PECAS Max (1925-2003)

Montparnasse - 26ème division
dimanche 12 septembre 2010
par  Philippe Landru

Maître de la série B, metteur en scène prolifique (une trentaine de films en moins de trente ans), il avait acquis un statut de cinéaste culte, encore aujourd’hui, avec des oeuvres mêlant comédie bon enfant et érotisme. Il fut de fait l’un des pionniers du cinéma érotique français avec des films comme La Baie du désir ou Je suis une nymphomane.

Il rencontra le succès à partir de la fin des années soixante-dix avec des comédies adolescentes en forme de vaudevilles vacanciers. Impossible de ne pas citer quelques titres, juste pour le plaisir : Marche pas sur mes lacets, Embraye bidasse, ça fume, Mieux vaut être riche et bien portant que fauché et mal foutu, On se calme et on boit frais à Saint-Tropez !!...

On aurait beau jeu de se moquer de ce type de cinéma : si tant d’acteurs, de Jean Lefebvre à Victoria Abril, firent « de l’alimentaire » en tournant dans ses navets, c’est bien qu’il y avait un public pour en assurer le succès !

L’identité extrèmement discrète de ce metteur en scène est à rechercher sur la tranche de sa dalle que rien ne distingue, au sein de la 26ème division du cimetière.


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Commentaires

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PECAS Max (1925-2003)
mercredi 29 janvier 2014 à 12h10 - par  Claude Mafate

:-) il a lancé tant de jeunes comédiens !!!

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PECAS Max (1925-2003)
mardi 28 janvier 2014 à 13h03 - par  Isabelle Morfin

:’-( La mort accidentelle, par noyade, de son ami Claude Mulot, en 1986 ou 1987, avis mis un terme à sa carrière de cinéaste. Trés affecté, alors qu’il venait de terminer son dernier film avec lui, Max Pécas ne retrouvera malheureusement plus le goût de réaliser des films.

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PECAS Max (1925-2003)
dimanche 12 janvier 2014 à 18h40 - par  Gerard Moulin

;-) Ma cousine à étée figurante dans l’un de ses films. Il parait qu’il était trés sympa, et que avec lui, il y avait beaucoup d’ambiance...

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PECAS Max (1925-2003)
dimanche 5 janvier 2014 à 20h09 - par  Gérard Milliet

:-) J’ai souvenir d’avoir vu des films de Max Pécas lors de mon service militaire en 1983, mais il y en avait d’autres, d’autres réalisateurs, comme par exemple, Zidi. Généralement, j’ai oublié ces films, mais certains m’ont marqué, comme ceux des Charlots, ou celui ou il y avait les Martin Circus, avec Gerard Blanc.

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PECAS Max (1925-2003)
mardi 17 décembre 2013 à 17h40 - par  Gégoire Képekian

:-|il y a quelques mois, visite de cimetiére Montparnasse : sur la tombe de Max Pécas, je tombe sur un groupe de 3 personnes, en compagnie du comédien Robin Renucci. Il racontait que Max Pécas n’avait jamais engagé Paul Préboist dans l’un de ses films, ce que contestait l’un des hommes u goupe (2 hommes, et 1 femme), ensuite, quiproco, et départ du célébre comédien fâché. Depuis, j’ai regardé sur le net, et effectivement, Paul Préboist n’a jamais travaillé avec Max Pécas. Donc, débat stérile, ou constructif !?...

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mardi 17 décembre 2013 à 18h07 - par  cp

Etes-vous certain que du caractère exhaustif de la recension des distributions des films de Pécas et Préboist ? Je n’y mettrais pas ma main au feu que les troisièmes hallebardiers en panouille aient accédé à cette immortalité !

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PECAS Max (1925-2003)
mardi 10 décembre 2013 à 11h59 - par  Hamed Rabanit

;-):’-))Il faut faire le deuil d’un certain cinéma...

à une certaine époque, on pouvait faire de grands films avec deux fois rien.

Aujourd’hui, un film sort, on le regarde, pour l’oublier aussitôt... Il ne reste plus rien !!!

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PECAS Max (1925-2003)
lundi 9 décembre 2013 à 19h17 - par  Bernard Vesque

:’-( j’ai déposé un petit caillou sur sa tombe pour marquer mon passage. Un moment émouvant.

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PECAS Max (1925-2003)
dimanche 1er décembre 2013 à 10h55 - par  Chantal Douïeb

Dur de le savoir là, presque anonyme, lui qui était plein de vie, avec toujours de grandes idées.

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PECAS Max (1925-2003)
samedi 16 novembre 2013 à 12h02 - par  Yannis Boisgeol

:-)Max pécas : 30 films entre 1960 et 1987, c’est bien la preuve qu’il avait un public !

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PECAS Max (1925-2003)
mercredi 13 novembre 2013 à 18h28 - par  Hubert Druc

:-| Merci, ça m’aide pour trouver.

