PERRIN Jean (1870-1942)

Panthéon
samedi 23 août 2008
par  Philippe Landru

Professeur de chimie-physique à la Sorbonne de 1910 à 1940, il apporta une contribution majeure à la connaissance de l’atome et à son étude expérimentale. Ainsi, par une expérience irréfutable, il apporta la preuve directe de l’existence de ce que l’on désigne désormais sous le nom d’électrons. Les travaux de Jean Perrin ont apporté la preuve de l’existence de la structure moléculaire de la matière. Dans ce cadre, il détermina la valeur du nombre d’Avogadro.
Membre de l’Académie des sciences (qu’il présida un temps), il reçut le Prix Nobel de physique en 1926.
Conscient de la nécessité de la diffusion dans le public des découvertes scientifiques, il contribua à créer le Palais de la découverte en 1937.
Soucieux dès 1930 de l’organisation de la recherche en France, il proposa la création d’un Service national de la Recherche scientifique. Nommé en 1936 sous-secrétaire d’État à la recherche scientifique, il participa activement à la création de ce qui devint le Centre national de la recherche Scientifique (CNRS) en 1939. Après l’armistice, il partit pour les États-Unis où il devint directeur de l’Université française de New York.

Inhumé à New York, ses restes furent transférés au Panthéon le 18 novembre 1948.


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