ARZON (56) : cimetière

Visité en décembre 2009
mardi 5 janvier 2010
par  Philippe Landru

A l’extrémité de la presqu’île de Rhuys, le petit cimetière d’Arzon, accolé à son église, possède encore plusieurs vieilles tombes de la seconde moitié du XIXe siècle.

Parmi les sépultures, les victimes de la mer sont nombreuses, dans des accidents survenus parfois loin de la Bretagne : ainsi, la tombe du lieutenant de vaisseau Alain Lagadec rappelle le souvenir de la tragédie du sous-marin Eurydice, qui sombra en 1970 au large de Saint-Tropez après avoir percuté un chalutier tunisien.

C’est dans ce cimetière que repose Jean-Pierre LE ROCH (1929-2006). Peu connu du grand public (contrairement à son « meilleur ennemi », Edouard Leclerc), retiré depuis de nombreuses années de la présidence des Mousquetaires, premier groupement de commerçants indépendants en France et en Europe, il fut l’une des figures les plus marquantes de la grande distribution française.

D’origine modeste, il ouvrit en 1959 le premier Centre Leclerc de la région parisienne, et mena avec Edouard Leclerc la lutte contre les défenseurs des petits commerçants, lors d’affrontements qui firent la une de la presse et du journal télévisé. Dix ans plus tard, ce fut le divorce : quand Edouard Leclerc voulut aller vers l’hypermarché en conservant des structures légères, Jean-Pierre Le Roch eut la conviction qu’il fallait rester dans le supermarché et développa une logistique puissante. En 1969, Le Roch prit la tête d’une fronde : soixante-quinze adhérents le suivirent pour créer une première enseigne, EX, rapidement rebaptisée « Intermarché ». Il fallut alors vingt ans pour que l’élève dépasse le maître pour devenir le premier distributeur alimentaire français.

Véritable meneur d’hommes, connu pour ses coups de gueule mémorables, il inventa l’affichage du prix au litre et au kilo, lança « L’Argus de la consommation », créa les premiers entrepôts de surgelés, et poussa très loin, cas unique en France, l’intégration des filières amont, jusqu’à posséder des usines et une flotte de pêche. Jean-Pierre Le Roch fut aussi l’un des premiers à comprendre l’intérêt de diversifications dans le non-alimentaire et du développement à l’international, avec l’ouverture d’un premier Intermarché en Espagne en 1988.


Commentaires

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ARZON (56) : cimetière
lundi 6 décembre 2010 à 10h30 - par  GRIFFON

Je ne pense pas que la perte de l’ Eurydice est due à une collision avec un chalutier .
De la même classe que le sous - Marin « La Minerve » ces deux bateaux disparurent pratiquement à la même période. La cause étant un défaut d’ étanchéité dans un système de soupape défectueux ...
C est ce qu’ indique les tests effectués par les experts de l’ arsenal de Toulon ...
L’ Eurydice fut retrouvée difficilement ce qui prouve la non collision.

la Minerve n’ a jamais été retrouvé ...
A savoir ....Quelque temps avant le naufrage et à bord de ce sous- marin le Général de Gaulle a effectué une « promenade en plongée »

Site web : erreur
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lundi 6 décembre 2010 à 20h30 - par  cp

Une défaillance sur un schnorkel mal conçu a fait s’engouffrer de l’eau dans le sous-marin. Un troisième bâtiment en a été victime, mais une suspicion sur la cause probable de la disparition des deux premiers navires a permis à ce bateau de s’en tirer grâce à une décision aussi rapide que salvatrice de l’équipage. Cela permettant de valider l’hypothèse sur la cause des catastrophes.

Je crois me souvenir que l’implosion du bateau a été détectée fortuitement par les systèmes sismographiques développés à terre dans la région par le professeur Yves Rocard pour mesurer les explosions nucléaires souterraines de par le monde, dont celles françaises. Par triangulation il fût ainsi possible de localiser la zone du naufrage.

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