BOULOGNE-BILLANCOURT (92) : ancien cimetière dit Pierre Grenier
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L’ancien cimetière de Boulogne-Billancourt est en réalité le troisième à avoir été édifié. Le premier, datant du Moyen-âge, se trouvait assez classiquement près de l’église. En 1810 fut aménagé le second cimetière de la commune : il était placé sur le site de Longchamp, où se trouvaient à l’époque de nombreux jardins maraîchers. Il fut en fonctionnement jusqu’à ce que, dans le cadre des projets d’aménagements de Paris, la capitale décide de son expropriation afin d’y établir l’hippodrome de Longchamp. On argua à l’époque que les défilés de corbillards ne pouvaient côtoyer un lieu de plaisir et de distraction, fréquenté par la haute bourgeoisie parisienne. Les habitants protestèrent mais ne purent empêcher sa fermeture : tout au plus parvinrent-ils à ce que le cimetière demeure en l’état, fermé par des murs qui devaient progressivement disparaître sous la verdure.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, il semblerait qu’il soit toujours là, fermé et envahi par une végétation luxuriante de laquelle peinent à émerger quelques monuments. J’avoue ne m’être pas rendu sur le lieu pour voir ce qu’il reste du cimetière, mais il me semble me rappeler avoir vu quelques photos relativement récentes assez fidèles à cette description.
L’ancien cimetière de Boulogne ayant été exproprié en 1854 pour la construction de l’hippodrome de Longchamp dans le bois de Boulogne, la décision d’en installer un nouveau rue de l’Ouest fut prise en 1856. La construction eut lieu de 1857 à 1858. Un quartier spécial avait été prévu pour les tombes israélites, dont le mur fut abattu en 1882. Un carré est particulièrement constitué de tombes britanniques dont la raison est aujourd’hui perdue. La construction d’un plus grand cimetière en 1886 (le nouveau cimetière) avenue Pierre Grenier correspond à la saturation de ce cimetière.
Le cimetière ancien de Boulogne est intéressant à visiter : moins opulent que ceux de Neuilly ou d’Auteuil, il l’est cependant assez pour que parmi ses quelques 4000 tombes, on décèle la présence d’une bourgeoisie communale qui, dans la seconde moitié du XIXe siècle, investît dans le funéraire. Les œuvres d’art, même si elles ne sont pas toujours signées par des grands maîtres, sont nombreuses et donnent un attrait esthétique supplémentaire au lieu. Concernant les célébrités, peu de grandes pointures, mais pas mal de seconds couteaux toujours motivants pour le taphophile. Les touristes viennent peu dans l’endroit, et quand ils y viennent, c’est invariablement pour voir la tombe de C.Jérome qui repose dans ce lieu, à tel point que la conservation a indiqué son emplacement sur le plan à l’entrée du cimetière ! Espérons que cet article rende justice à Paul Grimault, inhumé ici bien qu’aucune source ne le précise.
Curiosités
Le centre du cimetière est constitué d’un espace circulaire au centre duquel se trouve l’ossuaire du cimetière : les noms de ceux ayant perdu leur concession y sont indiqués.
Comme nous l’avons dit, les œuvres d’art sont nombreuses. Nous les présentons ici à l’intérieur de grandes catégories thématiques :
— La statuaire monumentale
- Pleureuse Tuckerman-Charretier (1ère division),
- Un ange emportant une petite fille sur la tombe Huet (2nde division),
- Une jeune fille pensive sur la tombe Loyer (4ème division),
- Une magnifique composition sur la tombe du caporal Camille Grenier (qui n’était pas sculpteur) représentant un homme nu prostré aux cotés de son chien (4ème division),
- Une pleureuse sur la tombe d’Alexis Duchon (+1933), qui fut directeur de Renault dans les années 20 et 30 (4ème division),
- Une pleureuse sur la tombe Pardo de Leygonie (5ème division),
- Une mater dolorosa érodée sur la tombe d’Amant Esnault, curé de Boulogne (5ème division).
- L’étonnante composition en marbre de carrare de la tombe Merlini : deux anges transportant un enfant mort hors du tombeau (6ème division).
- Deux statues sur la chapelle Raiffé-Radot (8ème division).
