BEAULIEU-SUR-MER (06) : cimetière
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La très bourgeoise Beaulieu possède un cimetière dans les hauteurs, où les caveaux massifs (typiques de la côte d’Azur) s’agglomèrent au fur et à mesure des agrandissements sur des terrasses toujours plus hautes. Subsiste dans la partie basse des tombes plus anciennes. L’ensemble est plutôt joli et offre de belles vues sur la mer.
L’influence de l’Italie et de sa statuaire se font déjà discrètement sentir.
Curiosités
Au centre de la partie la plus ancienne du cimetière se trouve une petite chapelle.
Dans cette même partie ancienne, comme dans de nombreux cimetières de la Côte, la présence de la diaspora anglo-saxonne se signale par plusieurs tombes, le plus souvent de femmes.
A l’entrée du cimetière, sous une étrange tombe en mosaïque fleurdelisée en mauvais état reposent Louis de Bourbon-Siciles (1873-1940) et son épouse. Titré comte de Roccaguglielma, il était le descendant de la dynastie royale des Deux-Siciles et de celle, impériale, du Brésil.
Une plaque tardive (2009) rend hommage au dramaturge russe Alexandre SOUKHOVO-KOBYLINE (1817-1903), inhumé dans ce cimetière mais dont la tombe originale a disparu. Il fut l’auteur d’une unique trilogie dramatique, Images du passé.
Un ancien maire de Beaulieu (Léglize) possède un buste tout en rouflaquettes.
Un médaillon en bronze sur la tombe Rawitzky (+1901).
C’est dans ce cimetière que se trouve le caveau de la famille Ardisson, où sera inhumé le célèbre animateur Thierry Ardisson, comme il l’a déclaré à plusieurs reprises.
Célébrités : les incontournables...
... mais aussi
Le compositeur de musique de film autrichien-anglais Hans MAY (Johannes Mayer : 1886-1958), connu en France pour sa musique du film d’Abel Gance Paradis perdu. La chanson est interprétée plusieurs fois dans le film, en particulier par Micheline Presle : elle fut un succès dès la sortie du film en décembre 1940, et elle a fut reprise par des chanteuses populaires, Lucienne Delyle et Marie-José.
Le champion olympique suisse d’escrime Léopold MONTAGNIER (1880-1943), qui participa aux JO de 1920.
Le comédien Jean-Claude RÉMOLEUX (1923-1985), qui s’illustra
tout particulièrement dans les films de Jean-Pierre Mocky dans des rôles de policiers. S’il ne tourna qu’une vingtaine de films de 1955 à 1981, il joua avec les plus grands (il tourna avec Jacques Tati, Orson Welles !), sans jamais interpréter de rôle majeur.
L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées Henry VERRIÈRE (1876-1965) qui repose loin de sa création : il fut effectivement l’auteur du port de pêche de Lorient-keroman en 1928-1929, en Bretagne. On lui doit également des réalisations dans l’ancienne Indochine.
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