DELLY
par
Sous ce pseudonyme se cachent deux frère et soeur, Jeanne-Marie (1875-1947) et Frédéric Petitjean de la Rosière (1876-1949). Ils firent partie des pionniers du roman dit "à l’eau de rose" qui devait connaître le succès que l’on sait.
Une recette simple : reprendre la base d’une histoire ancienne (un conte par exemple), l’adapter à l’époque contemporaine, y ajouter une touche d’érotisme sage, le tout dans un contexte d’amours contrariés qui finit évidemment par triompher.
Delly a produit 105 titres qui furent traduits en de nombreuses langues et vendus par dizaines de millions d’exemplaires.
Ne nous privons pas de restranscrire le résumé de l’une de leurs "oeuvres", et d’apprécier le style très imitable du genre :
"« Il ne faut jamais regretter la souffrance, c’est avec elle que nous achetons le bonheur ». Ce sont les paroles que prononce Didier Larmy, à l’adresse de Ninon, devenue, sa femme.
Car, ce ne sont pas les épreuves qui, en effet, ont manqué à l’un comme à l’autre, avant leur union longtemps différée.
Des deuils rapprochés se sont abattus chez les Bordès, laissant la jeune Ninon aux prises avec les dures exigences de la vie, obligée d’habiter Paris avec son frère et sa belle-soeur dont tout la sépare. Mais le principal obstacle à son bonheur fut un drame de conscience qui plongea Didier devant une douloureuse alternative : ou dénoncer son frère Gratien coupable d’un crime, ou se taire. Il choisit de ne pas parler, sachant qu’il se condamnait lui-même aux yeux de celle qu’il aimait.
Mais l’amour triomphe toujours des épreuves..."
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