- Deux statues à peine visible car recouverte de chèvrefeuille (division 2 et 9).
— Les médaillons - Le jeune Raphael Careri, mort au front en 1915 (1ère division),
- La chapelle ouvragée un brin mégalomane de l’ingénieur et chef d’entre Pierre Félix Moreaux (+1890), ornée d’un médaillon en bronze (1ère division),
- La très belle tombe ouvragée Hennequin ornée d’un double médaillon de femme, signée G.Hennequin (2nde division),
- L’entrepreneur Paul-Adolphe Souriau (+1966), dont le médaillon en bronze est de Robert Cochet (3ème division),
- Camille Moyne, mort à la guerre (3ème division),
- Charles Heermann de Hundertmark (4ème division),
- Un ange en marbre en médaillon sur la tombe de la petite Luisa Pardo (5ème division),
- Le très beau médaillon de marbre serti de bronze d’Isabelle Chojecki de Didowszczyzna (5ème division),
- Le médaillon en bronze d’Edmond Paschal Sexe (+1892), œuvre de Pierre Ogé (6ème division),
- Le maréchal des logis Albert Georget (+1921) (6ème division),
- Le médaillon en bronze d’Albert Lucas, par Robert Cochet (6ème division),
- Le médaillon en marbre de Marie-Lucie Martin signé Louis Seguin dans la chapelle de Charles Martin (7ème division),
- Un médaillon anonyme sur la chapelle Cot d’Ordan (8ème division),
- Le médaillon en bronze de Pierre Klemann (+1961) par Robert Cochet.
— Les bustes
- Alfred Journoud (+1911) (1ère division),
- La jeune Jeanne Dos Santos, dans la chapelle Mary-Gros (3ème division),
- Un masque mortuaire d’enfant dans la chapelle Elie (8ème division),
— Divers
- Un moulin en granit sur la tombe Dupuy (1ère division),
- Le gisant en fonte du petit Alphonse Couturier (1ère division),
- L’étonnante chapelle d’Alexandre Ciuca, richement décorée à l’intérieur d’une statue, d’une croix ouvragée et de peintures d’inspiration religieuses (3ème division),
- Un sarcophage posé sur des pattes de lion en bronze (4ème division),
- La tombe moderne Frey, d’inspiration Art Nouveau (5ème division),
- La composition funéraire de la sépulture Lamarre : sarcophage et quatre colonnes ioniques (6ème division),
- Une tombe constituée de rochers logeant une vierge (Alfred Gros) (7ème division).
Les célébrités : les incontournables…
Michel DEVILLE
C. JEROME
Paul GRIMAULT
Juan GRIS
Paul MARMOTTAN
… mais aussi
L’écrivain Paul ADAM (1863-1920), qui évolua du naturalisme vers le symbolisme. Partisan du général Boulanger, il milita dans les mouvements nationalistes et traditionalistes et fonda la Ligue intellectuelle de fraternité latine. Secrétaire de Maurice Barrès, antisémite, il s’engagea auprès des antidreyfusards. Il mourut des suites d’une maladie contractée pendant le siège de Paris en 1870. Il repose sous une Piéta en bas-relief de Paul Landowski (7ème division).
La romancière Jocelyne d’AGOSTINO (1943-2007), auteur de l’Enfant-Dos (5ème division).
Le peintre Amédée BAUMES (1820-1906), ancien élève de Delaroche, qui exposa au Salon des portraits et des tableaux de genre (2nde division).
Le sculpteur Joseph BERNARD (1866-1931), fils d’un tailleur de pierre, qui acquit une formation classique à l’École des Beaux- Arts de Lyon puis à Paris avec comme professeur Cavelier. Il possédait depuis 1921 son atelier à Boulogne. Admirateur de Rodin, il réalisa de nombreuses grandes figures de jeunes filles. Avec lui repose son fils Jean BERNARD (1908-1994) : cofondateur de la Fondation de Coubertin, il rénova le Compagnonnage du Devoir du Tour de France et fut peintre fresquiste et graveur. On lui doit en particulier la décoration de l’église Saint-Antoine-de-Padoue à Paris, l’autel en pierre et en bronze de la Basilique Saint-Victor à Marseille, la porte monumentale en bronze de la Maison des Compagnons du Devoir de Toulouse, ainsi que celles de la Collégiale de Saint-Lô. Leur tombe est ornée d’un buste en bronze de jeune fille, œuvre du père (6ème division).
