RENNES (35) : cimetière du Nord
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A la suite de l’édit royal du 10 mars 1776, dans lequel Louis XVI ordonnait pour des raisons d’hygiène le transfert des cimetières hors des villes, le parlement de Bretagne imposa par un arrêt de 1784 la création d’un nouveau cimetière à la communauté de la ville de Rennes. Par délibération du 18 avril 1789, cette dernière acheta aux moines de Saint-Melaine le champ de l’Estival situé sur le bord de la route menant à Saint-Grégoire. Le premier cimetière public rennais y fut établi, se substituant aux divers cimetières paroissiaux qui voisinaient les édifices cultuels. Si la première inhumation eut lieu en 1794, dès 1824 la ville procédait à son agrandissement.
- Même les oiseaux n’ont pas été oubliés !...
Aujourd’hui, ce cimetière paysager s’étend sur 8-9 hectares, comptant près de 13.600 emplacements répartis entre 16 sections. Le nombre d’inhumations effectuées voisine le 100.000.
Il est à l’évidence le cimetière le plus agréable de la ville : son ancienneté lui vaut d’être la page d’histoire de Rennes, même si quasiment aucune célébrité de dimension nationale n’y repose, mais son cadre joue en sa faveur : ses allées serpentent harmonieusement dans un environnement très boisé, contrastant heureusement avec la rudesse granitique des anciens tombeaux.
La partie la plus ancienne, logiquement, se trouve à l’entrée du cimetière. Les divisions 1 et 8 sont les plus riches en terme de sépultures.
Saluons enfin l’extrême amabilité du personnel de la conservation.
- 8ème division
- Les abords de cette division sont les plus denses en terme de monumentalité funéraire minérale.
- Dans la partie plus récente du cimetière, les tombes sont moins denses, mais la dimension paysagère y est présente également
Curiosités
Une seule entrée, monumentale, donne accès au cimetière du Nord.
Celle-ci constitue la première œuvre de Charles Millardet, architecte de la ville de Rennes nommé en septembre 1828. De style néo-classique, cette construction de plan circulaire fait office de porte d’entrée monumentale, de caveau et de chapelle funéraire. Le rez-de-chaussée présente un sous-bassement calcaire prolongé par un parement de briques que perce dans l’axe est-ouest un couloir d’entrée délimité par deux arcades plein-cintre. Il abrite en son centre huit caveaux cernés par un escalier en fer à cheval donnant accès à une terrasse. Délimitée par une
élégante grille de facture néo-classique, cette-dernière porte une chapelle conçue à la manière d’un tempietto couvert d’une coupole ornée d’une corniche à motifs de palmettes et sommée d’une croix. Côté cimetière, la chapelle est ouverte par une colonnade toscane aux fûts de kersanton, tandis que le versant opposé, un mur calcaire plein, présente une niche occupée par une statue de l’espérance, œuvre du sculpteur Jean-Baptiste Barré.
Sur les huit caveaux, seuls deux sont occupés le premier par le lieutenant général Auguste de Bigarré (voir plus loin), le second par le général Péchot « tombé glorieusement au pont de Neuilly à Paris [pendant la commune] en défendant la cause de l’ordre des misérables insurrections contre le gouvernement établi, les lois et la souveraineté nationale... ».
Plusieurs sépultures du cimetière donnent lieu à des rites et des cultes parfois mystérieux :
- La tombe de Philippe Hélène de Coëtlogon, épouse de René de , gouverneur de la ville de Rennes. Elle mourut en 1677 et fut enterrée dans la chapelle des Carmes, démolie en 1798. Le corps de la dame fut transféré au cimetière du Nord. Or, au moment de l’inhumer pour la seconde fois, on s’aperçut que le corps était intact. Aujourd’hui encore, des pèlerins viennent pour apaiser toutes sortes de maladies et notamment pour guérir de la fièvre. Pour cela, le malade remplit un sachet (un pochon) de terre de la sépulture et le porte pendant neuf jours. Ensuite, le pochon est accroché autour de la croix. On appelle ainsi cette tombe, recouverte de végétation, la tombe de la « sainte aux petits pochons ».
