VERCHUREN André (André Verschueren : 1920-2013)

Cimetière Bourillon de Chantilly (60)
samedi 31 août 2013
par  Philippe Landru

Figure incontournable du bal musette, fils et petit-fils d’accordéonistes, André Verchuren a débuté l’accordéon à l’âge de quatre ans en suivant les cours de son père. A six ans, il toucha son premier cachet d’artiste. En 1936, il composa ses « Perles de rosée » et remporta le Championnat du monde de l’accordéon.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il entra en Résistance et recueillit des parachutistes alliés (il fut arrêté et déporté, et affecté aux terribles Sonderkommando, c’est-à-dire le personnel chargé des fours crématoires). A son retour en France, il anima bals, fêtes nationales et autres grands événements. En 1950, il se fit remarquer dans l’émission de radio « Swing contre musette », et fut engagé sur RTL. Le succès fut immédiat. Dès lors, André Verchuren sillonna les routes de France à la rencontre de son public - il fut le premier accordéoniste à se produire sur la scène de L’Olympia pendant trois semaines - et enregistra des albums, qui se vendirent à des milliers d’exemplaires parmi lesquels « Les fiancés d’Auvergne », son plus grand succès.


Commentaires

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VERCHUREN André (André Verschueren : 1920-2013)
lundi 2 septembre 2013 à 14h04 - par  richard P.

Lors d’un reportage télévisé qui lui était consacré, il évoqua le travail que les nazis lui avait imposé à Dachau : il devait introduire les corps dans les fours crématoires.
« Parfois, dit-il, je voyais bien qu’ils n’étaient pas morts, ils me fixaient du regard » (je me souviens de son sanglot à cette terrible évocation)...

Puis notre grand André Verchuren s’est mis à jouer « La Marseillaise » de son accordéon devant les fours de la mémoire...

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dimanche 26 octobre 2014 à 18h33 - par  diego.34

Je ne connaissais pas cette partie de sa vie. Il a du faire beaucoup de cauchemars sans pouvoir oublier.