TRISTAN Flora (1803-1844)

Cimetière de la Chartreuse de Bordeaux
lundi 24 mars 2008
par  Philippe Landru

Fille d’un noble péruvien et d’une Française, elle publia plusieurs ouvrages et brochures en faveur de l’émancipation féminine. Initiatrice en France du féminisme, apologiste du divorce (son mariage avec un artiste médiocre et jaloux fut un calvaire) et de l’amour libre, elle fut un des précurseurs du socialisme international en publiant son ouvrage l’Union ouvrière. Elle fut en outre la grand-mère du peintre Paul Gauguin.

Loin de s’estomper, le parcours de Flora Tristan semble peu à peu faire l’objet d’un véritable culte à travers le monde. Écrivain, ouvrière militante, fille rejetée, mère battue, elle semble avoir vécu et couvert toutes les facettes de la condition féminine dans ce qu’elle a de plus vrai mais aussi de plus dur. Elle apparaît aujourd’hui, de plus en plus, comme une figure majeure des luttes de la classe ouvrière et pour la condition féminine partout dans le monde. Aussi, les centres, lycées, clubs... baptisés de son nom sont toujours plus nombreux.

8000 personnes assistèrent à ses obsèques. Sa tombe, réalisée par une souscription publique, se compose d’une colonne brisée sur laquelle s’enroule une guirlande de chêne et de lierre. Sur sa partie supérieure est posée l’Union ouvrière, son ouvrage majeur.


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