- la tombe de l’abbé Joseph Thébault ne manque pas d’intriguer depuis plusieurs années les services funéraires. Plus connue sous le nom de « tombe aux bouchons », la sépulture, en très mauvais état, est jonchée de dizaines de bouchons de liège et de capsules de bières déposés tels des offrandes. On ne sait rien de l’origine de cet étrange culte. Certains avancent, sans aucune preuve, un rite destiné à soigner de l’alcoolisme.
- La tombe de l’abbé Huet, aumônier des étudiants pendant l’entre-deux guerres, fait l’objet de dévotions en période d’examens.
La proximité amusante de deux frères (Beaugeard) : le premier, catholique fervent, repose sous une stèle néogothique et une statue d’ange, tandis qu’à ses cotés, son frère, laïc radical, précise qu’il a légué toute sa fortune aux oeuvres laïques et sociales. Sa tombe est ornée d’un médaillon en bronze par F. Bourdet.
Bénigne de Châteaubriand (1761-1848), soeur de l’illustre auteur François-René de Châteaubriand, repose dans ce cimetière sous une petite pyramide. Il est à noter qu’une autre de ses soeurs, Julie (1763-1799) y avait été inhumée, mais son tombeau a disparu.
Plutôt rare, la chapelle circulaire de la famille Richelot de facture néoromane.
La chapelle néoclassique Denis contient une statue par Savary.
La tombe des prêtres de Saint-Aubin possède un bas-relief en marbre reproduisant le Voeu en argent offert par les habitants à Notre-Dame-de-la-Bonne-Nouvelle.
L’aviateur Maurice Bessec repose sous un médaillon en bronze signé L. Doré et sous un ange en marbre.
La belle chapelle art-déco de la famille d’entrepreneurs Novello.
Éparpillées dans le cimetière, de nombreuses oeuvres d’art ornent les tombeaux.
- Buste Mathurin Garjant
- Médaillon Georges Goubert.
- Signé P. Bouvier
Célébrités : les incontournables...
... mais aussi
L’historien Paul BANÉAT (1856-1942), spécialiste de l’histoire de l’Ille-et-Vilaine. Il fut directeur du musée archéologique de Rennes.
Jean-Baptiste BARRÉ (1804-1877) : sculpteur rennais, on retrouve ses oeuvres dans toute la ville. Il fut en particulier l’auteur de la statue de l’Espérance sise sur la coupole à l’entrée du cimetière. Le médaillon en bronze le représentant est l"oeuvre de Léofanti. Sa tombe mériterait un bon ravalement.
Auguste Julien BIGARRÉ (1775-1838) : officier napoléonien (il fut aide de camps de Joseph Bonaparte et le suivit en Espagne), il fut fait baron d’Empire. Il combattit les chouan durant les Cent jours. En disgrâce sous la Restauration, il fut nommé inspecteur général d’infanterie sous Louis Philippe. Son nom est inscrit sur l’Arc de Triomphe. Il repose dans l’un des deux caveaux occupés sous la rotonde de l’entrée du cimetière. Sur sa plaque, comme c’est souvent l’usage, il est qualifié de « Glorieux débris de la Grande armée ».
Le peintre Ferdinand BIROTHEAU (1819-1892), surtout connu pour ses portraits, notamment ceux de notables rennais, aujourd’hui conservés au musée des Beaux-Arts de Rennes, ou encore au musée municipal de la Roche-sur-Yon dont il était originaire.
Le peintre Francis BLIN (1827-1866), qui connut une certaine notoriété pour ses paysages, concernant principalement la région de la Côte d’Émeraude.
