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dimanche 11 octobre 2009
par  Philippe Landru

BRASSENS Georges (1921-1981)

Natif de Sète qui lui inspira la fameuse Supplique pour être enterré à la plage de Sète, il exprima très tôt son goût pour la musique. Réquisitionné durant la guerre par le STO, il profita d’une permission pour se réfugier chez Jeanne Planche, « la » Jeanne. Après la guerre, il fit le tour des cabarets (...)

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mardi 22 décembre 2020 à 13h43 - par  AUDIGUE Dominique (monsieur)

Une statue pour Georges Brassens !
Nous, enfin quelques uns, faut un peu le reconnaitre, nous avons pour G.B, l’admiration idolâtre voire béate. C’est un peu puéril et il n’y a pas loin à se reconnaitre dans sa chanson le Pluriel et même, ne nous en défendons pas trop, dans Le Temps ne fait rien à l’affaire. Ce qui est gênant, c’est qu’il est impossible aux « admirateurs » de n’importe qui d’ailleurs, de ne pas se mettre « excessivement » en avant quand « ils » veulent mettre en avant « quelqu’un » d’autre, fut-il le Grand Georges, le Georges le plus national qui soit... C’est un peu comme tous ces chanteurs actuels qui, ne nous leurrons pas, cherchent, en chantant (plutôt en massacrant, souvent) une ou deux chansons de Georges Brassens, comme à être adoubés posthumement par LUI. Idem pour certains écrivains qui parlent plus d’eux que de l’homme dont ils sont sensés nous entretenir, de faire la biographie ! Aucune modestie, ou pas assez, dans leur démarche sauf quand même quelques exceptions qui se compteraient sur les doigts d’une main, une pour les chanteurs et l’autre pour les écrivains ! Cela relève aussi du mystique, Brassens est déifié. S’IL voit ça, d’où IL est, IL doit être plié de rire. Mais c’est entendu IL ne voit pas tout ça, dommage, il se fendrait la pipe, c’est sûr.
Brassens ne sera pas, ne sera jamais, « résumé », même hyper réussie, par une statue. Car Brassens, c’est bien plus, c’est une stature.
Sète a SA « curiosité touristique », elle fait avec ce qu’elle a et là, c’est hors-norme : GEORGES BRASSENS him-self. Et il faut bien la matérialiser cette « curiosité », l’Esprit du grand homme est bien trop fin pour être capté dans l’air d’un temps intemporel, par le commun des mortels qui ne connaitront de Lui, que sa réputation, sa bonne réputation, et pas une seule ligne peut-être, de la « Mauvaise » ni d’ailleurs de la « moindre » de ses chansons. Comme si il y en avait des moindres ! Façon de dire...que seule sa statue les impressionnera. Et pas son oeuvre impressionnante pourtant et tellement réjouissante ! La preuve, ceux qui la connaissent veulent à tout prix, mettre en lumière l’auteur, comme pour se donner l’illusion de sa résurrection.
Brassens comme Jésus, Superstar.
Pour tous les mécréants du monde, il faut, de toute urgence, une mini-statuette de GB (avec sa guitare en croix, naturellement) à la tête du lit à la place du crucifix. Pour faire rigoler Georges, ce bienfaiteur de l’humanité... plus que l’Autre. Enfin, ILS ont fait tout ce qu’ILS pouvaient, l’Un et l’Autre...
...et les Deux, sans le latin !

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