Il y a quelques semaines le « Journal du Dimanche » a consacré une page entière à un portrait de Philippe Bouvard qui à ses début côtoya Pierre Brisson, le manitou du « Figaro », en ces temps où la presse dégoulinait d’argent, tant par ses ventes que par la publicité, tout ce petit monde vivant sur un grand pied.
Un jour Brisson, content de lui-même et du reste, réunissait ses collaborateurs dans son grand bureau ovale au rond-point des Champs-Élysées pour commenter l’air du temps, il lâchait cette phrase à faire pleurer ses successeurs de l’an 2000 :
« Messieurs, nous sommes acculés à la prospérité… »
Pas certain que Nathalie Nougayrède aura causé ainsi à ses nouvelles troupes du « Monde » pour débuter sa direction…
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