- Bord de mer au crépuscule
Marie-Joseph BRUNE (1807-1890) : vicaire à Saint-Germain de Rennes, puis directeur du grand séminaire en 1848 et professeur d’archéologie religieuse, il participa à de nombreuses opérations concernant en particulier les églises du diocèse, dessinant plans et éléments de mobiliers religieux. Il fut l’un des fondateurs de la Société d’archéologie d’Ille-et-Vilaine et publia de nombreux articles, et un Répertoire archéologique du département d’Ille-et-Vilaine en 1861. Le gisant qui orne sa tombe le représente avec à ses pieds des attributs artistiques : palette, pinceau, compas et partition de musique.
Emile du CREST de VILLENEUVE (1838-1902), lieutenant de hussards qui fut préfet du Vaucluse.
Jean-Marie DUHAMEL (1797-1872) : professeur à l’École polytechnique et à la Faculté des sciences de Paris, membre de l’Académie des Sciences, il fut l’auteur de travaux sur les équations aux dérivées partielles, sur l’acoustique et la propagation de la chaleur.
Fidèle-Marie GAILLARD de KERBERTIN (1789-1845) : issu d’une famille de magistrats rennais (son père fut maire de Rennes), lui-même avocat, puis président de la cour royale de Rennes, il fut député du département de 1830 à 1842 où il se fit connaître pour ses opinions libérales. Il fut fait Pair de France et fut un éphémère sénateur en 1845. Sa chapelle est en fort mauvais état.
Le peintre Pierre GALLE (1883-1960).
Le chef d’orchestre et compositeur d’origine belge Maurice HENDERICK (1886-1970).
Léon JENOUVRIER (1846-1932) : avocat, il fut sénateur du département de 1907 à sa mort.
Auguste-Louis JOBBÉ-DUVAL (1819-1881) : artiste-peintre décorateur français, il est surtout connu pour avoir peint les plafonds de la cathédrale de Rennes en 1844. Il fonda la Maison Jobbé-Duval à Rennes, qui continue encore ses travaux de restaurations, et ce depuis cinq générations. Il tomba d’un échafaudage lors d’une de ses interventions et mourut des suites de ses blessures. Dans ce tombeau reposent également ses fils, Frédéric Armand (1846-1929), architecte, et Auguste (1847-1932), aussi peintre décorateur dans de nombreuses habitations privées à Rennes et dans des châteaux . On distinguera cette famille de leur cousin, le peintre et homme politique Armand Félix Jobbé-Duval, qui repose au cimetière Montparnasse de Paris. En revanche, c’est de ce rameau que descend le peintre et illustrateur Félix Jobbé-Duval (1879-1961), qui repose au cimetière d’Eaubonne (95).
Frédéric JOÜON des LONGRAIS (1892-1975) : fils de l’archiviste et paléographe Frédéric Joüon des Longrais (1841-1918) avec lequel il repose, il fut un universitaire français, spécialiste du droit médiéval anglais, français et japonais, enseignant à l’École des chartes et président de la Maison franco-japonaise.
Edgar LE BASTARD (1836-1892) : industriel dans la tannerie, maire de Rennes de 1880 à sa mort, il fut sénateur de la gauche républicaine d’Ille-et-Vilaine de 1879 à 1888.
Arthur LE MOYNE de la BORDERIE (1827-1901) : ancien élève de l’École des chartes, il fut nommé conservateur de la bibliothèque de Vitré en 1859. Créateur du musée de Vitré, il fut élu député en 1871. Membre de l’Institut, catholique et monarchiste, il contribua à la reconstitution de l’Association Bretonne et fonda en 1877 la Société des Bibliophiles Bretons. En 1900, il fut chargé, à la faculté des lettres de Rennes, du premier cours d’histoire de la Bretagne. Il fut l’auteur de nombreux écrits sur la région. La croix qui surmonte sa tombe est recouverte d’hermines.
Une des figures fameuses du cimetière n’est pourtant pas des plus connues : le maître d’hôtel Jean-Baptiste Urbain LEBLANC (1772-1847). Son titre de gloire, comme le rappelle la plaque en bronze sur laquelle est inscrite une épitaphe laudative, fut d’avoir participer à l’âge de 16 ans à la prise de la Bastille ! Sa haute colonne est ornée d’un buste.