Le Compagnon de la Libération René BLANCHARD (1920-1996)
Philippe de BOURGOING (1827-1882) : écuyer de Napoléon III, il fut six fois député de la Nièvre entre 1868 et sa mort. Avec lui repose son père, Pierre-Adolphe de BOURGOING (1797-1879), qui avait été garde du corps de Louis XVIII puis préfet de Seine-et-Marne sous le Second Empire. A noter que la fille de Philippe Bourgoing devint la maréchale Lyautey. Leur chapelle se trouve en bordure du rond-point sur lequel donne la division (6ème division).
le général Napoléon BOYER (1820-1888), aide de camp et chef de cabinet du maréchal Bazaine en 1870 (8ème division).
Le géographe Jean BRUNHES (1869-1930), qui fut l’un des théoriciens et des promoteurs du concept, nouveau à l’époque, de géographie humaine. Professeur au Collège de France, membre de l’Institut, il prit également la direction scientifique du projet des Archives de la planète d’Albert Kahn. Sa présence est signalée par une plaque ornée d’un médaillon en bronze, œuvre de son gendre, le sculpteur Raymond Delamarre (il avait frappé cette médaille lors de l’entrée de Jean Brunhes à l’Institut), inhumé dans ce même tombeau. Avec eux repose également la fille de Jean et l’épouse de Raymond, Mariel JEAN-BRUNHES DELAMARRE (1905-2001), géographe et ethnologue au CNRS qui publia de nombreux travaux sur la vie rurale. A travers ses ouvrages (en particulier une Géographie universelle en trois volumes, elle poursuivit l’œuvre de son père en l’étendant au domaine de l’ethnologie. Elle fut également chargée des départements des techniques agricoles et pastorales au Musée des arts et traditions populaires. Y repose également
Raymond DELAMARRE (1890-1986), ancien élève de Coutan, qui remporta en 1919 le Premier Grand Prix de Rome de sculpture. Il participa aux expositions internationales de 1925, 1931 et 1937, à l’aventure des Transatlantiques. On lui doit, avec l’architecte Roux Spitz, le grand monument à la défense du Canal de Suez, de nombreux monuments aux morts et des décorations publiques comme à l’hôpital de Nantes ou bien au Palais de Chaillot à Paris. Il fut un artiste majeur des années 30 et Paris est riche de ses réalisations, disséminés dans les parcs et sur les bâtiments publics. Epoux de Mariel Jean-Brunhes, il est inhumé dans cette tombe, où sa présence est signalée par une plaque portant deux médaillons en bronze (1ère division) (1ère division).
Le comte Gabriel de CAIX de SAINT-AYMOUR (1842-1900), qui fut camérier secret de Léon XIII (2nde division).
La pianiste et concertiste Nadine CLADO (1895-1971) (5ème division).
Le diplomate britannique Francis CLARE FORD (1828-1899), qui fut entre 1871 et sa mort ambassadeur à de nombreuses reprises, en particulier en Espagne, en Turquie et en Italie (2nde division).
Le sculpteur Louis-Félix COUDRAY (1827-1891), auteur du médaillon en bronze représentant son épouse qui orne sa tombe (6ème division).
Le tombeau de famille des bourreaux DEIBLER, descendants d’une lignée de bourreaux du Wurtemberg. Louis Antoine Stanislas (1823-1904), qui fut l’exécuteur officiel de 1879 à 1893 (il abandonna le métier pour cause…d’hématophobie ! C’est lui qui décapita les anarchistes Ravachol, Vaillant et Henry, ainsi que Caserio, l’assassin du président Sadi Carnot. Sa dernière exécution fut celle de Joseph Vacher. Dans le même caveau repose son fils Anatole (1863-1939) qui prit sa suite : parmi ses victimes célèbres figurent les membres de la bande à Bonnot, Landru et Gorguloff, l’assassin de Paul Doumer. A noter que les épouses des deux Deibler appartenaient elles aussi à des familles de bourreaux (Rasseneux et Rogis) (2nde division).