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PECAS Max (1925-2003)
dimanche 3 novembre 2013 à 14h55 - par  Françoise Baumgartner

Merci pour l’indication de l’emplacement de la tombe.

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PECAS Max (1925-2003)
mercredi 23 octobre 2013 à 19h45 - par  Hamed Kebabcha

j’ai vue le film « on n’est pas sorti de l’auberge » de M.Pécas, film comic avec Jean Lefevre, l’an dernier, au centre sociale de Villetaneuse. Bon film et bonne distraction avec les copains.

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PECAS Max (1925-2003)
dimanche 20 octobre 2013 à 13h14 - par  Louis Manguin

Max Pécas était trés lié aussi au cinéaste Robert Thomas, décédé en 1989. Aprés de vaines recherches, je n’ai pas trouvé sa tombe. Mais est-ce qu’il est inhumé dans le même cimetière ? (...)

Merci de préciser...

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PECAS Max (1925-2003)
lundi 14 octobre 2013 à 12h45 - par  Christophe JACOB - Les Gens du Cinéma

Euh... Classer Robert BRESSON parmi les réalisateurs du « bon cinéma populaire français », je crains que vous ne vous égariez, Ghislain... Car on ne peut pas dire que le cinéma de BRESSON soit un cinéma populaire, mais plutôt cérébral et austère (ce qui n’enlève en rien ses qualités propres), et il en est des « Dames du Bois de Boulogne », comme de « L’Argent »... A moins qu’on ne fasse alors des pirouettes avec votre phrase, en ôtant par exemple le participe passé... et en ôtant le « r » de BRESSON....

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lundi 14 octobre 2013 à 15h16 - par  cp

...Et encore Bresson rejetait « Les Dames du Bois de Boulogne » qu’il trouvait trop frivole ! Sans doute du fait des dialogues de Cocteau...

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PECAS Max (1925-2003)
dimanche 13 octobre 2013 à 22h49 - par  MARRY Ghislain - EVIGNY (Ardennes)

Heureusement que dans le bon cinéma populaire français, il y a eu les BRESSON, CAYATTE, BORDERIE, MELVILLE, VERNEUIL, OURY, Claude SAUTET, Robert ENRICO ...
Ces talentueux artisans du 7ème art, qui ont su, par leur singularité, leur travail de mise en scène, d’illustration musicale, de choix des acteurs, du scénario, élever le niveau cinématographique, pour le plus grand bonheur des spectateurs !

NE CONFONDONS PAS UN BON FILM ET UN PRODUIT CINEMATOGRAPHIQUE DE CONSOMMATION !

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lundi 14 octobre 2013 à 15h55 - par  MARRY Ghislain - EVIGNY (Ardennes)

@Christophe JACOB : OK, je me suis planté avec Bresson et son style dépouillé, mais je pensais à Mouchette, film qui m’a marqué !
J’ai omis TATI, TRUFFAUT, PAGNOL, RENOIR et CARRE !
Bref, tout cela pour dire que le cinéma n’est pas qu’un « divertissement d’ilotes », comme l’écrivait Georges DUHAMEL !
Ce n’est même pas une affaire de goût et de couleur, mais c’est surtout une affaire de culture, d’éducation, d’ouverture d’esprit et d’intelligence !

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PECAS Max (1925-2003)
dimanche 13 octobre 2013 à 19h56 - par  David Tong

De gustis et coloribus non disputandum.

Votre opinion esthétique, cher Philippe, n’est pas la même que d’autres. On a le droit de respecter l’opinion en matière d’art ou de culture chez les autres, je crois.

Que dirait-on des chansons de Frédéric François dans quelques années ? Ou de Frank Alamo ?

Je répète : Les goûts et les couleurs ...

Je ne connais pas l’oeuvre de Max Pécas mais j’ose penser qu’on a le droit de l’aimer et que cela représente un cinéma français qui a le mérite et le droit d’exister.

Ma tasse de thé, c’est Sautet, mais on n’est pas ici pour faire de la critique artistique :).

Logo de David Tong
dimanche 13 octobre 2013 à 20h07 - par  Philippe Landru

En outre, j’aimerais qu’on ne me fasse pas de procès d’intention : je n’ai jamais empêché quiconque d’aimer les films de Pecas. Si je détestais autant ce monsieur, je ne pense pas que j’aurais fait sa fiche, avec tant d’autres à faire. Je voulais seulement mettre un bémol, non pas au goût pour ce cinéma (qui en vaut bien d’autres), mais au message entêtant qu’il y a systématiquement derrière le discours « anti-bobos ».

