GREUZE Jean-Baptiste (1725-1805)

Montmartre - 27ème division
mercredi 13 février 2008
par  Philippe Landru

En réaction à l’école mythologique de Boucher, Greuze transposa dans son œuvre les théories esthétiques de Diderot. Il excella surtout dans les peintures de jeunes filles, chez lesquelles la carnation du visage n’est pas sans rappeler Rubens. Ses peintures sont souvent des descriptions de scènes anodines de la vie quotidienne, dynamisées par l’emphase des gestes. Il fut également un très habile portraitiste.

Il fut admis à l’Académie de Peinture en 1769. La fin de sa vie fut pénible : ruiné par la Révolution, il vécut difficilement de ses leçons avec une femme qui était une véritable mégère.

Le Fils ingrat

L'Enfant gâté

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Reconstitution de l’acte de décès de Jean-Baptiste Greuze - Paris.

A son enterrement, il eut pour toute assistance sa fille et l’une de ses amies. La statue reproduisant la Jeune fille à la cruche cassée de Dagonet est nettement postérieure à sa mort : à l’origine, son tombeau était une pierre entouré de quatre cyprès.

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Commentaires

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GREUZE Jean-Baptiste (1725-1805)
vendredi 24 décembre 2010 à 17h03 - par  hugongerard

J ’ ai entendu dire que son buste sculpté par Dagonet sur sa tombe avait été volé et ne fût jamais retrouvé .

Est-ce vrai ? .

Site web : bustedegreuzepardagonet
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GREUZE Jean-Baptiste (1725-1805)
dimanche 19 décembre 2010 à 03h19 - par  palettesacha

Natif de Tournus, sa statue est érigée devant l’hôtel de ville de Tournus (Saône et Loire). Non loin de là, l’Hôtel Dieu « dit musée Greuze » abrite trois toiles de jeunesse et deux autoportraits ainsi que l’ébauche du« Septime Sévère », dont l’oeuvre finale se trouve au Louvre.
Ce tableau fut sa pièce de réception pour l’académie royale de peinture.Le peintre fut ulcéré d’être rejeté en tant que« peintre d’histoire » mais admis en tant que « peintre de genre ». Mauvais perdant, il contesta avec vigueur la décision du jury, ce qui participa à sa mise à l’écart. Peintre des enfants royaux, il resta à l’abri des troubles révolutionnaires. Ses sujets de prédilection témoignent de la vie modeste de familles nombreuses, dont les épreuves sont illustrées de façon théâtrale. Les jeunes paysannes furent ses modèles de choix, une expression orale en resta « belle comme un Greuze » Il excellait dans le dessin notamment à la sanguine.
Il fut célèbre grâce à la diffusion de ses oeuvres par la gravure. Le choix de ses sujets en fit le maître d’une peinture dite morale vantée par l’écrivain Diderot, admirateur et proche de Catherine de Russie, c’est pourquoi l’Hermitage de St Pétersbourg possède de nombreuses oeuvres du peintre.
En France c’est au Louvre et dans plusieurs musées de province que vous pourrez les admirer ainsi qu’au musée Cognacq Jay.

Site web : Belle comme un greuze...