Hippolyte LEGRAVEREND (1806-1870) : avocat à la cour royale de Paris, il fut député du département de 1842 à 1849 (en particulier dans l’assemblée de 1848). Son tombeau fut sculpté par Jean-Baptiste Barré.
Adolphe LÉOFANTI (1838-1890) : peintre et sculpteur, ancien élève de Barré, il fut l’auteur dans ce cimetière de plusieurs monuments : outre la Résurrection qui se dresse sur sa propre tombe, et le tombeau de son ancien maître (voir plus haut), on lui doit également le buste (disparu) de la tombe Turquety. Nombre de ses oeuvres sont conservées au musée des Beaux-arts de Rennes.
Faustino MALAGUTI (1802-1878) : chimiste français d’origine italienne, il s’occupa de chimie organique et, ayant étudié la décomposition des sels, énonça une théorie de l’affinité. En 1834 il devint chimiste à la Manufacture de Sèvres et y étudia le kaolin avec le minéralogiste Alexandre Brongniart. Il obtint une chaire de chimie à la faculté des sciences de Rennes en 1840 et y fonda l’enseignement de la chimie agricole où il devient le doyen de 1855 à 1866. Il fut ensuite recteur de l’académie de Renne.
L’architecte Jean-Baptiste MARTENOT (1828-1906), dont l’œuvre à Rennes est importante. Il construisit de nombreux bâtiments communaux, groupes scolaires, marchés, beffroi de l’hôtel de ville, le palais du Commerce, la Caisse d’épargne, les serres du parc du Thabor, ainsi que l’École de Médecine et la Faculté des Sciences, et l’église Saint-Aubin-en-Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle. Sa tombe est ornée d’un médaillon en bronze par G. Coquelin.
Le vice-amiral Louis MAZÈRES (1808-1873), qui participa à l’expédition du Mexique.
L’architecte Jacques MELLET (1807-1876), qui s’illustra par la construction d’églises dans le diocèse de Rennes, privilégiant le style néo-gothique. Outre quelques hôtels particuliers, sa production, plutôt localisée au sud de Rennes et la région de Vitré, compta nombre de châteaux construits pour une aristocratie monarchiste, au pouvoir foncier encore notoire et très proche des instances catholiques. Son œuvre la plus connue est la tour de Notre-Dame de Rennes. Dans le caveau familial repose également son fils, Henri MELLET (1852-1926), également architecte, qui fut connu dans le département d’Ille-et-Vilaine pour avoir réalisé de nombreux édifices religieux de style néo-roman inspirés en partie par l’art poitevin. Il devint bénédictin à Solesmes où il fit reconstruire une partie de l’abbaye.
L’entomologiste Charles OBERTHÜR (1845-1924), membre de la célèbre famille d’imprimeurs rennais que tous les Français connaissent car elle produisait à la fois les almanachs des PTT, les billets de loterie nationale, des billets de banque... Il repose dans une chapelle néogothique ornée d’une vierge, élevée par son beau-frère Emmanuel Le Ray.
Le mosaïste Isidore ODORICO (1893-1945), qui réalisa un très grand nombre de décorations de mosaïque essentiellement dans l’Ouest de la France. Sa belle tombe est évidemment ornée de mosaïques.
L’historien et folkloriste Adolphe ORAIN (1834-1918), qui recueillit tout au long de sa vie les contes et les chansons, les coutumes de la Haute-Bretagne et plus particulièrement de l’Ille-et-Vilaine, et mena également des travaux linguistiques sur le gallo. Il collabora à de nombreuses revues.
Eugène PINAULT (1834-1913) : député de 1876 à 1889, maire de Rennes de 1900 à 1908, il fut sénateur d‘Ille-et-Vilaine de 1901 à sa mort. Avec lui repose son fils, Etienne PINAULT (1870-1942), maire de Pacé, qui fut député du département de 1906 à 1910, puis de 1928 à 1940.