La comédienne Jane DEMARSY (Anne Darlaud : 1865- 1937), connu pour sa beauté et la fortune dont elle hérita. Elle fut peinte à plusieurs reprises par Manet et par Renoir. Elle repose dans un élégant tombeau dont les ferrures d’entourages reproduisent son monogramme (division 5).
Bernard DESTREMAU (1917-2002) : personnage difficile à classer ! Il fut à la fois champion de tennis (il remporta Roland Garros en 1941 et 1942), résistant combattant, diplomate (il fut ainsi ambassadeur de France en Argentine de 1978 à 1981), député des Yvelines au coté des Républicains indépendants de 1967 à 1978, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères sous la présidence de Giscard d’Estaing, écrivain et membre de l’Institut ! (4ème division).
Gabrielle DORZIAT (Gabrielle Sigrist de Zogheb : 1880- 1979) : comédienne de théâtre, elle quitta le Français pour rejoindre la troupe de Louis Jouvet. Elle joua Bernstein, Giraudoux et Cocteau, et apparut plus de soixante dix fois au cinéma des années 20 aux années 60. Elle mourut quasiment centenaire (1ère division).
Hector FABRE (1834-1910) : sénateur, écrivain et diplomate canadien, il fut le fondateur, en 1867, du journal L’Événement, l’un des principaux grands quotidiens français de la ville de Québec pendant un siècle. En 1882, il fut nommé commissaire général du Canada à Paris. Ayant contribué à renouveler les relations entre la France et le Québec, il inspira la création de la délégation générale du Québec à Paris en 1961, ce qui fait de lui officiellement le premier représentant du Québec à Paris (1ère division).
Le musicien et pianiste britannique Henri FALCKE (1866-1901) (2nde division).
La comédienne Renée FAURE (1918-2005), sociétaire de la
Comédie Française où elle incarna le répertoire classique avant de se lancer dans une carrière au cinéma où elle tourna en particulier sous la direction de son second époux, Christian-Jaque (elle avait auparavant été mariée à Renaud Mary). Elle repose dans le même caveau que Paul BEAUREGARD (1853-1919), député de la Seine de 1898 à 1919. Economiste, il fut en outre membre de l’Institut (5ème division).
Gabriel FERRIER (1847-1914) : peintre de genre très officiel, membre de l’Institut et professeur aux Beaux-Arts. Outre ses portraits (duc d’Aumale, général André…), on lui doit la décoration du restaurant du palais d’Orsay. Dans sa chapelle repose également son fils André-Gabriel FERRIER (1882-1916), peintre de talent qui exposa au Salon de 1911, mais qui mourut à la guerre (5ème division).
L’animateur Marcel FORT (1,2,3 en piste).
La comédienne d’origine allemande Claude FRANCE (Jane Wittig : 1893-1928), qui mit fin à ses jours.
le peintre José FRAPPA (1854-1904), qui fut élève à l’école des Beaux-Arts de Lyon, puis de Paris, avant de devenir un « peintre de genre », entre académisme et impressionnisme. Sa tombe est ornée d’un buste en bronze. Avec lui repose son fils, le critique de cinéma et scénariste Jean-José FRAPPA (1882-1939) (1ère division).
Le poète André FRÉDÉRIQUE (1915-1957), qui se suicida (2nde division).
André GIRESSE (1922-2008) : magistrat français, il fut président de la Cour d’Appel , puis de la Cour d’Assise de Paris. A ce titre, il prononça la dernière condamnation à mort d’un jury d’assises à Paris, à la fin du procès de Philippe Maurice, reconnu coupable du meurtre d’un policier, et qui échappa à la guillotine après avoir été grâcié par le président François Mitterrand le 25 mai 1981, quelques jours après son entrée en fonctions. Issu du Parti socialiste, il évolua par la suite vers le FN.
L’ethnologue Marcel GRIAULE (1898-1956), spécialiste des Dogons.
Pierre-Louis GUÉRIN (1906-1982), qui fut le directeur du
Lido de 1946 à sa mort (division 9).
