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lundi 25 février 2008
par  Philippe Landru

DUVIVIER Julien (1896-1967)

Formé avec Feuillade et Lherbier dont il fut l’assistant, Julien Duvivier réalisa de 1919 à 1967 plus de soixante films dont beaucoup furent des grands succès. On lui doit entre-autre les deux premiers volets des Don Camillo, Boule de Suif, Maria Chapdelaine, la Femme et le Pantin, Pépé le Moko ou (...)

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mercredi 8 janvier 2014 à 22h05 - par  cp

Pourquoi Duvivier à Rueil ? Dans un livre de souvenirs le vénérable Maurice Bessy, journaliste de cinéma puis grand manitou du Festival de Cannes, apporte quelques réponses au « mystère » Duvivier.

Peu nombreuses sont les informations sur ce cinéaste qui ne s’est pas fait beaucoup d’amis dans la profession, et dont les tournages n’ont guère laissé le souvenir de parties de plaisir ! Il les menait à la cravache, engueulant tout le monde, ne se liant avec personne ; ce qui fait qu’il n’est guère présent dans les souvenirs de ses petits collègues de travail. Estimé mais pas aimé. Pas comme Renoir ou Pagnol. Pas de pétanque entre deux prises…

Maurice Bessy a gardé un souvenir ébloui de la magnifique propriété que possédait Julien Duvivier à Rueil. Un domaine extraordinaire intégrant une forêt d’où jaillissaient des sortes de falaises. « Comme dans un film de Tarzan ! ». En fait il s’agissait d’une ancienne carrière luxueusement paysagée. Duvivier était un misanthrope se complaisant dans la solitude. Et son veuvage aggrava cette inclination.

Reçu dans son superbe appartement parisien donnant sur le Bois, pour déjeuner, Bessy se rappelle que le majordome glissait les plats par une trappe dans un mur de la salle à manger, et que c’est Duvivier qui assurait le service, pour lui et son invité ; il n’aimait vraiment pas les gens ! Même la valetaille la plus transparente…

En fait une fêlure juvénile semblait l’apparenter au « Poil de Carotte » de Jules Renard, qu’il adapta deux fois.

Il possédait aussi une superbe propriété à Saint Tropez, avec deux hectares de bois donnant sur la mer. Bessy expliquant sa grande fortune par le succès colossal des « Don Camillo » qu’il impulsa, puis seulement produisit, sans trop y goûter.

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