L’historien Barthélemy POCQUET du HAUT-JUSSÉ (1852-1926), spécialiste du XVIIIe siècle breton, qui acheva l’ Histoire de la Bretagne d’Arthur de La Borderie après la mort de celui-ci. Avec lui repose son fils, Barthélemy-Amédée POCQUET du HAUT-JUSSÉ(1891-1988). Bibliothécaire et historien, il fut un spécialiste de l’histoire de la Bretagne. Après avoir été conservateur à la Bibliothèque nationale et enseigné à l’université de Dijon (depuis 1930), il fut le premier titulaire de la chaire d’histoire de Bretagne créée à Rennes en 1941.
Le baron Auguste RAPATEL (1782-1852), qui s’illustra dans les armées napoléoniennes, particulièrement à Waterloo. Il fut fait Pair de France.
L’architecte Arthur REGNAULT (1839-1932), surtout connu pour ses églises d’inspiration orientale comme l’église Sainte Jeanne-d’Arc de Rennes ou encore les églises de Saint-Senoux et de Corps-Nuds aux clochers à bulbes néo-byzantins très atypiques dans le paysage breton.
Bertrand ROBIDOU (1818-1897) : instituteur, puis journaliste et directeur de presse, ill fut dans les faits le premier journaliste républicain d’Ille et Vilaine. Il assura par son influence, l’élection de nombreux hommes politiques, dont Waldeck-Rousseau. Son œuvre littéraire est assez disparate, son ouvrage principal étant Histoire et Panorama d’un beau Pays qui reste un véritable classique des bibliographies d’histoire locale d’Ille-et-Vilaine. Le buste qui orne sa tombe fut réalisé par Pierre Ogé.
Le général Louis-François SAUNIER (1761-1841), qui participa aux batailles de la Révolution puis de l’Empire. Il fit la Campagne de Prusse et de Pologne aux côtés de Davout, qui l’appréciait beaucoup. Il fut fait baron d’Empire.
L’Abbé Félix TROCHU (1841-1910), qui fut le co-fondateur, avec l’avocat Emmanuel Desgrées du Loû, du journal chrétien, républicain et social L’Ouest-Éclair en 1899, qui devint par la suite Ouest France.
Joseph TURMEL (1859-1943) : né et mort à Rennes, où s’écoula toute sa vie, ordonné prêtre en 1882 et nommé professeur au Grand Séminaire de Renne, il perdit la foi. Pour des raisons complexes, il crut devoir tout faire pour rester dans le clergé catholique, publiant sous son nom ou sous divers pseudonymes le résultat de ses travaux. Soupçonné, âprement poursuivi et combattu, il fut finalement frappé d’excommunication en 1930. Il a laissé de nombreux ouvrages historiques et livres de vulgarisation, ainsi qu’une Autobiographie en deux volumes (1935 et 1937). Son œuvre principale est une Histoire des dogmes en six volumes (1931-1936), où s’affirme un rationalisme érudit et militant. Il devint une figure importante de la Libre pensée. Le médaillon qui orne sa tombe est une oeuvre de Raffig Tullou.
Edouard TURQUETY (1807-1867) : poète français, il passa du romantisme lyrique, dans ses Esquisses poétiques de 1829, à la poésie religieuse. Il fut admiré de Charles Nodier et fut l’ami de Lamennais. Le buste de Léofanti qui ornait sa tombe semble avoir disparu.
Sources : une brochure très bien faite, qui contient le plan avec les localisations des tombeaux principaux, existe et est donné à l’entrée du cimetière. Il s’agit de :
Éliane Ammi (dir.), Mémoires endormies Histoire de la Ville : Cimetière du Nord Rennes, Édition Ville de Rennes, 2007. On peut la trouver ici.
L’article de Wikipedia, également utilisé, s’en est amplement inspiré.
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