cela : Le patrimoine funéraire en France : classement par départements

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Qui est derrière ce site ?

vendredi 14 février 2014

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