FALCON André (1924-2009)

Montparnasse - 8ème division
mardi 26 janvier 2010
par  Philippe Landru

Sorti du Conservatoire de Paris en 1946 avec un Premier prix de comédie classique en poche, André Falcon avait été engagé aussitôt par la Comédie française, dont il était devenu l’un des plus jeunes sociétaires (de 1951 à 1966). Il avait été mis à la retraite de la vénérable institution précocement, à l’âge de 42 ans, mais avec le statut convoité de « sociétaire honoraire » (depuis 1967) : il était d’ailleurs le doyen des titulaires de ce titre avec sa consoeur Gisèle Casadesus.

« André Falcon emporte avec lui les voix d’un certain âge d’or de la Comédie-Française, les voix du jeune premier à l’emploi avéré ; celle du héros tragique, du tragédien héroïque, du rebelle inconscient, de l’amoureux fou et dangereux », écrit l’administrateur général du Français, Muriel Mayette, dans un communiqué d’hommage. Au Français, il aura cependant moins joué le patron Molière que Racine ou Corneille. Offrant sa belle jeunesse au Christian de Cyrano de Bergerac, il fut aussi Britannicus, Néron, Hippolyte, Titus, Rodrigue, Roméo ou Ruy Blas, sans oublier l’Ange gardien du Soulier de satin de Claudel. Voix de Marlon Brando dans la version doublée en français du Jules César de Mankiewicz, André Falcon a beaucoup tourné au cinéma après son départ du Français, devenant un second rôle assidu et remarqué. Il a ainsi tourné sous la direction de Jacques Deray, Edouard Molinaro, Henri Verneuil, Robert Enrico ou encore Georges Lautner, qui lui offrirent parfois des rôles de patriarches en devenir ou de notables (commissaire, préfet, ministre...).

Il a aussi joué dans le feuilleton Les Brigades du tigre, Les Enquêtes du commissaire Maigret, Les cinq dernières minutes ou encore Les Rois Maudits (il interprétait Enguerrand de Marigny).

L’inscription sur sa stèle n’est pas encore terminée sur la photo.


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Commentaires

FALCON André (1924-2009)
mercredi 22 octobre 2014 à 20h08

@M. Marchessaux
La tombe a été très probablement relevée vers 2006. La seule chose que vous puissiez faire, c’est d’aller demander à la Conservation qu’ils vous sortent le dossier concerné. En effet, longtemps avant une reprise, l’administration doit (normalement...) envoyer plusieurs courriers de relance à l’adresse qui se trouve (normalement...) dans le dossier de concession. Cela peut être un ayant-droit, qui est dans la plupart des cas un membre de la famille. Pour peu que ces personnes« n’habitent plus à l’adresse indiquée », le rouleau compresseur administratif avance sans pitié. Cela ne vaut pas pour des personnalités célèbres ayant laissé une trace dans l’histoire. Léon Louis Marchessaux dit Marchès 1870-1944 ( gravé tel quel sur la tombe) l’était certainement. Cela ne rend la reprise que davantage scandaleuse.

H. Lallment

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FALCON André (1924-2009)
mercredi 22 octobre 2014 à 19h40 - par  Pincettes

Peu de renseignements sur Léo mais son nom est évoqué sur plusieurs sites. Celui consacré au Grand Guignol, pour lequel il écrivit diverses pièces ou Media19 qui nous apprend qu’il fut aussi journaliste.
Et pour rester dans l’ambiance cimetières et défunts, lisez par exemple, sur le site consacré aux célébrités du Vésinet, l’un de ses articles, paru dans le Matin du mercredi 9 juin 1943. Il sagit d’Hommage posthume à Max Dearly.

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FALCON André (1924-2009)
mercredi 22 octobre 2014 à 17h03 - par  Christian MARCHESSAUX

Simple message :

André FALCON occuperait la tombe qu’occupait auparavant Leon MARCHESSAUX dit Léo MARCHES.
Il se trouve que Léo MARCHES était le fils de Marguerit Isidore MARCHESSAUX, Médecin Général des armées d’afrique, frère de mon arrière-grand-père René Guillaume MARCHESSAUX. J’ai cherché sa tombe au cimetière du Montparnasse il y a 4 ou 5 ans, en vain, faute d’informations, le concierge peu coopératif ce jour la étant pressé de fermer. J’ai tenté une autre visite il y a 2 ans mais cette fois le cimetière était fermé à la visite et je suis parti tout aussi gros-jean que la première fois. Je comprends aujourd’hui que la tombe de Léo MARCHES devait être en déshérence et sans doute même déjà récupérée pour une nouvelle famille. Pouvez-vous me dire qu’elle était son numéro dans le cimetière, ce que vous en savez et ce que vous avez pu apprendre de Léo MARCHES dont je sais seulement qu’il était auteur de pièces de vaudevilles ? Merci d’avance. Christian MARCHESSAUX