L’architecte Amédée HÉDIN (1842-1912), qui travailla dans l’Orne puis qui devint directeur honoraire des Beaux-Arts de Lyon. Un médaillon qui le représente avec son épouse orne sa tombe (1ère division).
L’acteur et le compositeur HERVÉ (Louis-Auguste-Florimond Ronger : 1825-1892), qui fut le rival — et néanmoins ami — de Jacques Offenbach. Chef d’orchestre de l’Odéon puis du théâtre du Palais-Royal, il reprit en 1854 un café-concert du boulevard du Temple, les Folies-Mayer, où il fit construire une petite scène sous le nom de Folies-Concertantes. Il y présenta des opérettes de sa composition (6ème division).
Herman HUFFER (1883-1964), qui fut « camérier secret de cape et d’épée » (c’est-à-dire laïc) au service de la papauté (6ème division).
Le céramiste Edouard JOCHUM (1839-1915), qui fut maire radical-socialiste de Boulogne de 1896 à 1900. Il repose sous un très beau vase d’Albert Damouse (6ème division).
Le peintre paysagiste Louis-Auguste LAPITO (1803-1874) (8ème division).
Louis de MAS-LATRIE (1815-1897) : historien et diplomatiste français, il prit la place de Champollion à la chaire de diplomatique de l’Ecole nationale des chartes, poste qu’il occupa de 1848 à 1885. Membre de l’Institut, il travailla énormément sur le Proche Orient médiéval, en particulier sur Chypre et les états issus des croisades.
La chapelle de famille des chocolatiers MEUNIER (à ne pas confondre avec Menier, qui est au Père-Lachaise), dont le fondateur, François MEUNIER (1828-1882), qui installa ses usines à Levallois-Perret (3ème division).
Le romancier populaire Xavier de MONTÉPIN (1823-1902) (6ème division).
Jean PEIGNÉ (1932-2004) : responsable des programmes musicaux sur Europe 1 durant les années 60, puis de la promotion des disques Vogue dans les années 70, il fut le créateur des paroles de la chanson Paris tu m’a pris dans tes bras qui fut l’un des tubes d’Enrico Macias. Les paroles de la chanson sont intégralement reproduites sur sa tombe (2nde division).
L’architecte Emile RICAUD (1865-1926), attaché aux tribunaux de Paris. Avec lui repose son fils Maurice, étudiant en architecture « lâchement assassiné dans le guet-apens de la rue Damrémont » en 1925 : il s’agissait d’un affrontement entre communistes et camelots du roi (2nde division).
Denis SAVIGNAT (1937-1998) : acteur de théâtre, de télévision et de cinéma, il fut Pensionnaire de la Comédie française de 1960 à 1966. Il fut également la voix de Clint Eastwood et de Charles Bronson dans certains de leurs films. Il se fit surtout connaître du grand public dans le feuilleton Châteauvallon (1ère division).
Le sculpteur et médailliste Léopold SAVINE (1861-1934), qui fut l’élève d’Injalbert. Sa tombe est ornée d’un médaillon et d’une pleureuse. (division 9).
Le général ThéodoreMarcel SCIARD (1881-1967) (4ème division).
L’architecte Charles STOULLIG (1861-1933) (5ème division).
Le dramaturge Georges THURNER (1878-1910), qui fut joué à l’Odéon. Sa tombe est ornée d’un médaillon en ronde-bosse en bronze (1ère division).
L’architecte paysagiste Jules VACHEROT (1862-1925), qui aménagea un très grand nombre de parcs et jardins en France et en Belgique (il fut l’un des concepteurs du parc de Laeken à Bruxelles). Sa stèle est ornée de motifs floraux (7ème division).
L’artiste lyrique et comédienne Claudia VICTRIX (Jeanne Bourgeois : 1888-1976), qui tourna au cinéma dans les années 20, repose dans un sarcophage reproduisant le tombeau de Napoléon (3ème division).
L’écrivain belge Joseph VILBORT (Joseph Wilbort : 1828-1911) (5ème division).
Merci à Schwab pour la photo de la tombe de Renée Faure.
Merci à MC Penin pour les photos Fabre, France, Frédérique, Montépin, Victrix
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