BRASILLACH Robert (1909-1945)

cimetière de Charonne
dimanche 24 février 2008
par  Philippe Landru

Entré à l’ENS en 1928, il collabora à l’Action Française à partir de 1930. Il fut l’auteur d’une Histoire du cinéma et d’une Histoire de la guerre d’Espagne. Ses romans constituèrent une sorte de quête du bonheur. Epousant toutes les thèses du fascisme, il devint rédacteur en chef de Je suis partout (1937-1943) où il joua un rôle de premier plan dans la propagande provichyste, puis pronazie. A la Libération, sa condamnation et son exécution le placèrent au centre des débats sur la responsabilité politique de l’écrivain.

Après avoir été inhumé au carré des fusillés du cimetière de Thiais, il fut transféré au Père Lachaise.

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Tombe du Père Lachaise

Ses restes furent transférés une ultime fois dans le cimetière de Charonne, dans la tombe actuelle.


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Commentaires

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BRASILLACH Robert (1909-1945)
dimanche 28 octobre 2012 à 12h51 - par  Philippe .La Rochelle

Les gouts et les couleurs se discutent quand elles prennent des nuances aux saveurs amers,teintes dramatiques d’une histoire tachée d’une éternelle infamie.
L’encre de Brasillach avait la couleur rouge sang d’un torrent tumultueux et lugubre,il prenait sa source quelque part,sur les terres d’un troisième reich qui se voulait millénaire,inspiré d’idéologies nazies terriblement dévastatrices.Monsieur “je suis partout”écrivait :« se séparer des juifs en bloc et (...) ne pas garder de petits ».
Imaginait -il ce grand poète,pensionnaire de Charogne ou Charonne,que des wagons quitteraient la terre de cette France-là,chargés d’enfants innocents,promis à une mort certaine ?....
Charonne a les effluves de cette misère, portée au pinacle littéraire par ce haineux et le beauf Bardèche.Le politiquement incorrect a des limites que les hommes savent dépasser pour déverser ce fiel,le même que ceux qui ne désespèrent pas absoudre l’interdit de lire les pages d’un apprenti sorcier...

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BRASILLACH Robert (1909-1945)
dimanche 19 février 2012 à 19h37 - par  Euzebe

Pourquoi Robert Brasillach a-t’il été inhumé à Saint Germain de Charonne ?

C’est son œuvre la plus connue, « Les sept couleurs » qui donne la réponse à cette question.

Dans la première partie de ce roman aussi bizarrement construit qu’il est politiquement incorrect, Robert Brasillach nous promème longuement avec un jeune couple d’amoureux dans les allées de Saint Germain de Charonne. Les habitués de ce cimetière y reconnaîtront absolument tout ce qui fait le charme de ce vieil endroit. On ne pouvait pas enterrer Brasillach ailleurs, a décidé sa famille après son exécution.

Ceux qui auraient envie de lire ces pages les trouveront au I, V (Pages 13 à 16) du document .Pdf . Et ceux qui ont envie de se faire un petit plaisir littéraire de grande qualité (quoique politiquement incorrect…) peuvent lire le roman en entier : ce n’est pas encore interdit !

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mercredi 12 novembre 2014 à 14h57 - par  Aiaccinu

Oui, mais Aragon est plus lu qu’Aragon. Il doit y avoir quand une raison.....ou plusieurs raisons, non !!!!!!!

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dimanche 19 février 2012 à 20h34 - par  Euzebe

Vous êtes si rapide à dégainer que j’aurais scrupule à ne pas vous répondre dans l’heure…

Que veux-je dire en écrivant qu’il n’est pas encore interdit de lire Brasillach ? Tout simplement qu’a une époque où on nous autorise de moins en moins de choses, à une époque où les politiques s’arrogent le droit de décider par loi de ce qui est vérité historique et ce qui ne l’est pas (qu’en pensez-vous Monsieur l’Agrégé d’histoire ? ça vous convient ? moi pas…) on peut bien imaginer qu’un jour viendra où il sera punissable de faire certaines lectures comme il est punissable de rouler sans ceinture. Après tout de bons esprits songent bien à interdire Tintin sans crainte du ridicule. Question de goût je continue à penser que Robert Brasillach est un grand écrivain et qu’il y a plus de plaisir à le lire qu’ Aragon, pour ne citer qu’un de ses contemporains des plus corrects. Question de goût évidemment, mais des goûts et couleurs il ne se discute pas…

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dimanche 19 février 2012 à 20h04 - par  Philippe Landru

Nonobstant les qualités littéraires de Brasillach, vous espérez quoi en écrivant « ce n’est pas encore interdit ! » ? Culpabilisez ceux qui pensent que Brasillach était une ordure, et qu’après tout, il y a bien d’autres génies littéraires à découvrir avant lui ?