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mercredi 31 décembre 2008
par  Philippe Landru

RUSSIER Gabrielle (1937-1969)

Discrète parmi des tombes plus prestigieuses se dissimule, en hauteur bordée par une rampe, la tombe de Gabrielle Russier. Peu de visiteurs lui rendent visite : l’amnésie est de mise dans nos sociétés passé un bref délai. A son époque pourtant, cette femme défraya la chronique.
Printemps 1968. Issue (...)

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Ironie du sort, au départ, ce n’est pas Russier qui était inscrit sur cette concession perpétuelle, mais Rossi. Du nom d’une grand-mère de Gabrielle, qui portait le même nom de ceux qui allaient faire son malheur, les parents de Christian. Le père de Gabrielle a fait effacer ce patronyme, lui et sa femme ayant depuis rejoint leur fille...

Pour le film de Cayatte, succès immédiat à sa sortie, on relève dans la distribution des rôles, le nom d’un acteur bien oublié, Claude Cerval, auquel Cayatte fait porter le poids de la cruauté de la justice et de la société, il interprète le juge d’instruction. Or, en 1969, Claude Cerval avait marqué les esprits, tous les samedi soir, pendant six semaines, en interprétant l’abominable comte de Nansac, dans la série « Jacquou le Croquant ». On n’a oublié cela aujourd’hui, mais Nansac est devenu à ce moment le personnage le plus détesté de France ! A tel point que le vrai juge a interpelé Cayatte pour contester l’image qu’il donnait de lui dans cette affaire, celui du salaud intégral, par osmose avec ce que Cerval trimballait dans des imaginaires « récents ». Aux dernières nouvelles, ce juge vit toujours, il a 95 ans.

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