BÉRÉGOVOY Pierre (1925-1993)

cimetière Jean Gautherin de Nevers (58)
vendredi 14 mars 2008
par  Philippe Landru

D’abord ouvrier fraiseur, Pierre Bérégovoy participe durant la guerre à la Résistance. En 1946, il adhère à la SFIO qu’il quitte en 1958 pour participer à la création de la FSU : il devient le collaborateur de Pierre Mendès France. C’est en 1969 qu’il adhère au nouveau Parti Socialiste au sein duquel il effectue toute sa carrière politique. Dans les années 70, il est de toutes les négociations du parti de gauche, que ce soit pour le programme, la campagne présidentielle de 1974, ou les accords avec le Parti Communiste. Avec l’accession à la présidence de François Mitterrand en 1981, il accède aux plus hautes sphères du pouvoir. De 1981 à 1982 il est secrétaire général de l’Elysée, puis il enchaîne les ministères : les Affaires sociales de 1982 à 1984, l’Economie et les finances de 1984 à 1986 puis de 1988 à 1992. Il accède enfin au poste de Premier Ministre entre 1992 et 1993.

Député de la Nièvre et maire de Nevers, il est retrouvé en 1993 dans le coma, deux balles dans la tête. Il meurt peu après laissant des doutes planer sur son apparent suicide.

Il repose sous une dalle sur laquelle est inscrit : « Parti ? Vers où ? Parti de mon regard, c’est tout ».

Derrière sa tombe figure deux murets sur lesquels figurent des plaques commémoratives d’origines diverses.


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Commentaires

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BÉRÉGOVOY Pierre (1925-1993)
lundi 27 mai 2013 à 17h40 - par  D.

...il n’y a JAMAIS eu 2 balles dans la tête ! 1 seule a suffit...
Mais par contre , oui, il n’est pas mort tout de suite....

BÉRÉGOVOY Pierre (1925-1993)
lundi 27 mai 2013 à 16h24

Assassiné, cela ne fait aucun doute pour moi. Par les services secrets français, je le crois !

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lundi 27 mai 2013 à 17h25 - par  D.

Etant de Nevers et proche de cette histoire, P.B. s’est bel est bien suicidé sans l’aide de personne, il a tiré une première balle par terre pour savoir si l’arme fonctionnais.... puis la seconde qui ne l’a pas loupée. Cependant, il est resté « légume » et, est mort dans l’hélicoptère durant le transport à Val de Grace... La raison de son suicide, n’est pas seulement la fin de son mandat de 1er ministre, mais aussi surtout des problèmes sentimentales.... (mais je ne m’étendrai pas là-dessus, cela est du domaine du privé ! y compris son « soi-disant » agenda disparu, ...il a bien était remis à la famille par le maire de Nevers à l’époque.)
Il n’y a aucun mystère a son suicide symbolique du 1er mai.
C’est une accumulation de « mauvaise passe » pour Pierre B.
Très très apprécié à Nevers (et +) il fut quelqu’un de très humble...