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PECAS Max (1925-2003)
dimanche 13 octobre 2013 à 19h45 - par  Laurent Dejout

:-O Votre discours est trés orienté idéologiquement. Il démontre, à l’évidence, que les Bobos ont le monopole de la critique au cinéma, que c’est eux qui décident, et qu’ils imposent un type de cinéma, pseudo-intelectuel, et qu’ils méprisent les goûts de la masse, du plus grand nombre, plutôt que de favoriser un cinéma populaire. Plutôt que de censurer l’oeuvre de Max Pécas, laissez diffuser ses films à la télévision, les télespectacteurs seront assez grands pour décider, et surtout, juger, ce qui n’est pas votre cas partisan de la bien-pensance quasi-officielle. Les télespectateurs des classes populaires n’attendent que l’erradication du lobby Bobo ; et les audiences des programmes populaires de TF1 sont là pour le démontrer...

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dimanche 13 octobre 2013 à 20h04 - par  Philippe Landru

Votre commentaire est typique de ce que je vilipendait dans mon message :
1) en premier lieu, vous me définissez comme un bobo (sachant que ce mot est usé jusqu’à la corde). Vous, évidemment, n’en êtes pas un et donc VOUS avez le droit d’édicter ce qui se fait et ce qui ne se fait pas. A part ça, c’est de mon coté qu’est la « bien pensance »
2) Votre commentaire est un mépris total de ce qu’est « la masse » : il leur faut un cinéma populaire, fait de gaudrioles potaches, pas plus. Le cinéma, que vous qualifiiez de « pseudo intellectuel », n’est pas fait pour le bon peuple... Juste pour les bobos, bien évidemment... Mais le bon peuple, qui a toujours raison, saura y mettre bon ordre.
3) Savez-vous ce qu’est l’éducation ? C’est ce qui permet d’élever l’esprit, même chez les « classes populaires », et qui fait que l’on peut être d’origine ou de condition modeste et apprécier ce qui est un peu enlevé, un peu élevé, et ne pas se satisfaire de TF1 et de sa lobotomie quotidienne.

Je n’est aucunement le monopole de la critique au cinéma, et ne fait pas les programmes. Moi, je ne censure rien : la preuve, j’ai fait la fiche de Max Pecas et ne l’ai pas, il me semble, éreinté dans mon article. Un nombre conséquent de commentaires faisaient l’apologie de ce type de cinéma et descendait toute idée d’élévation du 7ème art. J’ai réagi sur MON site, mais a priori c’était trop.

Je n’ai que mépris pour votre discours populiste. Le bobo vous salue.

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PECAS Max (1925-2003)
dimanche 13 octobre 2013 à 18h00 - par  Philippe Landru

Il est à la fois fascinant et inquiétant de voir à quels points notre société malade donne, chez certains, des signes d’inversion des valeurs, selon deux principes qui sont désormais érigés en dogme : le premier étant que toute œuvre un tant soit peu élaborée, complexe, est classée « prétentieuse, élitiste, et donc bobo », pour utiliser un vocabulaire qui n’a plus de sens depuis belle lurette ; la seconde est que tout se vaut et ne dépend que de la sensibilité de chacun !

Et bien non, désolé de rappeler l’évidence, mais Max Pecas, ce n’est pas du grand cinéma, et ses films ne son pas cultes ! Et pas parce que j’en ai décidé ainsi, mais tout simplement parce que rien, dans sa manière de tourner, dans les scénarios, dans les choix de mises en scène, dans ses clichés déjà éculés dans les années 70, colportant tour à tour le machisme, le racisme, le sexisme et l’homophobie ordinaire ; dans le jeu des acteurs, ne vole bien haut ! De la même manière, Cookie Dingler ou Desireless ne sont pas des grands de la musique (du reste, ils n’ont jamais prétendu à cela).

Cela étant dit, on a tous le droit d’adorer cette musique ou les films de Max Pecas, au nom de la nostalgie, de ses souvenirs, de la régression qui fait parfois du bien… Mais de là à en faire la vulgate, surtout au nom d’arguments populistes de bas-étage (« ça au moins, c’étaient des films pour les gens simples, pas des boboteries qu’on comprend rien ») …

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PECAS Max (1925-2003)
samedi 12 octobre 2013 à 14h08 - par  Shimon Ayache

:’-( J’ignorai qu’il était mort. Les hommages ne furent sans doute peux nombreux, sa mort peu médiatisée. ça me choque. Le petit monde des Césars du cinéma est vraiment un milieu trés fermé, et d’ingrats !!!

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PECAS Max (1925-2003)
samedi 12 octobre 2013 à 10h19 - par  Esther Dussart

:-(Ce n’est pas le même contexte. Les films de Max Pécas doivent se voir dans un contexte différent. C’est comme les chanteurs et chanteuses des années 1980 Jackie Quartz, Desireless, Cookie Dingler, qualifiés depuis comme ringards qui sont devenus de nos jours de vraies stars, avec une tournée des idoles. L’oeuvre de Max Pécas va se bonnifier dans le temps, et déjà, ses films se démarquent des films pour Bobos trentenaires, avec par exemple Romain Durris, car le cinéma de Max Pécas est surtout un cinéma Populaire, surtout en ces temps de crise...